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Norman Borlaug, « l’homme qui désamorça la bombe démographique »

Un article racontant la vie exceptionnelle de l’agronome américain Norman Borlaug, prix Nobel de la paix en 1979 et décédé le 12 septembre à l’âge de 95 ans, démontre amplement ce qui nous avons souvent documenté ici : l’écologie « verte » malthusienne promue par les têtes couronnées d’Europe, en particulier la Monarchie britannique, n’est pas seulement anti-humaine, mais anti-écologique. Une nécrologie écrite par Gregg Easterbrook dans le Wall Street Journal note que l’œuvre de Borlaug nous en offre une belle démonstration et que depuis sa tombe, il leur fait un pied de nez.

Borlaug avait cette qualité prométhéenne et l’optimisme légendaire qui caractérise les meilleurs de Américains. Fils d’un paysan de l’Iowa, l’Etat dont venait également le ministre de l’Agriculture de Franklin D. Roosevelt, Henry A. Wallace, Borlaug passe sa jeunesse sur les bancs d’une minuscule école communale d’un village rural. Après ses études en génétique et en agronomie, il passera la plupart de son temps dans les pays en voie de développement comme chercheur-enseignant, passionné par la transmission des techniques agricoles les plus avancées aux paysans les plus démunis : amélioration des espèces, irrigation, politiques de soutien, gestion des engrais, etc.

Easterbrook passe en revu la vie de Borlaug. Suite aux interventions de Wallace, Borlaug démarre la « Révolution verte » au Mexique. Quand la famine menace l’Inde et le Pakistan aux milieux des années 1960, Borlaug envoi l’équivalent de 35 semi-remorques de semences à haut rendement au sous-continent indien. Avec ses équipes mexicaines, Borlaug se rend sur place et se met à ensemencer bien qu’une guerre venait d’éclater entre l’Inde et le Pakistan. Ainsi, en moins de trois ans, le Pakistan atteint l’autosuffisance alimentaire en céréales et trois ans après, c’est l’Inde qui y arrive à son tour.

Alors que l’idéologue malthusien de l’Université de Stanford, Paul Ehrlich, publie en 1968 son livre sur la « bombe P » (bombe démographique) et annonce que c’est « un fantasme » de penser qu’un jour l’Inde puisse se rendre autosuffisante sur le plan alimentaire, Borlaug vient de démontrer sur le terrain qu’Ehrlich a tort.

Borlaug ne supportait guère ces « verts » qui l’attaquaient sans cesse. Pour eux, il n’est pas « approprié » d’équiper les Africains en tracteurs ou de leur enseigner les techniques agricoles modernes.

Il y a une dizaine d’années, raconte Easterwood, en parlant des écologistes des pays du nord, Borlaug lui disait que leur problème, c’est qu’ils « n’ont jamais connu la sensation physique de la faim. Ils mènent leurs campagnes à partir de bureaux confortables installés à Washington ou Bruxelles. S’ils vivaient — ne serait-ce qu’un mois — parmi la misère des pays en voie de développement, comme je l’ai fait, ils pleureraient pour avoir des tracteurs, des engrais et des canaux d’irrigation et s’offusqueraient que des élitistes à la mode leur empêchent de disposer de ces outils ».

Easterbrook résume comme ceci les arguments de Borlaug contre les malthusiens : « En 1950, quand Borlaug s’est attelé avec zèle à la tâche, le monde ne produisait que 692 millions de tonnes de blé pour une population mondiale de 2,2 milliards. En 1992, avec les prouesses réalisées par Borlaug, la production mondiale de blé dépassait les 1900 millions de tonnes pour 5,6 milliards d’humains : 2,8 fois plus de nourriture pour 2,2 fois plus de gens. Le nombre de quintaux à l’hectare avait plus que doublé pendant la même période. De plus, entre 1965 et 2005, la portion alimentaire par personne passe de 2063 à 2798 calories par jour avec une forte augmentation dans les pays en voie de développement ».

Norman Borlaug était également très fier d’avoir sauvé les forêts. En effet, sans augmentation des rendements à l’hectare, l’homme est condamné à la déforestation en vue d’accroître la surface des terres cultivables. Grâce à Borlaug, en 2006, les 2,3 milliards de tonnes de blé produites provenaient de la même surface que celle qui nous fournissait les 692 millions de tonnes en 1950. C’est-à-dire, trois fois plus de nourriture avec seulement peu de surfaces cultivées supplémentaires. En même temps, Borlaug était un fervent partisan des biotechnologies : « Le public doit être mieux informé de l’importance des biotechnologies dans la production alimentaire et il sera moins critique », affirmait-il en 2002.

On estime qu’un milliard d’êtres humains ont pu se nourrir et rester en vie grâce à l’action de Borlaug. « C’est l’homme qui a sauvé le plus de vies dans l’histoire de l’humanité », affirme la directrice du Programme alimentaire mondial de l’ONU, Josette Sheeran.

Vidéo :
L’agriculture avec les yeux du futur

Article :
De Wallace à la révolution verte, la science de nourrir l’humanité

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  • NAULLAY • 29/09/2009 - 18:38

    Un Saint laïc sans aucun doute. Son oeuvre de son vivant a sauvé des centaines de millions de vies, et bien rares sont ceux qui peuvent prétendre cela ! Mais aussi un homme sage, qui avait vu juste dans le complot eugéniste des Elites totalitaristes qui veulent s’approprier le monde.
    Un autre homme remarquable fut René Dubos.

    Répondre à ce message

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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

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projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

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Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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