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Le lock-out socialiste des présidentielles

Le député PS Jean-Jacques Urvoas, ici avec Manuel Valls.
Le député PS Jean-Jacques Urvoas, ici avec Manuel Valls.
Crédit : Maxppp

Le Parti socialiste, au fur et à mesure qu’il perd des électeurs, s’efforce de pratiquer un lock-out des présidentielles en excluant ce qu’il considère comme les petits partis. Ainsi Jean-Jacques Urvoas a déposé deux propositions de loi afin de changer la publicité des parrainages, d’étendre la notion d’équité au détriment de celle d’égalité et de réduire de un an à six mois la période de comptabilisation des dépenses électorales.

Bien qu’ayant « travaillé seul », le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale nous dit s’être efforcé de présenter des propositions « sur lesquelles tout le monde pourra se retrouver » .

Malheureusement pour la France, « tout le monde » signifie pour lui les trois chevaux de retour de 2012 – Nicolas Sarkozy, François Hollande et Marine Le Pen – et éventuellement deux placés, Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou. L’inceste politique, c’est maintenant !

Les électeurs, à qui on s’efforce de troubler l’esprit par des raisonnements tordus – comme « il faut mettre fin au harcèlement des maires » – ont du mal à comprendre ce qu’il se passe. C’est pourtant aussi simple que ce que fait un grand patron lorsqu’il parle de « réforme » et de « rationalisation du travail » pour préparer des licenciements.

Expliquons donc les conséquences de la médecine que voudrait nous prescrire le bon docteur ès élections breton.

Tout d’abord, il propose la « publicité intégrale » du nom des élus ayant parrainé, ce qui paraîtrait éventuellement normal. Mais il y a anguille sous roche : les parrains verraient leur nom publié non pas « huit jours au moins avant le premier tour du scrutin », mais aussitôt que le Conseil constitutionnel recevrait leur formulaire de parrainage. C’est-à-dire, pour une élection se déroulant, comme la dernière, le 22 avril 2012, entre environ deux jours après la publication du décret convoquant les électeurs, soit le 26 ou 27 février, et au plus tard le vendredi 16 mars à 18 heures, date limite de réception par le Conseil constitutionnel. Leur nom figurerait ainsi sur les listes rendues publiques au moins trente-sept jours avant l’élection. Vous avez dit harcèlement ?

M. Urvoas prévoit en fait de retourner les choses contre ceux qui ne font pas partie du club. Car un « petit » parti a aujourd’hui peu de moyens, mais un « gros » voulant discréditer les maires signataires, en s’appuyant sur des médias complaisants, en a bien davantage ! La tâche lui en sera ainsi facilitée, et les maires réfléchiront à deux fois avant de s’engager contre ceux dont souvent ils dépendent financièrement.

D’autant plus que descendant jusque dans les détails, M. Urvoas et ses amis prévoient que le parrainage devra être adressé par l’auteur de la présentation lui-même (et non par le candidat ou l’équipe de campagne), par voie postale. On peut s’étonner du monopole donné à La Poste, qui n’est plus depuis 1991 une entreprise publique autonome mais une société anonyme à capitaux, côtoyant une Banque postale tout à fait banque. Vous oseriez dire privatisation de la vie publique ? Non, tout juste une « retouche », vous répond M. Urvoas, pour assurer l’efficacité et l’équité des procédures. Sans ergoter, il est clair que passer par La Poste ajoute un gendarme couché de plus devant les petits partis proches du couperet des 500, ce qui paraît curieusement déraisonnable à l’âge du numérique...

Ajoutons que si harcèlement il y a, et il arrive fatalement qu’il y en ait, c’est plus le fait des grands partis que des petits, compte-tenu de leurs moyens respectifs, et celui-ci intervient bien en amont du sprint final, que les amis de M. Urvoas, assis dans leur fauteuil électoral, n’ont visiblement jamais disputé.

Cependant, il y a bien pire dans la proposition de Jean-Jacques Urvoas. Il entend substituer le principe d’équité à l’actuelle règle d’égalité des temps de parole des candidats pendant la période dite « intermédiaire » de l’élection présidentielle. Cela veut dire que les « petits candidats » seront à la merci des médias entre cinq et deux semaines avant l’élection. Car la campagne proprement dite ne commence que deux semaines avant la date de l’élection ! Les « petits » candidats ne pourront ainsi jouir d’une stricte égalité du temps de parole que pendant les deux semaines de la campagne dite « officielle », alors que la plupart des électeurs ont déjà fait leur choix. Cela revient à remplacer « liberté, égalité, fraternité » par « contrôle, équité, coterie ».

D’autant plus que, contrairement aux États-Unis ou à la Grande-Bretagne, chez nous les « grands » candidats peuvent se permettre d’éviter tout débat avec les petits. La caste des incapables, qui a mis notre pays dans l’état où il se trouve, entend ainsi garder les commandes.

Mieux encore, la période de comptabilisation des dépenses électorales pour l’élection présidentielle sera réduite de un an à six mois, ce qui ne gêne en rien les « grands » partis, mais rendront non remboursables pour les « petits » les dépenses encourues entre le mois moins douze et le mois moins six, celui de leurs efforts pour se faire mieux connaître... et rencontrer les maires.

Disons-le crûment : verrouiller l’élection présidentielle est le but de cette stratégie, comme un patron pratique le lock-out de son entreprise. Pourquoi pas ? Puisque le privé est devenu le modèle de la politique, bien entendu pas le privé des PME ni même des ETI, mais celui des multinationales hors sol sponsorisées par les mégabanques.

Disons-le encore plus crûment : le traitement réservé à Jacques Cheminade, ayant vu son compte de campagne rejeté en 1995 dans des conditions unanimement reconnues comme scandaleuses, puis son avance forfaitaire de 153 000 euros de 1995 saisie en 2013, montre qu’il se trouve au centre de cette stratégie de mise à l’écart.

Ajoutons un élément sur cette avance forfaitaire versée par l’État aux candidats ayant réussi à obtenir leurs 500 signatures, pour lancer leur campagne : Elle est précieuse pour les besoins des « petits », négligeable pour l’opulence des « grands ». Elle s’élevait au départ, en 1962, à un million de francs, alors que jusqu’à la loi organique du 18 juin 1976, il suffisait d’obtenir 100 parrainages. Depuis que 500 parrainages sont exigés, le million de francs a été transformé en 153 000 euros, ce qui en pouvoir d’achat représente au moins trois fois moins. C’est pourquoi la décision du Conseil constitutionnel du 4 mai 1990 avait approuvé sa « mise à jour » à 3 millions de francs. Le projet de loi correspondant fut enterré, sous prétexte que l’on permettrait ainsi une possibilité d’enrichissement des candidats ! Ce qui est évidemment impossible, compte-tenu du contrôle des recettes et des dépenses. La raison du blocage à 153 000 euros est donc évidente : une aumône pour les « petits », c’est déjà bien, mais davantage, ça pourrait être bonjour les dégâts pour l’oligarchie.

Alors on « retrouve toujours les mêmes », on se dit que ça ne peut pas continuer comme ça, mais ça continue. Sauf que 2017 sera une échéance décisive pour la France, l’Europe et le monde, et que nous allons bousculer avec nos idées les misérables barrières dressées pour les contenir. Car nos idées sont comme les migrants : elles ne peuvent être arrêtées par des barbelés politiques. Le choix est entre les intégrer et retrouver la mémoire de notre pays ou bien dériver vers l’État policier d’un « nouveau capitalisme criminel », celui de l’Empire de l’argent qui étouffe la France.

Merci de signer et de faire signer cette PÉTITION et de l’envoyer à vos élus !

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

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Jacques Cheminade
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