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Attaque chimique en Syrie : Obama savait que c’était faux !

Seymour Hersh, journaliste d’investigation et auteur reconnu sur la scène internationale, accuse l’administration Obama d’avoir choisi ce qui l’arrangeait dans les rapports qui lui ont été soumis par les renseignements américains, en prétendant que le gouvernement syrien de Bachar Al-Assad avait tué plus de 1400 de ses propres citoyens dans une attaque au gaz sarin à Ghouta le 21 août dernier.

Hersh cite non seulement des sources publiques, mais également des discussions avec des responsables militaires et du renseignement, ainsi qu’un rapport de quatre pages qui avait été envoyé en juin 2013 au directeur adjoint de l’Agence du renseignement militaire, la DIA. Ce rapport montrait comment l’organisation djihadiste du Front al-Nosra, la filiale officielle d’al-Qaïda en Syrie soutenue par le gouvernement saoudien, était en mesure de fabriquer du gaz sarin.

Dans un article intitulé « Le gaz sarin de qui ? » publié le 9 décembre dans la London Review of Books, Hersh affirme :

Le président n’a pas dit toute la vérité (…) lorsqu’il a tenté de convaincre que Bachar al-Assad était responsable de l’attaque chimique du 21 août. (…) Dans certains cas, il a omis des renseignements importants, et dans d’autres cas il a présenté des suppositions comme des faits. Encore plus important, il n’a pas voulu reconnaître quelque chose que connaissait la communauté du renseignement américain : que l’armée syrienne n’est pas la seule partie impliquée dans la guerre civile à avoir accès au gaz sarin, l’agent qui avait été utilisé dans l’attaque à la roquette, selon les conclusions d’une étude des Nations unies qui n’a toutefois pas établi les responsabilités. Dans les mois précédant l’attaque, les agences américaines de renseignement avaient produit une série de rapports hautement confidentiels (…) montrant que le Front al-Nosra, un groupe djihadiste affilié à al-Qaïda, avait acquis la maîtrise des méthodes de fabrication du gaz sarin et pouvait en produire en grande quantité. Lorsque l’attaque a eu lieu, al-Nosra aurait dû être soupçonné, mais l’administration n’a retenu que les renseignements lui permettant de justifier une attaque contre Assad.

La Maison blanche a immédiatement démenti les accusations de Hersh. D’une façon qui rapelle les mensonges de Susan Rice au lendemain de l’attaque du 11 septembre 2012 contre le consulat de Benghazi en Libye, Shawn Turner, le porte-parole du Bureau du directeur du Renseignement national (cité dans l’article de Hersh), a insisté lundi après la publication de l’article :

Les renseignements montrent clairement que le régime d’Assad et seulement lui pouvait avoir été responsable de l’attaque à l’arme chimique du 21 août. L’idée selon laquelle il y aurait eu une tentative de supprimer des renseignements sur une autre possibilité inexistante est tout simplement fausse.

L’article de Hersh a été favorablement accueilli par les milieux militaires qui avaient remis en cause les déclarations d’Obama sur le gaz sarin. Patrick Lang, un colonel à la retraite qui avait signé une tribune libre sommant Obama de ne pas accepter les accusations habituelles contre Al-Assad, a commenté le 9 décembre sur son blog : « Hersh est un ami et je partage son opinion et les conclusions de son analyse sur cette question. » D’autres commentaires sur ce blog félicitent Hersh pour la grande précision de sa description du processus par lequel sont traités les renseignements sur la Syrie, y compris ce qui n’est pas pris en compte.

Dans une interview accordée au Guardian de Londres, Hersh fait remarquer que la plupart des responsables des grandes salles de rédaction américaines devraient être congédiés pour avoir relayé les mensonges de la Maison Blanche. « C’est pathétique, ils sont plus qu’obséquieux, ils ont peur de s’en prendre à ce type [Obama] », a-t-il déclaré.

Autre élément important dans cette histoire : tant le Washington Post que le New Yorker, l’ancienne publication pour laquelle écrivait Hersh, ont refusé de publier l’article. Un responsable de haut niveau a confié à Jeffrey Steinberg de l’Executive Intelligence Review (EIR), que dès qu’elle a pris connaissance de l’article de Hersh, la Maison Blanche a fait pression sur la presse américaine. Seule la London Review of Books a accepté de le publier, après un mois de délai.

Ce même responsable a expliqué que les militaires et autres responsables du renseignement américain, excédés (et inquiets) de voir le groupe Obama-Suzan Rice-Valerie Jarrett dominer le processus de décision en matière de sécurité nationale, ont agi à travers Hersh pour s’assurer que ces derniers ne sabotent pas les négociations en cours avec l’Iran. Leur volonté, a souligné avec insistance ce responsable, est de forcer Obama et Rice à réintégrer le secrétaire à la Défense Chuck Hagel et le général Martin Dempsey, chef d’état-major de l’armée américaine, aux négociations avec les Iraniens.

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  • petite souris • 12/12/2013 - 22:47

    Le mensonge est une arme de manipulation massive en vue de la destruction des état - nation !
    Le mensonge est la branche sur laquelle s’appuient nozélites/marionnettes
    ...........
    Qui va la scier ?

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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