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Paris-Riyad-Tel Aviv

Pourquoi la France a vendu son âme aux diables

La décision prise en septembre dernier par les Etats-Unis de mettre fin à leur tentative de chasser Bachar al-Assad du pouvoir en Syrie, et de relancer les pourparlers avec la Russie pour une paix négociée entre le régime syrien et l’opposition, a provoqué la fureur de l’Arabie saoudite, d’Israël et de la France. L’ouverture, dans le même élan, du dialogue entre le groupe P5 +1 (Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne) et l’Iran n’a fait qu’aggraver les choses.

Fureur de l’Arabie saoudite, wahhabite, contre le refus des Etats-Unis de bombarder ses ennemis chiites en Syrie, fureur partagée par Netanyahou contre les Américains qui ne l’autorisent pas à bombarder son ennemi islamique, l’Iran. Quant à la France, le besoin d’aller à la Mecque pour assurer sa survie financière l’encanaille. Et sous l’influence des Sarkozy, Kouchner, BHL et autres Fabius, sa diplomatie devenue néoconservatrice se met au service, non des intérêts d’Israël mais de l’extrémisme de Netanyahou.

Les armées du Prince Bandar

Au cœur de la menace d’une nouvelle guerre mondiale se trouve l’armée des djihadistes pouvant être déployée par l’Arabie saoudite, et notamment par son chef des services de renseignement le Prince Bandar bin Sultan, pour déstabiliser des pays à coup d’attentats, voitures piégées, assassinats politiques, manipulation de conflits « confessionnels » et distribution massive de fonds. Rappelons qui est Bandar bin Sultan. Ambassadeur d’Arabie saoudite aux Etats-Unis en septembre 2001, il est soupçonné par un rapport d’enquête du Congrès américain d’avoir prêté main forte aux attentats (voir ici).

Mais l’odeur de poudre que dégage le Prince date de bien avant. En 1986, il concluait avec Margaret Thatcher l’accord al-Yamamah, qui engageait l’Arabie saoudite à livrer du pétrole brut au Royaume-Uni contre l’achat d’armes à la compagnie BAE Systems. Les énormes rétro-commissions générées par ces contrats ont permis à Bandar d’alimenter un fonds utilisé pour déstabiliser les ennemis des factions impériales anglo-américaines et saoudiennes. Rappelons que le Prince Bandar était considéré par la famille Bush comme un des leurs !

Liban, le cadeau empoisonné de la France et l’Arabie saoudite

Depuis la réouverture des pourparlers russo-américains sur la crise syrienne, le trio Paris-Ryad-Tel Aviv fait tout pour les saborder. Après avoir mené le monde au bord de la guerre mondiale en août, en utilisant la même méthode que Tony Blair en 2002 pour déclencher la guerre d’Irak – le dossier du recours aux armes chimiques par Bachar al-Assad – Bandar et ses alliés s’emploient à propager la guerre au Liban. Cible de l’opération, les alliés de l’Iran et de la Syrie au Liban : le Hezbollah qui assure la défense du pays, et l’alliance qu’il forme avec le Courant patriotique libre du général Aoun, qui lui assure une stabilité relative depuis 2006.

Depuis l’été dernier, les attentats meurtriers se multiplient dans le pays. Après ceux visant le Hezbollah à Beyrouth ou d’autres cibles « chiites », suivent des attentats contre des cibles sunnites, à Tripoli par exemple, dans une stratégie visant à créer l’impression que le Hezbollah s’implique dans une guerre confessionnelle au Liban contre les sunnites. En se laissant aller à ce jeu, le Hezbollah deviendrait alors une milice comme les autres, défendant ses propres intérêts et non plus ceux du Liban, ce qui affaiblirait grandement le respect acquis auprès d’une majorité de la population, toutes confessions confondues.

L’assassinat le 27 décembre de l’ancien ministre Mohammed Chatah, un proche collaborateur de Saad Hariri, président du Courant du futur sunnite, a immédiatement été attribué au Hezbollah. Mais pour la Résistance au Liban, Chatah a été assassiné parce qu’il était un homme de dialogue et qu’on a voulu, au contraire, radicaliser le combat.

Comme dans le cas de l’attentat contre l’ambassade d’Iran, les pistes remontent toutes aux affidés de l’Arabie saoudite. C’est ainsi que la police a arrêté le saoudien Maged al-Maged, chef des brigades Abdullah Azzam, un proche d’Al Qaeda qui, malheureusement, est mort en détention, dans des conditions qui doivent encore être élucidées.

Notons enfin la grossière tentative pour orchestrer l’ingérence de la France dans les affaires libanaises. Alors que François Hollande était en Arabie saoudite, ce pays a proposé au Liban un crédit pour équiper l’armée libanaise avec des armes françaises ! Un cadeau empoisonné, estime Bassam el Hachem, cadre du CPL, dans une interview à Nouvelle Solidarité, car cela va de pair avec la volonté occidentale de désarmer le Hezbollah, seul en mesure d’assurer la défense du Liban face à Israël, et de provoquer des tensions entre le Hezbollah et l’armée libanaise qui aujourd’hui collaborent à la défense du pays.

Menaces contre Vladimir Poutine

En même temps, Bandar bin Sultan déploie ses djihadistes dans des attentats visant la Russie de Vladimir Poutine, devenu allié inconditionnel de la Syrie. Deux attentats ont frappé Volgograd fin décembre, tuant une trentaine de personnes et en blessant 67. Il s’agit de toute évidence d’un avertissement sanglant avant les jeux olympiques de Sotchi qui auront lieu en février.

Il n’est pas inutile de rappeler que lors d’une rencontre avec Vladimir Poutine, le 30 juillet 2013, le Prince Bandar lui avait proposé un accord : que la Russie arrête de soutenir Bachar al-Assad, en échange d’accords pétroliers très avantageux, sinon elle s’exposait à des attentats, par exemple à Sotchi ! A propos de ce marché, le quotidien libanais As-Safir cite Bandar : « (…) je peux vous offrir une garantie de protection des jeux olympiques d’hiver de Sotchi (…) nous savons que les groupes tchétchènes menacent la sécurité des jeux, nous les contrôlons, ils ne se rendent en Syrie qu’après coordination avec nous. »

Vous l’avez compris : notre rôle en France est de faire en sorte que notre gouvernement mette un terme à ces politiques honteuses, qui constituent une rupture avec les principes de notre politique étrangère depuis 1962.

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  • petite souris • 20/01/2014 - 11:04

    les groupes tchétchènes menacent la sécurité des jeux, nous les contrôlons, ils ne se rendent en Syrie qu’après coordination avec nous.
    Un tel aveu est une déclaration de guerre !
    à Sotchi, il y aura des attentats ...... Bandar dans sa volonté de guerre les organisera .....
    à partir de février le monde sera dans le chaos !
    not’présidentchefdesarmées est protégé par son casque .....
    fô l’imiter ou le combattre ?
    à chacun de choisir son camp
    les jeux seront bientôt faits ..........

    Répondre à ce message

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La City et Wall-Street fomentent la guerre pour éviter la refonte des institutions financières. Il nous faut changer la donne afin d’empêcher que la situation dégénère en catastrophe nucléaire.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

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L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

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Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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