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Réunion ministérielle de l’ESA à Naples : Retrouver une grande ambition spatiale grâce à ExoMars

Les ministres en charge de l’espace des 20 Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) se réuniront à Naples, en Italie, les 20 et 21 novembre prochains pour décider des objectifs et priorités de l’Europe spatiale.

Aux Etats-Unis, en dépit du succès retentissant de la sonde Curiosity (MSL), le président Barack Obama a brutalement amputé le budget de la NASA, à tel point que l’agence américaine a annulé sa participation au programme européen ExoMars.

Dans ce contexte, l’Europe, au lieu de céder à son tour aux démons de l’austérité et du pessimisme, peut et doit saisir l’occasion pour enfin jouer un rôle d’inspirateur dans ce domaine.

En dehors des retombées scientifiques, c’est également notre avenir économique qui se joue. Si l’informatique et la robotique, deux enfants du programme Apollo, ont libéré des milliers de travailleurs de tâches répétitives et peu épanouissantes, ces derniers doivent aujourd’hui, suite à des formations appropriées, retrouver des emplois qualifiés et bien rémunérées dans les industries naissantes, en particulier le secteur spatial.

D’ailleurs, le PDG du Centre national des études spatiales (CNES), Yannick d’Escatha vient de rappeler à quel point l’industrie spatiale est devenue incontournable. « Il s’agit par ailleurs d’un investissement très rentable. Chaque euro investi dans les infrastructures spatiales rapporte environ 20 euros dans l’économie. C’est donc un investissement particulièrement générateur de croissance, d’autant que les applications spatiales sont foisonnantes ».

Ariane 5 ME ou Ariane 6 ?

A Naples se jouera d’abord le sort du futur lanceur européen. Comme Jacques Cheminade l’avait indiqué lors de sa campagne présidentielle, ce n’est que dans le cadre d’une politique de crédit productif public qu’on pourrait changer la donne : notre politique spatiale doit pouvoir s’affranchir de la dictature des prérogatives budgétaires qui conduisent souvent à déshabiller Pierre pour habiller Paul. C’est le souci du futur, et non pas la contrainte budgétaire, qui doit dicter nos choix ici et maintenant en termes de politique spatiale.

Ainsi, il serait absurde que le sommet se polarise sur le choix entre Ariane 5 ME et Ariane 6, alors que les deux projets sont parfaitement nécessaires et complémentaires ! Sans horizon clair à long terme, et avec des budgets menacés, chacun est tenté de jouer sa propre musique. La France regarde ses propres intérêts et l’Allemagne, très friande de perfectionner son secteur robotique, envisage même de financer toute seule son projet Moon lander destiné à explorer le pôle sud de la Lune.

Cap sur Mars

Pourtant, nos chercheurs et scientifiques ont balisé depuis longtemps l’enchaînement des étapes à franchir.

Alors que nos média se moquaient de Jacques Cheminade lorsqu’il l’abordait pendant sa campagne présidentielle, l’ESA avait adopté dès 2001 le programme « Aurora », dont la finalité première est de développer en Europe les technologies nécessaires et les compétences pour arriver in fine à une exploration humaine de Mars.

Ce programme a plusieurs composantes. Après une phase d’exploration scientifique très poussée (ExoMars) le programme prévoit deux missions de retour d’échantillons martiens (Mars Sample Return), un avant-poste robotique sur Mars, une nouvelle mission habitée vers la Lune (2020-2025) et une mission habitée sur Mars (2025-2030).

Ensuite, en 2007, dans leur « Global Exploration Strategy (GES) », les représentants des quatorze plus grandes agences spatiales [1] avaient repris cette perspective. Chose remarquable, on y trouve l’esquisse détaillée d’une coopération internationale au bénéfice de tous, un véritable avant-projet pour l’Initiative de défense de la terre (IDT).

Les recommandations de l’ESSC

Aujourd’hui, c’est le prestigieux Comité européen des sciences spatiales (ESSC) de la Fondation européenne de la science basée à Strasbourg qui, dans sa note du 26 septembre 2012 destinée aux participants du sommet de Naples, «  recommande que l’Europe joue un rôle majeur dans le développement du GES ».

En résumé, l’ESSC estime que l’ESA peut jouer un rôle de premier plan :

1) « En soutenant le programme ExoMars comme sa contribution au GES » considéré comme un pas positif dans la direction d’un programme de retour d’échantillons martiens.

2) En participant à l’élaboration « d’atterrisseurs en direction de la Lune et des astéroïdes ».

3) En « mettant à profit son expérience dans le domaine des vols habités, notamment sa participation à la station spatiale internationale, en vue de vols spatiaux habités futurs ».

Au-delà du chèque français

En juillet, Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chargée des questions spatiales, avait expliqué aux députés qu’elle avait trouvé en arrivant une ardoise de 45 millions d’euro à l’égard de l’ESA, autant d’argent que cette dernière ne pouvait plus redistribuer aux chercheurs français !

Pour rétablir la situation, le gouvernement a décidé d’augmenter le financement du Centre national des études spatiales (CNES) qui passe de 1,398 milliard d’euros en 2012 à 1,413 milliards en 2013. Grâce à cette somme, le CNES augmentera la participation française à l’ESA qui est portée à 799 millions d’euros (budget total de l’ESA : 4 milliards d’euros).

C’est une première preuve de l’intérêt de la France pour l’espace, bien que toujours très insuffisant par rapport au double défi que nous lance l’histoire : celui de recréer un système financier capable d’engendrer un avenir à nos enfants et celui d’organiser, comme alternative à la menace de guerre qui nous guette, une coopération internationale au service des objectifs communs de l’humanité.


[1En ordre alphabétique : ASI (Italie), BSNC (Royaume Uni), CNES (France), CNSA (Chine), CSA (Canada), CSIRO (Australie), DLR (Allemagne), ESA (Agence spatiale européenne), ISRO (Inde), JAXA (Japan), KARI (République de Corée), NASA (Etats-Unis) ; NSAU (Ukraine) et Roscosmos (Russie).

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  • petite souris • 28/10/2012 - 01:08

    .... c’est un début dans la continuité !!!!!
    les petits ruisseaux font les grands fleuves
    Bien sûr ce n’est pas suffisant pour créer le dynamisme nécessaire, il nous faut donc continuer ce beau combat des idées pour le futur et le bien commun .............

    Répondre à ce message

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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
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Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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