Lors d’un discours le 23 mai devant la City of London Corporation, le chef de la BCE Mario Draghi a exprimé son admiration sans borne du système britannique, soulignant aussi à quel point le système de l’euro dépend de la City de Londres.
Tout d’abord, il a loué l’engagement des « professionnels de la City » face à une fonction aussi exigeante. « Ce sens de responsabilité envers la communauté a sans doute beaucoup contribué à la longévité et la stabilité de la City of London Corporation. Cette institution a joué un rôle important dans la transformation du ’’mile carré’’ (la City) en premier centre financier du monde. »
Puis : « Je ne peux pas dire laquelle des deux catégories d’arguments est plus convaincante, celle de nature économique ou politique, mais ce que je peux dire, c’est que l’Europe a besoin d’un Royaume Uni plus européen tout autant que le Royaume Uni a besoin d’une Europe plus britannique. » !
Le président de la BCE a ensuite décrit la profondeur de ce lien.
- Un constat de taille : « Plus de deux fois plus d’euros sont échangés sur le marché de change du Royaume-Uni que dans tous les pays de la zone euro confondus, et plus qu’aux États-Unis. »
- Toutes les grandes banques de la zone euro ont une importante filiale à la City de Londres – et les banques du Royaume Uni sont des acteurs de premier plan dans les marchés financiers de la zone euro.
- 40% des dépôts dans des banques de la zone euro provenant de pays non membres de l’euro viennent du Royaume Uni.
- 40% de tous les prêts accordés aux non résidents par des banques de la zone euro sont destinés à des Britanniques.
- Sur les prêts et les dépôts dans les banques britanniques non libellés en livres sterling, environ 40 % sont en euros.
Draghi s’est bien sûr bien gardé de donner les chiffres correspondant pour les paradis fiscaux liés à la Couronne britannique, concluant son discours avec cette phrase :
Avec des liens aussi profonds, le Royaume Uni et la zone euro partagent un intérêt commun : la stabilité du fonctionnement de notre système économique et en particulier de nos marchés financiers.
# edith
• 05/06/2013 - 11:18
Il y a actuellement ,sur les chroniques de Rorschach ,un article de solidarité et progrés.Ce blog se considère comme un chercheur de véritè contre la pensée unique,mais quand on lit les commentaires insensés de gens qui se croient initiés ,je dis que l’oligarchie et Draghi ont le droit de se foutre de notre gueule.La plèbe est parfaitement inepte et je n’ai plus envie de lever le petit doigt pour la sauver du moins en ce qui concerne les occidentaux du bas peuple !
# populasse
• 06/06/2013 - 01:51
Rien n’empêche d’apprécier la situation du coté formel. De plus, je me réjouis de voir de gens s’enfoncer dans leur unilatéralité puisqu’elle renforce d’autant plus le besoin d’ouverture. En bref, vous êtes plus pondéré que le peuple pour le moment, mais un jour il le sera plus que vous. La roue tourne. Chaleureusement votre et super papelar comme de coutume !
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# populasse
• 06/06/2013 - 02:28
Je comprend pas ce que tu trouves aux chroniques de Rorschach. J’apprécie beaucoup de façon de pensée mais là c’est du vide matinée de théorie stupide sur l’assassinat de de Londres ou le satanisme qui se suffirait comme argument.
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# petite souris
• 04/06/2013 - 14:01
Avec des liens aussi profonds, le Royaume Uni et la zone euro partagent un intérêt commun : la stabilité du fonctionnement de notre système économique et en particulier de nos marchés financiers.
Bel aveu !
donc ... le système économique et les marchés financiers avec leur argent virtuel sont plus importants que les pays et les peuples ...........
des bandits ! des bandits vous dis-je !
des escrocs ! des escrocs ! vous dis-je !
qui savent parfaitement faire la différence entre l’être et l’avoir
...... dans leurs cercueils ils seront nus
...... leurs richesses fictives sont inutiles et stériles puisqu’elles ne servent pas le bien commun (gros mot vide de sens pour ces gens d’en haut qui font partie d’un de ces groupes )
# populasse
• 06/06/2013 - 02:34
Moi je détecte surtout que même les financiers ont besoin de croire qu’ils ont ont une utilité comme le prouve le discours pour faire plaisir qui vante cette qualité. En définitive, il y a rien de mal aux financiers en soit.
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