Comme plus de 500 partis politiques du monde entier, une délégation de S&P a assisté à distance au sommet du PCC organisé le 6 juillet dernier autour du thème « Bien-être des peuples et la responsabilité des partis politiques ».
Messages de Jacques Cheminade
à l’occasion du Centenaire du PCC
- ITW avec Xinhua (14 juillet)Le Parti communiste chinois a accompli en cent ans plus que tous les autres partis au monde dans l’histoire de l’humanité.
- ITW à Xinhua :L’amour pour le peuple fait la force des communistes chinois, selon un chef de parti français
- ITW à Mandarin TV : Regard de Jacques Cheminade sur le PCC - :
- ITW Dragon TV Shanghai : Déclaration de Jacques Cheminade sur le centenaire du PCC avec les partis politiques
- 100 ans du PCC -Quel avenir avec la Chine ?. Eclairage de Jacques Cheminade
- -* Félicitations de Jacques Cheminade pour le centième anniversaire du PCC :
S&P au Sommet du PCC
avec des partis politiques du monde
Oublions tout le mal que les Etats-Unis et leurs médias répandent sur le Parti communiste chinois (PCC) et la Chine, et plongeons-nous sur ce que sont vraiment ce grand pays et son Parti !
Le 6 juillet, le Président Xi Jinping a réuni un Sommet entre le Parti Communiste Chinois et des partis politiques de plus de 160 pays, sur le thème : « Bien-être des peuples et la responsabilité des partis politiques ». En pleine crise, le modèle de ce pays qui vient d’éliminer la pauvreté extrême intéresse de plus en plus de monde.
Si nos pays du G7 croulent toujours sous le poids de la crise économique et sanitaire, le 6 juillet, le président Xi Jinping a lancé un vaste défi aux partis politiques du monde : en finir avec la pauvreté sur cette planète ! Et contrairement à l’époque révolue où seuls les partis communistes étaient invités, ce sommet accueillit de nombreux courants politiques qui, comme S&P, sont soucieux avant tout de créer les conditions d’une vie meilleure pour leur peuple. 21 chefs de partis, pour la plupart aux responsabilités, ont pris la parole après Xi Jinping, dont le russe Medvedev, le pakistanais Imran Kahn ou encore l’argentin Alberto Fernandez. Avec Jacques Cheminade, une délégation de S & P a participé à ce dialogue.
Vœux pieux, comme on entends souvent dire dans notre partie du monde ? La grande différence entre « nos » pays et la Chine, est le volontarisme au service du peuple qui caractérise le PCC et qui est malheureusement introuvable en Occident. C’est en 1979 que Deng Xiaoping a fixé à son pays le défi d’en finir avec la pauvreté extrême, en 2021, date du premier centenaire de la fondation du Parti communiste. Eh bien, suite à ce que Xi Jinping appelle « de luttes héroïques et opiniâtres », en 2021, la Chine a bel et bien atteint le stade de la « moyenne aisance » !
Avec une espérance de vie qui est passée de 35 ans en 1950 à 77 ans et demi aujourd’hui, et une hausse du revenu annuel de 195 dollars par habitant en 1980 à 11 000 dollars aujourd’hui, il s’agit là, a déclaré Jacques Cheminade, « de la révolution sociale la plus profonde de l’histoire ».
Le 6 juillet, le président Xi a présenté la méthode de la Chine pour y arriver et s’est dit prêt à aider d’autres à atteindre les mêmes objectifs. Il a aussi rappelé aux participants du Sommet des partis politiques quelques grands principes essentiels, a commencer par celui-ci : « L’espèce humaine est une communauté intégrée et face à des défis communs, aucun individu ni pays ne peut les affronter seul. »
Nous vivons des « temps qui exigent une grande architecture et une grande vision », fondées sur cette idée : si « du point de vue de ‘mon pays d’abord’, le monde est un endroit exigu et surpeuplé où la concurrence est féroce, vu sous l’angle d’une communauté mondiale partageant un même avenir, le monde devient un vaste endroit, plein d’opportunités de coopération ».
Même toit ou même moule ?
Est-ce à dire qu’on va tous se fondre dans un même moule ? Pour Xi Jinping, au contraire, « Les peuples ont le droit de choisir leur propre voie au développement et leur modèle ». Quant à savoir « si un pays est démocratique ou non, ce jugement doit être fait par son propre peuple et non par une poignée d’autres ». Il a également mis en garde contre des « manipulations politiques visant à saboter le développement d’autres pays (…) Nous devons permettre à tous les pays d’accroître leur coopération pour le développement et veiller à ce que les fruits du développement soient partagés par tous ».
Le socialisme aux couleurs de la Chine
Quant à la Chine d’aujourd’hui, on ne peut rien comprendre à son modèle si on ne se plonge pas dans le Socialisme aux couleurs de la Chine. Suite à la terrible humiliation des guerres de l’Opium et au dépeçage du pays par les Occidentaux, les Chinois n’ont cessé d’agir pour rétablir la Chine dans sa stature de civilisation la plus ancienne ayant été le plus souvent aux avants postes du progrès dans le monde. C’est le Parti communiste qui, à partir de 1949, va piloter ce processus de renouvellement de la nation chinoise, de façon pragmatique et à l’aide des idéaux marxistes sinisés (partant de la réalité chinoise), et gardant toujours dans le rétroviseur les grands accomplissements de la Chine millénaire. Sait-on, par exemple, que sous les Han, les Tang et les Song notamment, la Chine a connu de vastes révolutions scientifiques, industrielles et agricoles, comparables à nos 30 Glorieuses, grâce à la créativité et aux innovations techniques de ses habitants ?
C’est dans cet élan de 1949 que la Chine a atteint en 2021 l’objectif de la « moyenne aisance » ou Xiaokang, en Chinois. Désormais, la Chine entreprend son deuxième objectif, celui de devenir un grand pays socialiste, beau, moderne, prospère, démocratique, harmonieux et hautement civilisé, d’ici 2049, pour le centenaire de la création de la République populaire de Chine.
Sait-on cependant que le mot Xiaokang nous vient du Livre des Rites, grand classique du confucianisme qui remonte à la dynastie Zhou, il y a 2500 ans ? Confucius, on le sait, prônait la bienveillance universelle. Le Xiaokang est décrit dans ce Livre des Rites comme l’étape préliminaire à l’harmonie complète, le Datong. Objectifs qui ne se réduisent pas à l’économique. Dans la première étape, l’individu a ce qu’il faut pour vivre et peut aussi assurer moralement le bien de ses proches ; dans la deuxième, non seulement il vit mieux, mais il est plus sage, plus apte à prendre la responsabilité de tous et de toute la nation.
Avouez qu’on est loin des clichés qui empoisonnent la presse occidentale. Bon vent à la Chine !
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