Avec la récente chute d’Obama dans les sondages face à Romney, les spéculations vont bon train à propos de la tentation qu’éprouverait le Président américain de redorer son blason en ordonnant une attaque conjointe américano-israélienne contre l’Iran. Certains informateurs rapportent que le consensus serait en faveur d’une « action chirurgicale conjointe » contre les installations iraniennes d’enrichissement de l’uranium. L’attaque durerait seulement « quelques heures » dans le meilleur des cas et demanderait un « jour ou deux » de préparation. Elle serait conduite par voie aérienne, avec des bombardiers et le soutien de drones.
Les partisans d’une telle approche prétendent que ceci serait non seulement acceptable pour l’opinion américaine (en cas de succès bien sûr, c’est-à-dire la destruction des installations d’enrichissement sans impact sur les civils), mais qu’il en découlerait plusieurs avantages pour la région dans son ensemble. L’un d’entre eux affirme même que cela permettrait de « sauver l’Irak, la Syrie et le Liban, tout en relançant le processus de paix et en assurant la domination américaine dans la région pour au moins une décennie ».
De toute manière, mêmes si tous ces « bénéfices » manquaient de se matérialiser, cela n’aurait aucune importance puisque l’objectif de l’oligarchie financière britannique n’est que de déclencher une guerre mondiale, en d’autres mots renverser l’échiquier pour éviter que la Chine et la Russie n’émergent comme puissances majeures suite à l’effondrement du système financier transatlantique.
Tous les prétextes pour amener Obama à déclencher les hostilités sont par conséquent bienvenus. La dernière proposition de David Rothkopf, un plumitif au service de l’oligarchie britannique (ancien expert des relations internationales de l’administration Clinton), se résume comme suit :
La manière probablement la plus facile pour l’équipe Obama de désamorcer la critique de Romney sur l’Iran est de simplement communiquer de manière plus efficace quelles options sont en fait à l’étude. Ce n’est pas la taille de l’attaque envisagée mais sa probabilité qui transforme une menace militaire en instrument de diplomatie. Et peut-être aussi un instrument politique.
# petite souris
• 10/10/2012 - 21:58
Une guerre pour une élection !
"mon royaume pour un cheval !"
..... et Caligula qui a fait de son cheval un consul !
..............le pouvoir rend fou !
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# Elie
• 10/10/2012 - 19:58
Toujours le même refrain pour la même rengaine. Tout ceci n’est que spéculation et dépourvu de tout fondement.
Il paraîtrait que, il se pourrait que, on a oui dire que, il se murmure que.
Ce cri au loup permanent devient ridicule.
Vous alimentez les ragots d’une pseudo guerre froide....
Ca me rappelle d’ailleurs que du temps de la guerre froide, le monde allait plutôt bien.
On nous prédisait régulièrement une 3 ème guerre mondiale....
Les habitudes ont la vie dure !!!!!
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