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Nouvelle offensive du LPAC pour ressusciter la tradition FDR-Kennedy

De passage à Paris, Timothy Rush, un des militants du Comité d’action de l’économiste américain Lyndon LaRouche (LPAC), nous a offert un éclairage original sur les enjeux de la politique outre-Atlantique :

J’ai travaillé intensément depuis un an et demi, en tant que coordinateur du LPAC de la campagne en faveur d’une séparation stricte des banques selon le principe du Glass-Steagall Act, au niveau des parlements des États américains. Comme vous le savez, l’année dernière, dans près de 25 États sur un total de 50, le LPAC a réussi à faire déposer des propositions de vœux, et 4 États les ont adoptées : dans les deux chambres pour le Dakota du Sud et le Maine, puis dans la chambre basse en Indiana et en Alabama.

Nous avons poursuivi notre travail cette année, et nous avons fait déposer des propositions de vœu dans de nouveaux États. Dans ceux où des propositions avaient été introduites l’année dernière, nous avons constaté que les élus étaient souvent deux à trois fois plus nombreux cette fois-ci à signer pour la réintroduction de ces propositions. Par exemple, dans l’État de Washington, là où 4 sénateurs avaient signé pour une proposition de vœu l’année dernière, ils sont 17 en 2014. Au Maryland, nous sommes passés de 15 à 50 représentants dans la chambre basse, sur 135 au total. En Virginie occidentale, 49 représentants sur un total de 100 ont signé comme parrains. Bien que nous soyons près de la moitié dans plusieurs cas, les banques ont soudoyé les personnes clé dans les commissions en question pour empêcher que ces propositions de vœu ne soient soumises au vote, même si elles bénéficient d’un large soutien.

L’impact de cette campagne continue à s’étendre, même si nous n’y travaillons pas avec autant d’ardeur que l’année dernière, car nous avons une stratégie différente.

Vous avez probablement entendu parler des campagnes électorales de Kesha Rogers au Texas et de Mike Steger en Californie. Le deuxième tour de l’élection primaire au Texas aura lieu le 27 mai, ce qui nous laisse sept semaines de campagne intensive. Je rappelle qu’il s’agit de la primaire démocrate pour le Sénat des États-Unis.

Pour la campagne de Mike Steger, qui se présente contre Nancy Pelosi, la dirigeante du groupe démocrate à la Chambre des représentants, la primaire doit avoir lieu le 4 juin. Dans une année électorale particulièrement dense, où la totalité des sièges de la Chambre des représentants et un tiers des sièges au Sénat sont en jeu, sans parler des élections pour la quasi-totalité des parlements d’État, les deux campagnes que nous menons ont vocation à devenir des exemples pour l’ensemble du processus électoral, en brisant le contrôle des deux grands partis sur le débat politique. Des répercussions à l’échelle internationale sont à attendre.

L’État où Kesha se présente, le Texas, est aujourd’hui le deuxième plus grand du pays en termes de population. En dépit de son image souvent négative, l’État a été dans le passé l’un des bastions du New Deal de Franklin Roosevelt. Le fait qu’il soit majoritairement républicain aujourd’hui est dû avant tout au processus de destruction interne du Parti démocrate. Plusieurs démocrates devenus influents à l’échelle nationale sont originaires du Texas et ont commencé leur carrière à l’époque de Franklin Roosevelt. Ainsi, le Texas était le siège d’une puissante machine associée au New Deal.

Dans le contexte de sécheresse très dure qui frappe depuis trois ou quatre ans le Texas et tout le sud-ouest américain, jusqu’en Californie, nous avons entamé un effort massif pour contacter les nombreuses institutions associées à la gestion des ressources aquifères. Il s’agit là d’un dense réseau d’institutions qui recoupent celles qui sont liées aux origines de la politique agricole initiée par le président Abraham Lincoln il y a 150 ans. Cette politique a été inaugurée par l’attribution de terres aux colons par l’État fédéral pour les encourager à s’installer dans tout l’Ouest américain.

Ainsi, le Texas est marqué par une longue tradition agricole, à laquelle est associé tout un réseau de lycées et d’universités à vocation agricole, où on enseigne l’agronomie et les techniques les plus avancées. Un exemple de ceci est la célèbre Texas A&M University.

Avec la campagne de Kesha Rogers en faveur de NAWAPA – un vaste projet de gestion des ressources aquifères à l’échelle du continent américain de l’époque Kennedy visant à acheminer l’eau de l’Alaska vers les régions arides de l’Ouest canadien et des États-Unis, jusqu’au Mexique – nous sommes en mesure de mobiliser ces réseaux, à un moment où l’État est frappé par une des pires sécheresses depuis un siècle et à l’égard de laquelle l’administration Obama reste complètement indifférente.

Jusqu’à récemment, l’administration Obama et la direction du Parti démocrate avaient tenté de maintenir un climat de confidentialité autour de la primaire afin que seulement les électeurs les plus « connectés » se donnent la peine de se rendre aux urnes et de voter en faveur de leur candidat chéri. Ceci était devenu possible grâce à la destruction, au cours des deux ou trois dernières décennies, du Parti démocrate, jusqu’au point où il est devenu essentiellement un modeste club privé. Mais une semaine ou deux avant le premier tour, des sondages donnaient Kesha gagnante et une campagne de calomnie a été lancée pour tenter d’éviter ce qu’ils considéraient le pire. Kesha a cependant gagné suffisamment de votes pour se qualifier au deuxième tour le 27 mai prochain.

Vu les enjeux, il est désormais impossible de maintenir ce caractère de confidentialité pour le second tour, et la bataille a lieu désormais au grand jour. Le seul argument de nos ennemis est de marteler que Kesha n’est pas véritablement une démocrate (puisqu’elle critique Obama), alors qu’elle est la seule, ce qui est notoire, à défendre, de manière passionnée et approfondie, l’héritage de Franklin Roosevelt et de John F. Kennedy. Il faut préciser également que leur candidat favori est un dentiste multimillionnaire, un transfuge du Parti républicain de surcroît ! Celui-ci a dépensé, du moins officiellement, 3,5 millions de dollars pour sa campagne, contre les maigres 27 000 dollars de la campagne de Kesha.

D’autre part, si Kesha devait gagner la primaire du 27 mai prochain, l’actuel sénateur républicain serait très sérieusement menacé de perdre son siège face à elle en novembre prochain, car il s’agit d’une personnalité extrêmement terne, qui a seulement gagné dans les campagnes précédentes parce les démocrates n’avaient personnes de sérieux à lui opposer. Il ne faut pas oublier cependant que le Texas est aussi le territoire de la famille Bush, et que les républicains ont eux aussi tout intérêt à empêcher Kesha de l’emporter. Il existe par conséquent une alliance inavouée pour la battre.

Sur le terrain, de nombreux citoyens font part de leur adhésion au programme défendu par Kesha, y compris la nécessité impérative de destituer Obama avant qu’il ne finisse par déclencher une guerre thermonucléaire mondiale.

Cela en plus de l’intérêt, en pleine période de sécheresse, des agriculteurs pour le projet NAWAPA ; de l’incapacité des deux grands partis à proposer quoi que ce soit de compétent pour sortir le pays de la pire dépression depuis celle des années trente ; de notre campagne pour la séparation des banques et contre le renflouement de leurs activités spéculatives ; tout cela constitue pour l’électorat un principe de réalité qui peut jouer de mauvais tours aux élites en place.

Pour ce qui concerne la Californie, celle-ci est frappée, comme je l’ai déjà dit, par la sécheresse, la pire de son histoire, du moins depuis qu’elle fait partie des États-Unis en tant que pays. Pour les régions agricoles de l’État, qui produisent près d’un tiers de tous les fruits et légumes du pays, pas une goutte d’eau ne sera distribuée cet été par le système gérant la répartition des ressources aquifères au niveau de l’ensemble des États-Unis. Les monétaristes et la presse répètent que l’agriculture ne représente que 2 % de l’activité économique de l’État, et que cela n’a par conséquent aucune importance. Ils oublient que ces 2 % représentent 30 % de la production des fruits et légumes du pays ! Exemple typique de la manière de penser des monétaristes.

Là aussi, notre campagne a un immense potentiel. Notre principal slogan c’est : « Destituons Obama, écrasons Wall Street, restaurons l’héritage de Roosevelt et de Kennedy. »

Ce n’est pas que les démocrates soient enthousiastes à l’idée de destituer Obama, ils préfèrent éviter le sujet et ne cherchent plus à le défendre, mais ils sont particulièrement sensibles à la question des banques, et à la nécessité d’un nouveau New Deal ; ils doivent se rendre à l’évidence qu’Obama ne fera absolument rien sur ces deux dernières questions. Cela provoque donc chez eux un paradoxe intéressant.

Les républicains, qui sont pires que des incapables et qui comptent bien se servir d’Obama pour tenter de se faire élire, ne passeront jamais aux actes pour le destituer.

Par conséquent, notre seule chance pour changer la donne, c’est de secouer le parti démocrate pour qu’il retrouve la seule tradition qui mérite respect dans l’histoire récente : celle de Roosevelt et Kennedy, que le LPAC est seul à défendre.

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25 May 2020
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La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

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L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

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La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

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Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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