L’économiste américain Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade en France vous ont averti depuis bien longtemps : Barack Obama n’est pas celui qu’on a voulu nous faire croire qu’il était.
Nous reprenons ci-dessous l’article très instructif de Marianne Niosi, paru dans le Courrier International du 16 mai 2013 qui rapporte à quelle vitesse la presse et les démocrates lâchent le Président américain face à une avalanche de scandales, qui font paraître le Watergate de Nixon comme une petite affaire subalterne.
ÉTATS-UNIS : La sale semaine d’Obama
par Marianne Niosi, Courrier International.
La situation s’envenime à Washington, après une série de scandales politiques. Le président Barack Obama ne s’en relèvera peut-être pas, estiment plusieurs grands titres de la presse américaine.
Barack Obama a-t-il perdu son aura ? C’est ce qu’estime le site de référence Politico, qui titre : "Washington lâche Obama". Selon ses deux signatures les plus prestigieuses, Mike Allen et Jim VandeHei, les démocrates et la presse de la capitale ont tourné le dos au président. Un déluge de scandales, mal gérés par une "Maison-Blanche aux pieds nickelés", serait venu à bout de l’image positive du président.
Avec des titres comme : "Le président tente de stopper l’hémorragie" ou "Le fisc veut tout savoir", Politico se fait plus critique que jamais. Dans une analyse sur le storytelling des derniers jours, il avance que les républicains tiennent peut-être enfin les éléments d’une histoire qu’ils tentent de vendre, sans succès, depuis des années : celle d’un président Obama obsédé par la politique, isolé de la réalité et trop porté sur l’action gouvernementale.
"Le changement barométrique à Washington est arrivé si rapidement qu’il est difficile de comprendre ce qu’il s’est passé", écrit de son côté New York Magazine, qui se demande comment l’accumulation de controverses relativement anodines a pu transformer l’atmosphère de manière si radicale.
"Il ne m’a jamais parlé quand les choses allaient bien"
En l’espace de cinq jours, trois révélations ont ébranlé le président et son entourage : les mises en garde avant l’attaque de l’ambassade américaine à Benghazi en septembre 2012, le ciblage fiscal de groupes politiques conservateurs et la mise sur écoute de journalistes d’Associated Press. "Obama, le président indifférent", écrit l’influent chroniqueur conservateur Dana Milbank, du Washington Post, pour qui le chef de l’Etat "a créé un vide du pouvoir dans lequel des petits fonctionnaires se croient tout permis."
Non seulement la presse aurait lâché le président, écrit Politico, mais le barrage de la solidarité démocrate s’est lui aussi effondré. Il cite un démocrate haut placé à Washington qui explique qu’Obama n’a jamais entrepris de "séduire" ses propres partisans. "Il n’a jamais emmené des responsables du Parti démocrate à Camp David pour boire un coup ou pour discuter. Maintenant, ils disent : ’Il ne m’a jamais parlé quand les choses allaient bien’."
Un message, un commentaire ?