Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

20 mars - Inscription à l’Université de Printemps S&P Lire 17 mars - Comment la France a perdu sa souveraineté et indépendance énergétique Lire 17 mars - La finance ou Macron : qui tombera le premier ? Q/R avec Jacques Cheminade lundi 20 mars à 20h Lire
AccueilActualités

Moyen-Orient : un plan de paix qui séduit les va-t-en guerre

Le 16 juin 2019, en présence de l'ambassadeur américain, Nétanyahou, pour exprimer sa gratitude devant le fait que les Etats-Unis lui offrent (sans en avoir le droit légal) les hauteurs du Golan, a baptisé un futur projet d'implantation juive du nom de « Hauteurs de Trump ».
Le 16 juin 2019, en présence de l’ambassadeur américain, Nétanyahou, pour exprimer sa gratitude devant le fait que les Etats-Unis lui offrent (sans en avoir le droit légal) les hauteurs du Golan, a baptisé un futur projet d’implantation juive du nom de « Hauteurs de Trump ».

Comme le répétait le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, accusé d’avoir trahi l’État israélien avant son assassinat, on ne fait pas la paix avec ses amis mais avec ses ennemis. C’est le premier constat que font tous les observateurs, suite à la révélation du « plan de paix », le 28 janvier, par Donald Trump en présence du Premier ministre israélien par interim Benjamin Netanyahou mais en l’absence d’un quelconque représentant palestinien. Ces derniers ont perdu toute communication avec la Maison-Blanche depuis 2017 lorsque Washington décida de déplacer son ambassade à Jérusalem.

En vérité, ce faux plan de paix de 181 pages a été concocté depuis plusieurs années par trois jeunes avocats dépourvus de la moindre expérience diplomatique : le promoteur immobilier Jared Kushner, l’avocat new-yorkais Jason Greenblat ainsi qu’Avi Berkowitz, un copain d’enfance de Jared Kushner. Ce dernier, qui invite les Palestiniens à souscrire au « deal du siècle », n’a jamais consulté leurs responsables qu’il accuse « de ne jamais rater l’occasion de rater une bonne occasion ».

Chrétiens évangéliques

Or, depuis son mariage, en 2009, avec Ivanka Trump, Kushner est devenu le gendre de Donald Trump. Convaincu de tenir en main les clés de la réélection de son beau-père, l’homme a su se rendre incontournable. Car, si le vice-président Pence et le secrétaire d’État Pompeo en sont des adeptes fervent, c’est Kushner qui constitue le « pont » entre l’administration, l’extrême droite israélienne et les « chrétiens évangéliques » américains.

Or, aux Etats-Unis, si les électeurs juifs sont peu nombreux et divisés et que la « droite religieuse » et « chrétienne évangéliste » ne représente « que » 20 millions de voix, force est de constater que Trump, un homme multi-divorcé, se démène comme un beau diable pour séduire cet électorat redoutablement efficace lorsqu’il se met à prôner la bonne parole trumpiste. Avec son plan de paix, Trump « a légalisé la Bible », se réjouit la presse évangéliste ! Un article du 4 janvier paru dans Le Point, souligne que « Trump entretient le soutien ’extra-ordinaire’ des chrétiens évangéliques ».

Sheldon Adelson

Trump à Las Vegas avec le Roi des casinos Sheldon Adelson et son épouse Myriam.
Trump à Las Vegas avec le Roi des casinos Sheldon Adelson et son épouse Myriam.

L’autre figure-clé de cette équation, le milliardaire américain Sheldon Adelson. Lui et sa femme Myriam, opérant de pair avec les évangélistes, sont des soutiens inconditionnels de la politique israélienne dans les territoires occupés.

Surnommé le « roi des casinos », le couple a fait fortune dans l’industrie du jeu, notamment grâce aux actions qu’il détient dans les casinos de Las Vegas, de Singapour et de Macao en Chine.

Transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem ; carte blanche donnée à Israël pour annexer les hauteurs du Golan syrien et libanais ; sanctions contre Téhéran, tout cela ressemble étrangement aux desiderata de Sheldon Adelson, avec 177 millions de dollars, le plus important donateur de la campagne de Trump en 2016 et qui ne cesse de lui réclamer des retours d’ascenseurs.

Il est vrai qu’aux Etats-Unis, un pays où, depuis l’arrêt de la Cour Suprême dans l’affaire Citizens United vs. Federal Election Commission de 2010, il n’y a plus de plafond aux donations politiques de la part d’individus et d’entreprises, chaque élection présidentielle se transforme désormais en tournoi de milliardaires.

Et les candidats démocrates n’échappent pas à la règle. Certes, Bernie Sanders (2,5 millions) fait pale figure face à Elizabeth Warren (12 millions), Joe Biden (9 millions) et Tom Steyer (1,6 milliard) et surtout Mike Bloomberg (53 milliards). Ce dernier prépare son grand retour et Trump, avec « seulement » 3 milliards, ne « pèse » pas lourd… d’où l’intérêt d’être en bonnes termes avec son fidèle mécène Adelson dont la fortune dépasse les 43 milliards…

Quelle paix ?

Qualifié de « solution à deux États réaliste », le plan de paix comporte deux volets, le premier économique, révélé l’année dernière, le deuxième politique rendu public en janvier.

Cependant, à l’inverse même du « Plan Oasis », imaginé par l’économiste américain Lyndon LaRouche (1922-2019) et fruit de ses échanges avec des responsables israéliens et palestiniens [1], au lieu d’offrir aux différents protagonistes (Palestine, Israël, mais aussi Liban, Syrie, Iran, Égypte et Turquie) une perspective gagnant-gagnant de développement mutuel à partir du socle d’un plan régional d’infrastructures, en particulier en vue d’augmenter les ressources en eau et en énergie, le plan actuel n’offrira que quelques maigres carottes aux Palestiniens, et encore, sous condition que ces derniers, pourrait-on dire, « se tiennent au à carreau ».

Faire de la Palestine un Bantoustan

Carte en annexe du Plan de paix proposé par Trump.
Carte en annexe du Plan de paix proposé par Trump.

Les principaux points du plan :

  • Les Palestiniens doivent reconnaître Israël comme l’État du peuple juif, c’est-à-dire renoncer à toute revendication concernant ce qui reste, rappelons-le, leur pays d’origine ;
  • Le plan se veut « réaliste » (comprenez « cynique ») et propose de « légaliser » le rapport de force actuel, en particulier l’occupation illégale des territoires palestiniens. Les réfugiés palestiniens ne pourront plus faire valoir leur droit au retour. A part dans les villages palestiniens, Israël fera valoir sa loi sur la Cisjordanie et, sécurité hydraulique oblige, prendra le contrôle de l’ensemble de la vallée du Jourdain. Bien qu’elle ne puisse plus en créer des nouvelles, Israël pourra conserver toutes les colonies, y compris les implantations isolées en territoire palestinien qui seront reliées par un réseau routier sous haute surveillance ;
  • En échange, la surface territoriale accordée aux Palestiniens sera légèrement agrandie, mais « ailleurs ». Sous réserve d’un accord des parties concernées, dix villages peuplés d’Arabes israéliens (dans la périphérie de Tel Aviv) pourraient intégrer la Palestine. Pour la vision quasi-ethnique des extrémistes israéliens, ces populations, considérées comme des citoyens de catégorie B, n’ont rien à faire dans un État juif.
  • Des territoires dans le désert du Néguev, à la frontière égyptienne, reliés par une étroite bande de terre avec la bande de Gaza, seront éventuellement aménagés pour accueillir des zones d’habitations, des exploitations agricoles et une zone de production manufacturière « high tech ».
  • Pour sa sécurité, la Palestine ne disposera que d’une simple police. Pour le reste, elle sera démilitarisée et renoncera au contrôle de ses frontières, de son espace aérien et de ses ressources aquifères. Pour ne pas totalement étouffer, les Palestiniens auront accès à des facilités dans les ports israéliens. Deux routes relieront malgré tout la Palestine à la Jordanie. Et si un tunnel et/ou un train « à grande vitesse » pourra venir relier la Cisjordanie à la bande de Gaza, il s’agirait tout de même d’un bien étrange « Etat » ne disposant ni d’armée, ni d’aéroport, ni de port maritime ;
  • Jérusalem passant entièrement sous contrôle israélien, la nouvelle capitale de la Palestine, qu’on nommera Al-Quds (nom de la ville de Jérusalem en Arabe) se situera à l’Est de Jérusalem, dans une zone à l’Est et au Nord de la barrière de séparation israélienne existante, proche d’Abu Diss. Les deux capitales devraient être internationalement reconnues, précise le plan ;
  • Officiellement le statu quo sur les Lieux saints sera maintenu. Cependant, le plan demande que les fidèles de toutes confessions puissent prier sur l’Esplanade des mosquées-Mont du Temple, ce qui implique exactement le contraire. Il faut savoir que depuis 52 ans, les juifs peuvent, dans certaines conditions, visiter ce haut lieu de l’Islam, mais sans y prier. L’interprétation du plan de paix risque donc de ne pas apaiser mais d’enflammer la situation ;
  • Sur le plan économique, sous condition que les Palestiniens acceptent ce qu’on leur présente comme le « deal du siècle », il s’agirait d’investir sur dix ans, 50 milliards de dollars qui viendront, non pas des États-Unis ou d’Israël, mais des pays arabes. Le volet économique du plan fut présenté en 2019 à ces derniers lors d’un « workshop » organisé à Manama au Bahreïn. Cette rencontre fut boudée par les Palestiniens car exclus de l’élaboration d’un projet leur promettant la création d’un million d’emplois, le doublement de leur PIB et la réduction de moitié de leur taux de chômage. L’argent investi irait avant tout dans la construction d’hôpitaux, d’écoles et de logements, c’est-à-dire des services faisant cruellement défaut à l’heure actuelle. Le plan envisage la création d’un « fonds international » pour le financement des travaux d’infrastructure, de sécurité et de développement des territoires transférés aux Palestiniens. Ce fonds ne sera alimenté ni par l’État de Palestine ni par celui d’Israël et ne sera alimenté que lorsque le territoire sera entièrement démilitarisé et qu’une gouvernance « fiable » y sera établie. En clair, jamais, au point qu’on s’interroge si ce plan comporte une réelle intention de réussir.

Conclusion

Le but de ce prétendu « plan de paix » n’est donc plus d’apporter une solution aux 7 millions de réfugiés palestiniens dispersés dans le monde, mais d’offrir « la sécurité » aux Israéliens qui vivent dans la crainte permanente.

Pour le dire brutalement, on attend que les Palestiniens se mettent en état d’esclavage volontaire, avant de leur accorder le droit de survivre dans une « entité palestinienne », géographiquement formée comme une peau de léopard. Faussement qualifié « d’État », cette entité sera aussi souveraine que les Bantoustans sous le régime de l’Apartheid. Le pire, c’est qu’en humiliant les Palestiniens, on prétend les rendre plus dignes et créer les conditions de la Paix ! C’est comme si l’on frappait son chien en espérant le rendre plus gentil...

La bonne nouvelle, comme le souligne le quotidien israélien Haaretz, c’est que Netanyahou, du moins jusqu’aux élections israéliennes de mars, n’est que le Premier ministre par interim. En clair, alors que les Etats-Unis le somment de mettre en œuvre sans tarder le « plan de paix », il ne dispose pas des prérogatives requises pour le faire.

L’accusation selon laquelle les Palestiniens « ne ratent pas une occasion pour rater une occasion » pourra donc facilement être retournée contre leurs accusateurs. En confiant le dossier à son gendre Jared Kushner, Trump, qui avait notamment nommé Bolton et Pompeo pour la paix, ne rate donc pas une occasion ... pour ne pas la faire.


[1Partisan d’une paix négociée entre Israéliens et Palestiniens, LaRouche rencontra en 1979 le Président du Congrès Juif Mondial Nahum Goldmann chez lui à Paris et à New York l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères Abba Eban. Pour compléter les accords d’Oslo qu’il soutenait de toutes ses forces, LaRouche a proposé un « plan Marshall » (surnommé « Plan Oasis ») pour accroître les ressources hydriques du Proche-Orient. A Paris, son ami était l’inlassable combattant pour la paix Maxim Ghilan de la revue Israël-Palestine. Adversaire de la politique belliqueuse de l’extrême droite israélienne, LaRouche a passé sa vie à souligner le caractère universel de chaque être humain, peu importe sa race, sa couleur, ses origines, sa religion ou son orientation sexuelle. A l’opposé de la réputation qu’on lui a faite, LaRouche a toujours tenu en horreur toute forme d’exclusion, de xénophobie, d’antisémitisme et de négationnisme. John Weber, un des anciens membres de l’organisation juive américaine Bnai Brith a déclaré un jour que LaRouche et son mouvement « ont fait plus pour élucider et garder vivant le souvenir de l’holocauste hitlérien dans le monde non-juif » que bien d’autres.

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Comme nos voisins italiens, espagnols et portugais, nous devrions nous aussi participer à la « Nouvelle route de la soie » qui transforme à grande vitesse le monde ! Par-delà la frénésie des médias toujours prêts à vous vendre la peur de la Chine, vous devez comprendre la portée de cette dynamique.

En savoir plus
Libérons Trump de l'emprise des « sionistes chrétiens » !
25 mars 2019
Déclarations
Libérons Trump de l’emprise des « sionistes chrétiens » !
Israël-Palestine : la Chine présente son plan de paix par le développement mutuel
6 août 2017
Actualités
Israël-Palestine : la Chine présente son plan de paix par le développement mutuel
Vers une paix israëlo-palestinienne sous l’égide de Moscou et Washington ?
21 mai 2017
Actualités
Vers une paix israëlo-palestinienne sous l’égide de Moscou et Washington ?

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard