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Lyon : il faut sauver le Musée des Tissus !

La Chambre de commerce de Lyon, propriétaire du Musée des Tissus et des Arts décoratifs (MTMAD), un établissement lyonnais abritant la première collection de tissus au monde, n’a plus les moyens de l’entretenir.

Et la réunion « de la dernière chance », convoquée par la Préfecture de Région le 4 novembre, n’a rien résolu. Pire, alors que l’Etat est prêt à mettre la main à la poche, certaines collectivités locales se sont fait remarquer par leur absence et ceci à un moment où Lyon affirme vouloir consolider son image de métropole, à l’instar de Milan et d’Anvers, où la mode mondiale s’invente et se crée.

« Nous avons été surpris de voir qu’il n’y avait aucun représentant de la mairie, ni de la métropole. Est-ce pour marquer un désintérêt ? Ou pour signifier clairement un désengagement du dossier ? », s’interroge Florence Verney-Carron, en charge de la culture à la Région. « Cette absence n’est pas bon signe. On ne pourra pas sauver le musée sans l’apport financier de la ville et de la métropole », ajoute-t-elle.

« Un problème d’agenda », a fait valoir le maire de Lyon Gérard Collomb, qui se dit « très attaché » au musée mais refuse toute participation à ses frais de fonctionnement. Ce refus ne peut que freiner l’avancée des débats, les acteurs ayant conditionné leur participation au financement à celle des autres partenaires.

Alors que certains pensaient qu’avec la réforme territoriale (loi NOTRe), la métropole lyonnaise allait s’enrichir rapidement, c’est aujourd’hui au nom de l’austérité que la municipalité justifie ses choix : « En période de disette, le maire a décidé de dire qu’il voulait des partenariats privés mais qu’il ne pouvait pas s’engager parce que nous n’en avons pas les moyens. Dans le fond, la Ville et la métropole formulent la même réponse que la CCI. Faute de moyens, on fait un choix politique. On a baissé les subventions de la culture pour tout le monde, même pour les acteurs les plus fragiles. Je ne pense pas que ces derniers comprendraient si nous baissions leurs subsides et qu’ensuite, nous nous engagions avec le Musée des Tissus. »

Quelques annonces ont été faites pour tenter de calmer les esprits. Les contours d’une association qui va gérer le musée ont été précisés, un fonds de dotation va être créé et un cabinet spécialisé sera mandaté pour proposer une vision d’avenir et un projet scientifique et culturel pour le musée. Le préfet Michel Delpuech a parlé de « sursis ».

En attendant, le Musée des Tissus risque de mourir. « La situation est bloquée. On tourne en rond. Cela fait trois ans que je me bats. J’ai l’impression d’être une balle de tennis que chacun se renvoie », lâche Emmanuel Imberton, le président de la CCI, qui confirme qu’il n’aurait pas les moyens d’assumer le fonctionnement du musée en 2017. « Ma position n’a pas changé. Si on ne trouve pas d’accord, l’établissement fermera. »

Si l’accord semble s’éloigner, une pétition pour sauver le musée a réuni 110 000 signatures de citoyens inquiets qu’on leur vole ce qui n’a pas de prix, leur culture.

Contacter S&P Lyon Rhône-Alpes via Facebook

Le Musée des Tissus et des Arts décoratifs

Situé rue de la Charité, au cœur de Lyon, le Musée des Tissus présente 2000 ans d’histoire du textile (première collection au monde) et le Musée des Arts décoratifs est l’un des rares musées d’ambiance en France. La Boutique des musées propose un large choix de produits en lien avec les collections.

Le Musée des Tissus a été créé au milieu du XIXe siècle, à la suite de la première Exposition universelle de Londres en 1851. Les fabricants lyonnais qui s’y étaient rendus sont rentrés avec l’intime conviction de fonder à Lyon un musée d’échantillons et de dessins. L’objectif de l’institution était alors de maintenir l’avantage commercial des soyeux lyonnais, soutenu par de grandes compétences tant techniques qu’artistiques.

Les fabricants se tournent alors vers la Chambre de Commerce qui décide de créer un musée d’art et d’industrie au sein du Palais du commerce, édifié par René Dardel en 1856. Le musée ouvre au public en mars 1864 et propose une vision encyclopédique des sources d’inspiration de toutes les branches des arts appliqués à l’industrie, présentant aussi bien des objets d’art que des textiles.

Une bibliothèque est même constituée pour parachever l’équipement. Ce n’est que dans les années 1890 que ce musée prend le titre de Musée historique des Tissus, illustrant une histoire universelle des textiles.

Le Musée des Tissus de Lyon conserve aujourd’hui la plus importante collection de textiles du monde, avec près de 2,5 millions de pièces. Elle couvre 4500 ans de production textile, de l’Égypte pharaonique à nos jours, du Japon aux Amériques, en passant par la Chine, l’Orient, l’Italie ou les Pays-Bas.

Le musée conserve également un grand nombre d’albums d’échantillons, avec une vision exhaustive de la production lyonnaise entre la fin du XVIIIe siècle et les années 1950. Depuis sa fondation en 1954, il abrite dans ses murs le Centre international d’étude des textiles anciens, dédié à l’analyse et à l’étude des tissus.

En 1985, le musée s’enrichit d’un premier atelier de restauration des textiles dédié à ses collections, et depuis 1997, d’un second atelier mettant son expertise au service d’autres collections abritées par d’autres institutions.

Quant au Musée des Arts décoratifs, inauguré en 1925 dans l’hôtel de Lacroix-Laval, il a été acheté par une Société d’amateurs lyonnais, dans l’idée de poursuivre cette œuvre d’enseignement universel de l’histoire du goût.

En moins de 25 ans, ces amateurs ont doté le musée de collections européennes, orientales, chinoises et japonaises, du Moyen-âge à nos jours. Complété par des acquisitions financées par la Chambre de commerce, il occupe aujourd’hui le rang de 2e collection française dans le domaine des arts décoratifs.

Ces deux musées réunis, après le déménagement du Musée des Tissus dans l’actuel hôtel de Villeroy, rue de la Charité, dépendent depuis leur origine de la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon et comptent depuis 2003 parmi les « Musées de France ».

Source : ONLYLyon

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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L'euro, et pourtant il coule

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Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

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