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Le rapport annuel de la BRI rejette le Glass-Steagall et prône l’austérité et le bail-in pour tous

La Banque des règlements internationaux (BRI), qui avait donné l’ordre en 2009 de préparer les méthodes de « résolution » bancaire par renflouement interne (bail-in), et qui est présidé aujourd’hui par le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, a publié hier son 83ème rapport annuel, appelant à mettre fin aux politiques d’assouplissement quantitatif des banques centrales et à inaugurer une nouvelle ère.

Prétendant que le pire de la crise [bancaire] est derrière nous, elle affirme qu’« il faut mettre en œuvre les réformes économiques et financières nécessaires au retour d’une véritable croissance », ce qui signifie encore plus d’austérité, sauf qu’elle devra être accompagnée dorénavant par les renflouements internes (bail-in) et non plus externes (bail-out).

En ligne de mire, l’accroissement des dettes publiques, des entreprises et des ménages qui, reconnaît-elle, a connu une hausse de plus de 33 000 milliards de dollars (soit 40 % du PIB) depuis les renflouements « externes » effectué aux dépens du contribuables au lendemain de la crise de 2007-2008.

Quel type de réformes économiques et financières ?

Réponse : encore plus de libre-échange, tant au niveau des produits que des services, en « faisant tomber les barrières au commerce et à l’investissement international » (avec un appel à peine voilé au Traité de libre-échange transatlantique) ; se débarrasser des « rigidités structurelles du marché du travail » en éliminant les protections contre les licenciements et en coupant les salaires ; et faire des « ajustements fiscaux significatifs » en réduisant les « dépenses liées au vieillissement », c’est à dire en coupant dans les retraites et les soins de santé aux plus âgés.

Surtout pas Glass-Steagall !

Pour que le système financier soit « plus résilient », affirme le rapport, il suffit que les banques continuent à « renforcer leur capital », « réparer leur bilan » et rétablir leur « profitabilité ».

Tout en prenant soin de ne pas mentionner le terme honnis de Glass-Steagall, la BRI mentionne l’existence de certaines initiatives dans divers pays pour séparer les activité commerciales des activités de marché au sein d’une même entité, dans le but « de prévenir que la culture agressive de prise de risque des banquiers d’investissement ne vienne infecter le secteur plus apparenté au service publique des activités commerciales », et de « réduire l’aléa moral ».

Elle balaie toutefois d’un revers de la main ces arguments en faveur de Glass-Steagall et plusieurs autres, dont celui lié à la taille des banques, sous prétexte qu’elle craint que « ces initiatives n’aient des implications non seulement pour les business models des banques universelles mais aussi pour l’efficacité des règles prudentielles globales, dans la mesure où elles pourraient interagir avec les normes de régulation internationale ». Elle ajoute : « Des restrictions dans la structure des banques peuvent soutenir la stabilité des firmes au niveau individuel, mais leurs bienfaits (et leur efficacité) sont moins clairs pour le système dans son ensemble ».

Comment prévenir que la « culture agressive de prise de risque de certains banquiers d’investissement » ne viennent ruiner tout le système ? Facile ! Il suffit de réduire les bruits statistiques dans l’estimation des risques ! Il fallait y penser !

Visiblement pas convaincue de l’efficacité de ses « normes prudentielles » et après avoir rejeté Glass-Steagall même dans ses formes les plus édulcorées discutées dans certains parlements dans le monde, la BRI revient, pour le cas où une banque de taille systémique viendrait à menacer le système financier global, sur son obsession pour le bail in. En fait, elle va même jusqu’à se demander si les « différences nationales dans la régulation structurelle [séparation bancaire] ne viendraient pas compliquer la supervision et la résolution [bail in] des banques actives à l’échelle internationale ». Traduction : Glass-Steagall serait une menace à ses plans de spoliation de l’argent des épargnants.

Ainsi, elle appelle tous les pays « à adopter des lois pour permettre une résolution efficace des banques d’importance systémique globale et autres banques actives à l’échelle internationale », sur le modèle proposé par son Conseil de stabilité financière en 2011.

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  • petite souris • 26/06/2013 - 00:02

    la monnaie a plus de valeur que l’homme !
    ceux qui agissent dans ce sens sont des monstres pas des hommes .........

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

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Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

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