Le cafouillage de Wall Street suite au tweet de la soi-disante Armée syrienne électronique (ASE) le 23 avril (« Flash : deux explosions à la Maison-Blanche, Obama blessé ») et les folles attentes des marchés suspendus aux lèvres du patron de la BCE Mario Draghi aujourd’hui, montrent à quel point la rationalité a cédé la place à la volatilité en bourse.
Dans le premier cas, l’absence de rationalité est due à l’hégémonie des algorithmes de calculs employés pour le trading à haute fréquence (HFT) par les banques d’investissement et universelles. Ainsi, les robots-lexico (ou toxico ?) qui ont « lu » le tweet de l’Associated Press (AP), piraté par l’ASE, ont provoqué en moins de trois minutes une chute de 130 points du principal indice boursier new-yorkais, correspondant à une perte de capitalisation boursière de 150 milliards de dollars !
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- Les taux d’intérêt de la BCE
- Avec le taux directeur en bleu (opérations principales de refinancement).
Dans le deuxième cas, un CAC-40 qui s’excite pendant deux jours, avec une croissance de 5 % pour atteindre son plus haut niveau depuis le début de l’année, salivant à la seule idée que le patron de la BCE Mario Draghi pourrait enfin, après 9 mois d’attente, baisser le principal taux directeur de la « poubelle de Francfort » (dénommée ainsi en raison de l’immense quantité de titres toxiques qu’elle détient) en-dessous des 75 points actuels.
En attendant le nouveau krach, les banques spéculent à tout va sur les marchés (à la baisse comme à la hausse) au lieu de prêter à l’économie réelle, et ce pendant que le chômage progresse, aussi rapidement que les cures d’austérité.
Petit rappel : la solution n’attend que vous !
Signez l’Appel pour un Glass-Steagall global, tout de suite !
# petite souris
• 26/04/2013 - 15:53
un petit séisme avant le grand ....
comme pour la ceinture de feu
on s’attend donc au pire
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