Si Barack Obama et Wall Street y sont radicalement opposés depuis que l’économiste Lyndon LaRouche a lancé la campagne pour rétablir Glass-Steagall en septembre 2008, de plus en plus de députés se rassemblent autour de la proposition de loi HR 129 établissant une séparation totale entre banques de dépôt et banques de marché.
Déposée à la Chambre le 3 janvier 2013 par la démocrate Marcy Kaptur et le républicain Walter Jones, HR 129 compte désormais 36 co-signataires des deux partis (liste complète sur le site de la Library of Congress). Depuis une semaine, d’importants démocrates sont devenus co-présentateurs du texte : John Conyers (Michigan) et Charles Rangel (New York), ainsi que les députés Robert Brady (Pennsylvanie), Donna Christensen (Îles Vierges américaines), Alan Grayson (Floride), Donald Payne (New Jersey), Peter Visclosky (Indiana), Anna Eshoo (Californie), Timothy Walz (Minnesota), Rosa DeLauro (Connecticut) et Eddie Bernice Johnson (Texas).
Alors que la séparation totale bénéficie du soutien de nombreux banquiers et régulateurs outre-Atlantique, et qu’en Angleterre la Commission parlementaire des standards bancaires vient de réclamer un découpage en deux des banques britanniques, la capitulation des parlementaires français face au lobby bancaire va contre le sens de l’histoire...
Après l’Assemblée nationale, le Sénat français baisse les bras
La commission des finances du Sénat a clos hier le dépôt d’amendement sur la réforme bancaire votée le 19 février par l’Assemblée. Si d’autres propositions peuvent encore être déposées pour la séance plénière, les sénateurs faisant référence sur la question bancaire ont fait un choix : aucun amendement proposant la scission stricte.
Pire encore, le sénateur Yung, rapporteur socialiste du projet de réforme, propose parmi tout un ensemble de réglages techniques, de revenir sur un article écrit par l’Assemblée, obligeant le Parlement à rediscuter chaque année des États et territoires considérés comme « paradis fiscaux ». Les écologistes, moins combatifs encore que leurs homologues à l’Assemblée nationale, n’ont pas estimé nécessaire de discuter de la scission stricte, préférant s’atteler à contenir la spéculation à haute fréquence, activité surtout effectuée ailleurs qu’en France. Restent les communistes qui peut-être finiront par déposer au moins un amendement pour la séance plénière...
# petite souris
• 13/03/2013 - 19:06
.... la France depuis une bonne trentaine d’années a l’habitude d’imiter ce qu’il se fait outre-atlantique .... avec dix ans de retard !!!!
Aujourd’hui not’président décide de légiférer par ordonnance : cela sent la dictature des pleins pouvoirs !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Répondre à ce message
# edith
• 12/03/2013 - 16:38
En France les élus ,dit de gauche,n’ont rien dans le ventre,je ne me suis pas déplacée pour les legislatives et je ne le regrette pas . Aujourd’hui vouloir simplement réguler la spéculation et non pas l’anéantir vous rend complice de cette mafia et cela restera dans nos mémoires.Le font -ils exprès où sont -ils vraiment stupide ?
Répondre à ce message
# edith
• 12/03/2013 - 17:03
Ce que je trouve le plus dingue ,c’est qu’au moment même où le peuple doit s’engager politiquement pour changer le monde ,ils gueulent tous comme des moutons et ne s’engagent pas ,En fait les Français sont des révoltés pas des révolutionnaires et c’est là le danger ils sont pareils que les terroristes !
Répondre à ce message