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Les attaques contre le rouble provoquent un débat sur Glass-Steagall

Elvira Nabioullina, gouverneur de la Banque centrale de Russie.
Elvira Nabioullina, gouverneur de la Banque centrale de Russie.
Crédit : lecourrierderussie.com

La politique des sanctions et l’intense guerre financière menée par les Occidentaux contre la Russie a provoqué ces derniers jours un débat utile sur les changements nécessaires devant être apportés au système bancaire et au fonctionnement de la Banque centrale russe.

Si l’académicien Sergei Glazïev, un conseiller du président Poutine pour les questions liées à l’intégration eurasiatique, continue à critiquer les actes de la Banque centrale et demande la mise en place de contrôles sur les capitaux, d’autres voix commencent à se rallier à lui, comme l’influent économiste Mikhail Delyagine, un ancien conseiller présidentiel.

Ce dernier a lancé le débat sur Glass-Steagall, en déclarant dans un interview à la radio Govorit Moskva que la Russie se porterait mieux si la Banque centrale avait adopté la séparation stricte entre les activités spéculatives et l’activité économique réelle des banques russes.

Quelques jours plus tôt, à l’occasion de son voyage à Beijing dans le cadre du sommet de l’APEC, Poutine avait déclaré que la chute du rouble était le résultat de la spéculation financière plutôt que d’une faiblesse inhérente à l’économie russe. Le rouble, qui s’était maintenu au taux de 30 pour un dollar depuis plusieurs années, est tombé de 32 en janvier à 47 cette semaine, soit une chute de quelque 30 %. Un peu plus tôt en novembre, il avait même chuté de 10 % en deux jours.

Au cœur des facteurs « géopolitiques » comme les sanctions occidentales contre la Russie, c’est à l’effondrement du prix du baril de pétrole à 81 dollars qu’il faut attribuer la chute du rouble. Le budget de l’État fédéral prévoyait un prix de 100 dollars en 2014 et de 104 dollars pour la période 2015-2017. Les « rumeurs » sur le rôle de l’Arabie saoudite dans cette chute ont été tellement intenses que le ministre du Pétrole saoudien Ali Naimi a dû formellement démentir, dans une déclaration au Telegraph de Londres, que son pays était impliqué dans une opération visant à provoquer la faillite de la Russie.

Après avoir dépensé 30 milliards de dollars pour défendre le rouble, le gouverneur de la banque centrale Elvira Nabioullina a annoncé le 10 novembre avoir fixé un cap sur ce type d’interventions, et qu’elle laisserait flotter le rouble par rapport au panier dollar-euro. Elle a également fixé une limite sur l’apport de liquidité de la Banque centrale russe à l’intention des banques commerciales, puisque

ces injections n’ont malheureusement pas été, a-t-elle déclaré, utilisées seulement pour financer l’économie, mais aussi pour ’’leurs jeux’’ sur les marchés des devises.

Nabioullina est une monétariste conventionnelle, mariée au directeur de la très libérale Ecole de haute économie, bien qu’elle se soit ralliée plus tôt cette année au ministre de l’Economie Alexeï Oulioukaïev pour prôner un programme de dépenses publiques pour « stimuler » l’économie, contre la ligne dure et austère défendue par le ministère des Finances.

Glazïev avait attaqué avec persistance, dans des déclaration récentes, la politique de la Banque centrale russe ; et Delyagine a donc renchéri en accusant Nabioullina le 12 novembre de s’être laissée jouer par les spéculateurs. Discutant de ses faiblesses dans le cadre d’une politique alternative possible, en l’occurrence une séparation bancaire selon le principe de Glass-Steagall, il a expliqué :

Si Mme Nabioullina avait changé la règle du jeu un tout petit peu, comme il était entièrement dans son pouvoir de le faire, en augmentant les réserves obligatoires et en introduisant des niveaux de réserve différents pour les opérations spéculatives et les opérations ordinaires [associées à l’économie réelle] elle aurait ainsi, à toute fin pratique, été en mesure d’obtenir quelque chose d’analogue à la "loi Glass-Steagall" (qui aurait d’ailleurs pu être adoptée sans difficulté à la Douma), où l’argent destiné à l’investissement et celui destiné à la spéculation sont séparés. (…) Mais elle a agi de façon complètement différente. Étant, voyez-nous, une étudiante de niveau A+ [sous-entendu une économiste brillante mais conventionnelle, comme nos diplômés de l’ENA et des HEC ici en France], elle a publié des instructions annonçant ce que la Banque de Russie ferait en fonction des circonstances. Cela a donné lieu à une attaque spéculative (…) car les spéculateurs savaient d’avance et avec une précision absolue ce qui allait arriver.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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