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« Les cartels ne dupent pas les banques, ils s’associent »

Dans une tribune publiée hier dans le New York Times en réaction au scandale HSBC, Robert Mazur condamne virulemment les arrangements entre la justice et les banques ayant reconnu le blanchiment de milliards de dollars d’argent de la drogue. Robert Mazur connaît d’autant mieux son sujet qu’il fut un agent fédéral américain infiltré au sein des cartels pour blanchir leur argent... auprès des banques [1]. Pour lui, une seule solution : appliquer les textes de lois et mettre les banquiers coupables en prison. Extraits.

HSBC n’est pas la seule. Les registres des tribunaux montrent que depuis 2006, plus d’une dizaine de banques sont parvenues à un accord avec le département de la Justice au sujet de violations liées au blanchiment d’argent. (…) Toutes ont reconnu avoir enfreint la loi ; toutes n’ont eu qu’à payer l’équivalent d’un PV pour s’en sortir [il cite ING, American Express, Wachovia, Union Bank of California, Lloyds, Crédit Suisse, ABN Amro, Barclays, Standard Chartered].

Voilà le manuel du gouvernement dans sa lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue. Ne vous y trompez pas, sans cette capacité à blanchir chaque année des milliards de dollars de provenance illicite et à encaisser des dividendes intraçables, ces deux entreprises criminelles s’affaibliraient.

(…)

Mais les données du département de la Justice et de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime montrent que les autorités américaines ne saisissent pas plus de 1 % de l’argent généré chaque année par les cartels mondiaux.

Le reste n’est pas caché dans des matelas. Il est blanchi : nettoyé de toute information identifiant sa source puis transféré de compte en compte et souvent déplacé subrepticement vers diverses sociétés, jusqu’à ce qu’il puisse s’établir en sûreté dans un compte bancaire offshore. Rien de tout cela n’arrive sans l’aide de banquiers, d’avocats et d’hommes d’affaires.

J’en étais un témoin direct. J’étais agent fédéral pendant 27 ans et j’ai travaillé sous couverture pendant cinq ans en tant que blanchisseur d’argent au sein de ce royaume obscur. Je travaillais au sein d’équipes chargées de mettre des chefs de cartels derrière les barreaux. Les plus grandes et les plus sophistiquées de ces entreprises criminelles ne dupent pas les banques pour qu’elles blanchissent leur argent ; elles s’associent avec ce petit segment de la communauté bancaire et d’affaires internationale qui redistribue les profits et le cash de la drogue d’autres commerces illicites comme les ventes d’armes au marché noir.

Le seul moyen de stopper ce flux d’argent sale est d’être sévère avec les banquiers qui aident à le maquiller et le transférer dans le monde entier. Après tout, les banques elles-mêmes ne blanchissent pas l’argent, ce sont des individus qui le font.

Le standard de preuve requis pour accuser et condamner un banquier pour blanchiment est simple. Si la personne sait que les fonds proviennent d’activités criminelles et qu’il tente de dissimuler la véritable source de ces fonds, il est coupable du délit de blanchiment d’argent. Toute personne fournissant intentionnellement un service financier à des organisations criminelles doit être traitée aussi durement que la loi le permet.

(…)

Les enjeux sont simplement trop graves pour se permettre de traiter le blanchiment avec clémence. Tant que les trafiquants de drogue peuvent nettoyer les traces qui salissent les 99 % restant de leurs profits mal-acquis, tant que les terroristes peuvent transférer librement leur cash dans le monde entier, nous n’aurons aucune chance de stopper leurs commerces meurtriers. Nous pouvons permettre d’en finir avec ces deux fléaux en mettant en prison les banquiers qui les aident.

Evidemment, la non-condamnation de HSBC par la justice américaine ne peut qu’appeler de lourd soupçon sur la corruption des plus hautes autorités à Washington. D’où la nécessité d’une nouvelle Commission Pecora...


[1Infiltré dans le cartel de Medellin, Robert Mazur servit d’intermédiaire avec de grandes banques américaines et internationales. L’opération C-Chase mena à l’arrestation de plusieurs banquiers et déclencha la chute de la BCCI. Mazur raconte son enquête dans le livre The Infiltrator - www.the-infiltrator.com. Voir aussi sa récente interview vidéo avec le magazine Vice.

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  • petite souris • 09/01/2013 - 16:47

    Les rats quittent le navire ......
    ...................
    Les balances ne sont pas loin .......
    ..................
    Il va y avoir des blanchiments de conscience en veux-tu en voilà ......

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

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Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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