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Réforme bancaire : Britanniques et Allemands moins dociles que les Français ?

Alors qu’en France, diverses voix se lèvent pour exiger un « durcissement » de la non-réforme bancaire de Moscovici, les autorités britanniques et allemandes espèrent, en sortant le bâton, discipliner quelques fauves de la City de Londres et de Francfort.

Alors que le Royaume-Uni, avec le rapport de la Commission Vickers, s’endormait sur le coussin confortable d’une réforme bancaire se limitant à une simple clôture (ring-fencing) des activités de la banque de dépôts, après le scandale du Liborgate et les malversations de Barclays, le ton vient brusquement de monter de plusieurs crans.

Sous la pression d’une opinion publique qui ne supporte plus de payer pour les frasques de quelques traders en délire, George Osborne, le chancelier de l’échiquier (ministre des Finances), a choisi un lieu hautement symbolique pour prononcer son discours : les locaux de la banque d’investissement américaine J.P.Morgan à Bornemouth dans le sud de l’Angleterre.

Le ministre a annoncé qu’il allait introduire une loi permettant d’« électrifier » la clôture qui sépare, sous un même toit, les activités normales de la banque et les opérations hautement spéculatives.

Il faut croire que c’est la fin de la récré. Osborne s’est voulu menaçant : « Mon message aux banques est clair : si une banque enfreint les règles, les régulateurs du Trésor auront le pouvoir de démanteler complètement, de séparer complètement [ses activités], pas seulement de les isoler. Pour utiliser le jargon, nous électrifions la ligne de séparation », a-t-il précisé.

Un analyste du Crédit Suisse, cité dans le Daily Telegraph, a déclaré sous couvert d’anonymat que cette loi risque de décrédibiliser les banques « universelles » et qu’elle est bien plus sévère que les régulations promues par les départements du Trésor dans différents pays européens, tous enclins à fabriquer une espèce de « Liikanen allégé », en référence aux propositions du groupe européen d’experts de haut niveau présidé par le gouverneur de la banque nationale finlandaise, Erkki Liikanen.

Pour Ed Ball, le ministre des Finances du cabinet fantôme travailliste, la réforme défendue par Osborne ne va pas assez loin. « Au-delà des effets de manches et avec toutes les reculades qu’il a dû accepter, George Osborne est encore très loin de la réforme radicale des banques dont nous avons besoin. »

D’après Radio France internationale, le gouvernement allemand prépare lui aussi une loi qui prévoit des peines de prison pour les banquiers qui font prendre des risques excessifs aux épargnants. Dommage que Dexia ne soit pas une banque allemande... Si la loi est votée, un banquier pourra encourir jusqu’à cinq ans de prison s’il a pris des risques inconsidérés, mettant en danger l’institution financière qui l’emploie. Le gouvernement allemand prépare aussi une loi qui vise à isoler les activités des traders – jugées les plus dangereuses – des activités liées aux dépôts des épargnants.

En France, cité dans Libération, Olivier Berruyer, actuaire et militant d’une séparation stricte des banques (retour au Glass-Steagall Act), constate que « les Anglais donnent l’exemple de ce que peut faire une vraie démocratie (…) Malgré le poids de la City, le Parlement britannique a fait un vrai travail, en auditionnant 185 personnes. A côté, la commission des finances de l’Assemblée nationale n’a invité que 9 personnes. C’est ridicule. »

Signez sans tarder l’Appel à un Glass-Steagall global

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  • Eric • 06/02/2013 - 20:35

    "En France, cité dans Libération, Olivier Berruyer, actuaire et militant d’une séparation stricte des banques (retour au Glass-Steagall Act), constate que « les Anglais donnent l’exemple de ce que peut faire une vraie démocratie."
    La Grande-Bretagne n’est pas "une vraie démocratie" mais un gouvernement faussement représentatif, comme tous les pays occidentaux. Si la Grande-Bretagne était une démocratie, le Glass-Steagall Act n’aurait jamais été abrogé dans ce pays.

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
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Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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