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Pfizer, Moderna, etc. : vaccin ou fakenews ?

Photo par Bicanski de Pixnio
Photo par Bicanski de Pixnio
A ce jour, plus de la moitié des Français se montrent réticents à l’idée de se faire vacciner contre la Covid19. Et on peut les comprendre. Non pas que nous contestons le principe et l’importance cruciale des vaccinations lorsqu’elles sont pertinentes. Mais les effets de communication et les manœuvres dont elles sont l’objet posent réellement question.

Parlons plutôt de « candidat vaccin »

Une fois n’est pas coutume, nous avons pris notre plume pour demander à la « cellule investigation » de Radio France qu’elle somme les journalistes de ne plus parler de « vaccin » à tout va, mais de « candidat vaccin ». Faire autrement s’apparente à relayer de l’Infox, ces fameuses fakenews que le monde médiatique est normalement si prompt à dénoncer.

Car il s’agit d’un médicament, pas d’une nouvelle voiture ! Un médicament, avant sa mise sur le marché, doit obtenir l’approbation d’un Etat, qui, se chargeant de la « santé publique », se porte implicitement garant de son efficacité et de son innocuité relative.

Or, ayant livré les plus grands pans de notre recherche bio-médicale et pharmaceutique à une industrie privée de plus en plus cotée en bourse et financiarisée, force est de constater que c’est cet aspect purement financier qui prend le dessus dans la communication sur le sujet.

Pfizer, Moderna, et d’autres, qui ne sont qu’en phase 3 des tests (essais cliniques d’efficacité), annoncent des effets prometteurs. Leurs chiffres sont pourtant basés sur un nombre de cas assez réduits, et il y a fort à parier que cette communication soit avant tout destinée aux marchés financiers, afin qu’ils investissent encore plus dans ces entreprises. A cela s’ajoute que l’industrie pharmaceutique, en position de force, se sert de telles annonces pour essayer de tordre le bras aux agences et autorités sanitaires en charge de donner leur approbation ou non pour la mise sur le marché des nouveaux vaccins. Dans d’autres conditions, les « gendarmes des médicaments » se montreraient sans doute plus circonspects.

Les trois questions à se poser

Disons-le haut et fort : des progrès énormes sont en cours et il faut se battre pour qu’ils puissent devenir réellement utiles à l’humanité. Cependant, pour le bien de tous, plusieurs aspects de ces « candidats vaccins » exigent qu’on prenne le temps nécessaire de les examiner scientifiquement, loin de la pression des marchés, des ambitions politiques et commerciales et des rivalités géopolitiques.

Voici quelques raisons :

1- Candidat vaccin du futur ?

Dans le cas de Pfizer et Moderna, il s’agit de « candidat vaccins » d’un nouveau type dit à ADN et à ARN, des « vaccins du futur ». Leur principe ? Au lieu d’injecter un virus vivant dilué ou une partie non active de celui-ci, le concept consiste à introduire une petite partie du code génétique d’un virus, capable de « coder » les antigènes spécifiques produits par l’organisme lorsqu’il est attaqué. Une fois qu’elle est injectée dans le corps et absorbée par les cellules, les processus métaboliques normaux synthétisent des protéines spécifiques (antigènes) basées sur le code génétique du plasmide (ADN ou ARN) qu’elles ont absorbé.

Bien que la recherche travaille depuis longtemps sur ce type d’approche vaccinale, pour l’instant ils n’ont été utilisés que pour les saumons et les chiens, jamais pour l’homme. L’avantage des vaccins à ARN, c’est qu’il faut beaucoup moins de temps pour les produire. Leur principal inconvénient, outre les possibles effets secondaires à investiguer, c’est une fragilité telle qu’ils faut les conserver à très basses températures, à -80°C : leur utilisation implique une logistique cauchemardesque, surtout dans les pays tropicaux.

A l’opposé, s’il voit le jour, un des points forts du vaccin de Moderna, dont la stabilité est assurée pour six mois, réside dans sa conservation à -20 °C, soit la température d’un congélateur standard.

2- Quelle efficacité ?

Comme nous l’avons rapporté sur ce site le 23 août : la première des principales préoccupations est que les coronavirus ne tendent pas à déclencher une immunité de longue durée. C’est ce que soulignait le Pr Didier Raoult dès le début de la pandémie. Environ un quart des rhumes courants sont causés par des coronavirus humains, mais la réponse immunitaire s’estompe si rapidement que l’on peut être réinfecté l’année suivante.

Des chercheurs de l’université d’Oxford ont récemment analysé le sang de patients ayant le Covid-19 et ont constaté que le niveau d’anticorps avait fortement augmenté au cours du premier mois d’infection, avant de recommencer à baisser. À la mi-mai, des scientifiques de l’Université Rockefeller de New York ont également découvert que la plupart des personnes qui s’étaient remises de la Covid-19 sans avoir été hospitalisées produisaient peu d’anticorps contre le virus. « C’est ce qui est particulièrement difficile », déclare Stanley Perlman, chercheur émérite sur les coronavirus à l’université de l’Iowa. « Si l’infection naturelle ne vous donne pas autant d’immunité, sauf lorsqu’il s’agit d’une infection grave, que fera le vaccin ? Il pourrait être meilleur, mais nous ne le savons pas. » Si le vaccin ne protège que pendant quelques mois, le virus risque d’être parmi nous pendant pas mal de temps encore…

L’espoir reste alors les capacités, non pas de notre immunité adaptative, mais de notre système humanitaire innée, qui lui, garderait une forme de mémoire des attaquants.

Le 16 octobre, Science et Avenir rapporte que L’Institut Pasteur a identifié un mécanisme d’immunité innée dans l’organisme pour lutter contre le SARS-CoV-2. Il permet d’éviter que les cellules infectées ne se regroupent avant de mourir.

3- A quelle date ?

« Avec ce virus, on a eu pas mal de surprises, on attend les publications scientifiques des études » explique la biologiste Hela Ketatni suite à la publication des premiers résultats de la phase 3 des essais menés par Pfizer et BioNTech le 9 novembre. « Les chiffres publiés sont des données préliminaires et les résultats doivent être validés à long terme, souligne-t-elle. Il faut minimum trois mois en phase 3 pour voir la durée d’efficacité. Là les résultats sont communiqués à 28 jours, ils sont certes encourageants mais il faut vérifier l’innocuité du vaccin sur une durée plus longue, élargir le groupe des volontaires avec plus de personnes âgées et des personnes qui ont été contaminées par le Sars-CoV-2. »

Dangereuse précipitation

On est donc loin d’avoir démontré l’efficacité et l’innocuité des candidats vaccins postulant. Pourtant, la frénésie sanitaire semble bien enclenchée, à un moment où le pire qui pourrait arriver serait l’arrivée d’un vaccin inefficace, défaillant voire nocif !

Sans attendre, le samedi 14 novembre, le directeur de l’Agence européenne du médicament Guido Rasi a fait savoir dans le journal italien Il Sole 24 Ore qu’elle donnerait un avis favorable à un premier vaccin « d’ici la fin de l’année » en vue d’une distribution « à partir de janvier ».

En France, le ministre de la Santé Olivier Véran a déclaré lors de sa conférence de presse du 12 novembre que le gouvernement se préparait « pour débuter le plus tôt possible une campagne vaccinale ». Il a précisé avoir déjà acheté « 50 supercongélateurs (…) qui seront reliés à des alarmes, entreposés dans des endroits sécurisés » afin de stocker les vaccins à -80 °C (pour les vaccins à ARN messager). On ne peut cette fois pas lui reprocher son sens de l’anticipation (enfin ?). Mais cela fait froid dans le dos...

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

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