Camilo Cordero Ramírez est venu en France depuis son pays natal, le Costa Rica, pour étudier la physique nucléaire. Il poursuit actuellement un doctorat au CEA de Saclay. Chérine Sultan, militante avec S&P, s’est entretenue avec lui. (Remarque : Camilo est également intervenu le 22 janvier dernier sur notre serveur Discord avec Tristan Kamin, ingénieur en sûreté nucléaire, sur le thème Le nucléaire, une chance pour le monde ! ; l’émission peut être ré-écoutée ici.)
Ceci est la version longue d’un article paru dans le journal Nouvelle Solidarité du 18 février 2021. Il est donc réservé aux abonnés. Pour découvrir nos publications et s’abonner, c’est ici.
Chérine : Pourquoi as-tu choisi ce domaine d’études ? Le nucléaire fait-il rêver les jeunes ?
Camilo : J’ai choisi la voie du nucléaire car je trouve que des problématiques telles que la quantité de production d’énergie autorisée pour la sauvegarde de l’environnement, ou la disponibilité des ressources, qui bloquent le développement de l’humanité, ne se poseraient plus si le nucléaire atteignait son potentiel réel. On pourrait finalement se concentrer à construire au lieu de réduire.
La France propose des formations très en lien avec la physique nucléaire, ce qui me convient très bien, car j’aime la physique et les technologies qui font avancer l’humanité et car j’ai fait toutes mes études dans le système français.
Mon idée c’était de participer à la mise en place de réacteurs de génération 4 pour brûler les déchets et rendre le cycle du combustible plus efficient, mais la réalité a corrigé mes rêveries…
En plus, mon ami de Solidarité et Progrès m’a aidé à me demander pourquoi je suis…