Une équipe de 59 scientifiques de 9 pays est arrivée à la conclusion, après avoir étudié les données liées à la météorite de Tcheliabinsk de février dernier, que le risque d’un impact d’astéroïde d’une taille de 20 à 30 mètres de diamètre avec la Terre est plus élevé que celui admis jusqu’ici.
Le Dr Bill Cooke, du Centre des vols spatiaux Marshall de la Nasa, a déclaré, en référence à deux articles publiés cette semaine dans les revues Nature et Science, qu’après avoir étudié de plus près les impacts sur Terre des dernières décennies, il semble que le nombre d’impacts d’objets de la classe d’1 kilotonne « soit plus élevé que ce qu’indiquait la surveillance [astronomique des objets géocroiseurs]. »
On estime qu’il pourrait y avoir jusqu’à sept fois plus d’astéroïdes de la taille de celle de Tcheliabinsk que ce qu’on a calculé selon les modèles actuels, même si le chercheur Paul Chodas affirme prudemment que les chiffres avancés dans l’article pourraient être « surestimés ».
« Avec quelle fréquence attendriez-vous un événement du type de Tcheliabinsk ? », lui a-t-on demandé. Chodas a répondu qu’ « avant Tcheliabinsk, je dirais un par siècle, s’il en existe 3 à 4 millions », avant de concéder que le nombre d’impacts pourrait « raisonnablement » être 3 plus grand que que ce qui avait été prédit jusqu’ici.
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