Le programme chinois de chemins de fer à grande vitesse se révèle aujourd’hui un grand succès, après avoir récupéré du tragique accident du 23 juillet 2011, au cours duquel 40 personnes ont perdu la vie, et après avoir été purgé des problèmes de corruption qui ont entaché son développement.
Reliant déjà plus de 100 villes après ses 5 premières années d’existence et marqué par un trafic en forte croissance (plus de 28% chaque année), le rail chinois transporte déjà deux fois plus de passagers que les vols d’avion intérieurs. Le New York Times rapporte que « plus de Chinois voyageront par TGV l’année prochaine que les 54 millions d’Américains prenant l’avion chaque mois pour un vol intérieur aux Etats-Unis ».
Le NYT cite également une étude de la Banque mondiale, qui montre que la productivité des villes desservies par le réseau s’est considérablement accrue par rapport à celle des autres villes chinoises. Ce programme de développement, initié au lendemain de la crise financière de 2007-2008 pour relancer la croissance, doit être complété en 2020, avec des extensions prévues vers les pays voisins du sud et de l’ouest, dans le cadre du projet de nouvelle Route de la soie annoncé par le président Xi Jinping à la récente conférence de l’Organisation de coopération de Shanghai.
Ceci contraste fortement avec l’attitude adoptée par le gouvernement français au lendemain de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge. Immédiatement, au lieu de dénoncer la course au profit immédiat qui a fait du TGV une vache à traire des intérêts financiers, beaucoup, dont des représentants de la CFDT, ont préféré s’attaquer au « tout TGV » (le Parisien du 11 septembre). La politique de dérégulation du trafic ferroviaire imposée par l’Union européenne, grâce à laquelle des entreprises privées peuvent profiter au rabais de l’usage du Réseau ferré de France (lui-même un enfant de la dérégulation) n’est quant à elle jamais remise en question.
En vérité, le gouvernement Ayrault, qui a gelé la réalisation de la plupart des futures lignes TGV, a choisi un mélange d’austérité et de relance par la consommation plutôt que de grands projets visant à développer l’infrastructure de demain.
Vite : une politique de grands projets d’équipement et de recherche
# Elie
• 28/09/2013 - 16:41
La France a un des plus beaux, sinon le plus beau réseau de trains a grande vitesse du monde ( en ordre de grandeur des pays, bien entendu). Ce réseau continuera de s’agrandir, c’est sûr, mais pour l’instant l’état et la SNCF ont d’autres priorités.
Ce que nous avons est déjà ce qui se fait de mieux dans le monde en matière ferroviaire, alors arrêtons de pleurnicher en permanence et de dire que l’herbe pousse mieux et plus verte ailleurs, surtout en Chine qui part de plus bas que zéro.
Les français déjà, voyageaient en TGV quand les chinois voyageaient encore en chars à bœufs.
Chine : 1 350 000 000 d’habitants
USA.... : ...350 000 000 dhabitants
Heureusement que les chinois sont plus nombreux chaque mois à voyager en TGV, que les américains en avions. Je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire.
Répondre à ce message
# petite souris
• 27/09/2013 - 14:11
Peyreffite a écrit : Quand la Chine s’éveillera
Elle se réveille et va devenir le phare du monde à l’instar de la France !
Bravo à tous nos chefs d’état depuis de Gaulle !!!!!
Répondre à ce message