Nous devons être clairs. Le changement climatique signifie que des désastres liés à la météo comme les sécheresses, les incendies de foret, les tempêtes, les inondations vont potentiellement coûter plus cher et seront plus intenses.
Endossant sans réserve la théorie anti-scientifique du changement climatique résultant des activités humaines, imposture concoctée par la Monarchie britannique pour imposer une réduction démographique globale, Obama a tenté d’expliquer de cette manière la situation de sécheresse sans précédent lors de son déplacement le 14 février en Californie. Alors que celle-ci provoque des dommages irréparables à la plus grande région agricole du pays, Obama y a annoncé un maigrelet fonds de 300 millions de dollars pour venir en aide aux agriculteurs et autres victimes.
Comme le fait remarquer le New York Times du 17 février, dans un article intitulé « La science permettant d’établir une relation de cause à effet entre la sécheresse et réchauffement climatique reste en débat », ainsi que d’autres médias, de nombreux scientifiques ne sont pas prêts à avaler les déclarations dévotes du président américain.
A part les 300 millions de dollars d’aides annoncés, Obama a ajouté avec fanfare qu’un « fonds de résilience au changement climatique » de 1 milliard de dollars serait dévoilé en mars prochain, un montant ridicule par rapport au déficit de plusieurs milliers de milliards de dollars accumulés, en termes de sommes non-investies, dans le domaine de l’infrastructure au cours des trois dernières décennies.
La chaîne de télévision NBC rapportait le 16 février que dans la Central Valley, où près de 40 % des emplois sont liés à l’agriculture, « les entreprises ont dû fermer dans des grandes parties de la région, jetant d’innombrables travailleurs à la rue dans un ralentissement de l’activité rappelant le Dust Bowl [1] des années trente ».
Il est heureux que le président Franklin Roosevelt n’avait pas décidé d’attribuer ce phénomène au réchauffement climatique ni salué la baisse d’activité industrielle (et des émissions afférentes de CO2) associée à la grande dépression, car il n’y aurait pas eu de New Deal.
Le comité d’action politique de l’économiste américain Lyndon LaRouche (LPAC) a fait campagne sans relâche depuis cinq ans en faveur d’un vaste projet de gestion hydraulique à l’échelle du continent nord-américain datant de l’époque de Kennedy : l’Alliance nord-américaine pour l’eau et l’électricité (NAWAPA). Ce projet vise à amener l’eau de l’Alaska et du nord-ouest du Canada vers les Etats de l’ouest aujourd’hui desséchés, et à augmenter de 20 % la quantité d’eau douce disponible au niveau national.
S’il avait été entrepris dès sa conception dans les années soixante, NAWAPA aurait empêché la sécheresse actuelle. En outre, il aurait « modifié » le climat en faisant verdir le désert et en accroissant les précipitations et le débit d’eau.
[1] Série de tempêtes de poussière qui a touché, pendant près d’une décennie, la région des Grandes Plaines aux États-Unis et au Canada lors de la grande dépression.
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