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Recette britannique : pour dépeupler la planète, commençons par les agriculteurs

La dérégulation des marchés agricoles, imposée par les mêmes cartels financiers qui promeuvent, sous prétexte d’une lutte contre le « réchauffement climatique », une forte réduction démographique, finit par créer les conditions où faute de producteurs dans le domaine agro-alimentaire, les pénuries alimentaires « feront le sale boulot ».

Selon les comptes prévisionnels de la nation, publiés par l’INSEE, le revenu des agriculteurs opère une chute de 32% en 2009 après avoir reculé de 20% en 2008, revenant ainsi à son niveau de 1993. Parlant de cette Annus Horribilis, Bruno Le Maire reconnaît qu’il s’agit « de la crise la plus grave que l’agriculture ait connue depuis une trentaine d’années ».

De façon unanime, les acteurs du secteur ont fait part lundi de leur inquiétude. Le syndicat majoritaire, la FNSEA, fait état d’une « situation désespérée », tandis que les Chambres d’agriculture évoquent « un effondrement annoncé ». Pour la Confédération paysanne, « les paysans sont au bord du gouffre » et la Coordination Rurale (CR) parle d’un « bilan consternant ».

Pourtant, à l’exception des engrais, les charges étaient à la baisse. Cependant, ni la baisse de 35% du fioul domestique, ni le maintien des 2,5 milliards d’euros de subventions aux produits n’ont pu compenser l’effondrement des prix de vente. Toutes les productions sont concernées. Au premier rang les éleveurs laitiers, qui voient leur revenus nets chuter de 54%, les producteurs de fruits (-53%), les céréaliers (-51%), les éleveurs de bovins (-42%), les horticulteurs (-34%) et les maraîchers (-32%) sans oublier les vins AOC (-8%). « Cette situation se retrouve dans tous les grands pays agricoles, dans l’UE comme aux Etats-Unis » souligne le ministère de l’Agriculture.

Par conséquent, si rien n’est fait pour changer la donne, un tiers des exploitations agricoles risquent de mettre la clef sous la porte. « Avec 14600 euros de revenu moyen par exploitation contre 22 500 euros en 2007, cela veut dire qu’il existe des situations encore plus catastrophiques, où le revenu est nul voire négatif. Cela concerne un tiers des exploitations », déplore Guy Vasseur, vice-président de l’Association permanente des chambres d’agriculture.

« La dégradation du revenu agricole est insupportable pour les agriculteurs et incompréhensible pour les consommateurs. Cette situation n’est plus tenable, elle démontre une fois de plus l’impérieuse nécessité d’une politique agricole et alimentaire forte et régulatrice. L’agriculture ne trouvera pas son salut dans l’OMC. Il faut sortir de cette impasse et bâtir une nouvelle régulation alimentaire mondiale », a déclaré pour sa part Luc Guyau, Président des Chambres d’agriculture.

Dans ce sens, Bruno Le Maire vient de réunir à Paris, le 10 décembre, un « G-22 » réunissant tous les ministres de l’Agriculture des pays membres de l’UE (sauf les maniaques du libre-échange : Grande-Bretagne, Danemark, Suède, Pays-Bas et Malte). Il s’agissait de discuter de l’avenir de la Politique agricole commune (PAC) avant sa révision en 2013.

Sans briser avec le paradigme frauduleux d’une écologie anti-humaine, les participants affirment dans « l’Appel de Paris » que « Face au changement climatique, à l’insécurité politique et alimentaire mondiale, à la volatilité des cours mondiaux et à la recrudescence des crises sanitaires, seule une politique publique ambitieuse, conduite à l’échelle du continent et avec des ressources adaptées peut garantir l’indépendance de l’Europe ».

Bruno Le Maire, qui présidait le sommet, a précisé que le groupe s’opposait aux coupes drastiques de la PAC exigées par la Commission européenne. Cette dernière veut réduire le budget de la PAC au profit de « l’innovation, le climat et l’énergie » (c’est-à-dire : au profit de l’énergie solaire et l’éolien dont la rentabilité se résume à la spéculation boursière). « Nous ne pouvons pas prendre comme idée du départ de réduire le budget de la PAC de 30 à 40% » affirmait Le Maire en référence au document de la Commission.

En son temps, le général De Gaulle l’avait parfaitement compris : le choix de l’Europe se résume en gros à choisir entre mourir de faim, où expulser les Britanniques et leur Commonwealth de l’UE.


Vidéo : l’agriculture avec les yeux du futur
Article : La PAC, ce grand combat contre l’Empire britannique


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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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