- Les « rebelles » du Front al-Nosra ont choisi des actions spectaculaires pour attaquer le cœur des villes et les bâtiments officiels, comme à Damas ou à Alep.
Depuis leur arrivée au pouvoir, François Hollande et son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, semblaient préférer les déclarations fracassantes, à l’égard du régime syrien, à une augmentation franche et massive de l’aide militaire et financière à la « rébellion » contre le régime de Bachar el-Assad.
Les 14 et 15 mars, cependant, la position française a basculé vers un soutien armé à la rébellion et ce, alors qu’on la sait dominée par des djihadistes jusqu’au-boutistes, financés par le Qatar et l’Arabie saoudite, tels que le groupe Al-Nosra.
C’est Laurent Fabius qui a dégainé le premier en appelant, dans une tribune parue dans Libération le 14 mars, à la levée pure et simple de l’embargo sur les armes décidé par l’Union européenne et que la France venait elle-même d’approuver en février. François Hollande a, quant à lui, choisi d’annoncer la nouvelle position française au milieu du Sommet européen des 14 et 15 mars, qui n’était même pas consacré au problème syrien. Sa déclaration a eu lieu après une brève rencontre avec le Premier ministre anglais, David Cameron, visiblement très désireux de jeter de l’huile sur le feu de ce terrible conflit.
Ce nouveau tournant n’a pas surpris ceux qui suivent de près la propagande gouvernementale à l’égard de la rébellion syrienne. Le 24 février, Jack Lang, récemment nommé par M. Hollande à la présidence du prestigieux Institut du monde arabe (IMA), ouvrait la « Journée de solidarité avec le peuple syrien » à l’IMA avec un discours de soutien appuyé à la rébellion syrienne. Pendant une douzaine d’heures, cet institut à vocation culturelle, financé par des fonds publics, a été totalement détourné de sa mission et mis au service de la guerre que mènent les Occidentaux contre la Syrie, par djihadistes interposés. (Voir article ci-dessous) Début mars, c’est une vaste opération de propagande sur le thème d’une « vague blanche » pour dire stop aux massacres du régime syrien qui a été lancée. De courts films présentés par des « personnalités » sont diffusés au niveau national par les grands médias publics et privés.
Solidarité & Progrès dit non à cette nouvelle guerre occidentale lancée par Barack Obama et David Cameron, avec la complicité de la France. Comme à l’époque de Bush et de Blair, cette guerre est destinée à remplacer les Etats de cette région par une myriade d’entités ethniques et religieuses, facilement manipulables les unes contre les autres, dans un « remake » des accords Sykes-Picot du début du XIXe siècle.
# edith
• 20/03/2013 - 09:49
Nous sommes dirigés par des malades mentaux ,ils sont en train de faire croire à une attaque chimique ,pour envahir la Syrie. Il faut les arrêter de toutes urgences.Même caroline fourest appelle à la guerre ,les journalistes ,en général sont complètement tarés ,c’est bien pour cela que les médias sont en faillite. Les gens voient bien qu’ils mentent volontairement,et ils n’ont plus le désir de participer à la curie !
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