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Transaqua ouvrira une nouvelle ère pour l’Afrique

Le gouvernement du Nigeria veut jouer un rôle de leadership dans le développement en Afrique, en commençant par la résolution de la crise du lac Tchad à travers un projet de transfert d’eau à partir du bassin du Congo.

Cela implique de grandes infrastructures et une approche que notre site défend depuis des années avec le projet Transaqua.

Une tribune libre de la plume de Margaret Umoh, directrice de l’information pour le ministère fédéral des Ressources en eau du Nigéria, publié le 29 décembre sur le site AllAfrica.com, confirme cette nouvelle orientation du Nigéria.

L’article rend compte d’une conférence de trois jours qui a eu lieu à Abuja, au Nigeria, du 11 au 13 décembre. Voici l’article, traduit en français par Sébastien Périmony, animateur du blog L’Afrique avec les yeux du futur.

Nigéria : la question de l’eau à l’ordre du jour

Par Margaret Umoh,
Directrice de l’information, ministère fédéral des Ressources en eau, Nigéria.

Source : AllAfrica.com

Lors de la conférence qui vient de s’achever et qui avait été convoqué par le ministère fédéral des Ressources en eau à Abuja, le ministre et ingénieur Suleiman H. Adamu, a apporté une perspective rafraîchissante pour le ministère. Très concis, il déclara que l’objectif de la rencontre était : « de réduire les faiblesses dans la réalisation du mandat du ministère et de développer une "feuille de route" qui permettra d’avoir un impact positif durable dans le secteur de l’eau dans une courte période. »

La conférence de 3 jours, qui a eu lieu à Abuja du 11 au 13 Décembre 2015, avait pour but d’aborder, entre autres questions, le repositionnement du ministère des Ressources en Eau en accord avec la vision et la mission du nouveau gouvernement : tracer une « feuille de route » pour la gestion, le développement et l’amélioration continue des stratégies dans la fourniture efficace en eau, et dans la disponibilité et l’utilisation de ces ressources.

Nouvelle Solidarité N°8/2015, s'abonner.
Nouvelle Solidarité N°8/2015, s’abonner.

L’eau comme ressource est un phénomène largement inexploité. Tout au long de l’histoire, l’homme a cherché à utiliser l’eau pour ses diverses activités, pour soutenir la vie et l’écosystème. L’eau est tellement omniprésente et indispensable qu’il n’y a presque aucun lieu de ce monde où elle ne puisse être trouvée. En fait, l’eau occupe tout de même 80 % de la surface terrestre !

Des océans aux mers, des rivières aux cours d’eau, des sources aux criques, des affluents et des défluents, des puits et des canaux – tous sont remplis d’eau. L’homme dans ses efforts construit également des barrages et des plans d’eau artificiels qui servent à des fins d’irrigation et d’électrification.

L’eau fournit aussi un véritable moyen pour l’exploration et l’exploitation d’autres ressources naturelles comme le pétrole et le gaz qui forment une partie substantielle des recettes de certains pays, le Nigeria étant un exemple notable. C’est dans la continuité des efforts de l’homme pour utiliser cette vaste ressource pour le développement national que le gouvernement fédéral, sous les auspices du Ministère des Ressources en Eau, s’est engagé à prendre ses responsabilités.

Selon le ministre, les résultats statistiques indiquent que bien que les administrations précédentes s’étaient efforcées d’augmenter l’accès à l’eau de 58 % à 69 %, les 31 % restant, —c’est-à-dire 52,7 millions de Nigérians— sont toujours soumis à des risques posés par le manque d’eau potable. Selon ces propres termes : « De manière significative, la tendance révèle que le Nigeria n’a pas réussi à atteindre l’objectif OMD (Objectif du millénaire pour le développement) de 75 % pour l’amélioration de la couverture de l’approvisionnement en eau d’ici à 2015 ».

En outre, depuis qu’il a été aux prises avec le nouveau cadre de référence ODD (Objectif de développement durable) de 100 % d’accès à l’approvisionnement en eau d’ici 2030, il est devenu de plus en plus nécessaire de créer une feuille de route qui permettra une amélioration progressive de la disponibilité de l’eau tout au long de cette administration et au-delà.

Le gouvernement fédéral du Nigeria ne se repose pas sur ses lauriers dans la poursuite du projet de transfert d’eau entre bassins, proposé depuis longtemps pour revitaliser le lac Tchad à partir du bassin du Congo, ce qui permettra d’atténuer les problèmes environnementaux dans les communautés autour de la région.

Le gouvernement a déclaré que la revitalisation du lac Tchad consistera non seulement à améliorer la vie de plus de 40 millions d’Africains, qui dépendent directement de cette source d’eau, mais qu’il permettra également de prévenir le processus de désertification vers le sud du Sahara.

Rappelons la position du président [nigerian] Muhammadu Buhari au cours de la Conférence de Paris sur les changements climatiques des Nations Unies (COP21) qui vient de s’achever, où il a sonné le clairon pour sauver le lac Tchad de sa propre extinction en raison de son taux actuel de récession.

Tout en révélant les énormes potentialités de ce projet lors de cette conférence, la Secrétaire permanente, Mme Rabi S. Djiméta, a également observé la myriade de défis qui assaillent ce secteur ces derniers temps qui a empêché la prestation de services efficaces. Au fil des années, la gestion du ministère par les administrations précédentes a également affecté le bon fonctionnement de ce secteur très important dans les domaines de la formulation et de la mise en œuvre d’une politique.

Ceci est la raison pour laquelle le président doit être félicité pour avoir reconnu la part importante que joue l’eau dans la conduite de l’économie. Par conséquent, il a permis au ministère de conserver un statut unique. L’eau est nécessaire, non seulement dans le secteur agricole pour la sécurité alimentaire, mais aussi dans d’autres secteurs comme l’énergie, la santé et les transports. Sa vision de remettre les rênes de la direction à un professionnel polyvalent doit également être reconnu. Aussi, son choix du ministre Suleiman H. Adamu, avec un parcours admirable comme ingénieur, avec une énorme expérience de travail dans le secteur lié à l’eau, ne peut qu’être salué et peut, à juste titre, être décrit comme « mettre une cheville ronde dans un trou circulaire ».

Dans l’ensemble, la conférence ne pouvait pas tomber à meilleur moment que maintenant, alors que la politique de « Changement d’ère » de cette administration prend de l’ampleur. À cette fin, il est recommandé que les parties prenantes dans les secteurs liés à l’eau doivent se réunir et établissent un cadre de coopération pour l’échange de données et d’informations sur la gestion des ressources en eau. Ceci afin d’assurer une meilleure planification et une prestation de services plus efficace.

Il est également opportun que l’Assemblée nationale légifère sur le projet de loi national des ressources en eau actuellement à l’état de projet. Cela permettra au ministère de mener à bien sa mission.

Le gouvernement nigérian a l’intention de collaborer avec les pays voisins pour trouver des solutions aux diverses conséquences des inondations, de la sécheresse et aux pannes des barrages. Des zones de réhabilitation et de construction pourraient être une bonne occasion de faire prospérer l’initiative Partenariat Public Privé (PPP) du gouvernement.

Des industries « faites maison » et autres innovations locales doivent être encouragées et soutenues pour engendrer la participation et la croissance des citoyens dans la création de petites et moyennes entreprises (PME) liées au secteur de l’eau.

Le monde est de plus en plus globalisé en ce XXIe siècle. Il y a eu de nombreux défis relevés à travers le monde dont le Nigeria peut apprendre et utiliser comme levier pour trouver des solutions aux problèmes existants ainsi que prévenir ceux à venir. Les récentes inondations à Chennai, les sécheresses au Kenya et les tremblements de terre au Népal sont des exemples de catastrophes liées au secteur de l’eau. Même la récession du lac Tchad et la rupture du barrage de Lagdo au Cameroun a des répercussions directes sur les territoires nigérians.

Les énormes potentialités qu’offrent la bonne gestion des ressources en eau ne sont jamais assez soulignées. L’eau c’est la vie et son omniprésence peut être constatée dans les différents domaines de la sphère privée, nationale et humaine. Alimentation, santé, agriculture, transport et autres secteurs doivent leur bon fonctionnement à la disponibilité et à la bonne exploitation des ressources en eau.

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

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Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

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Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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