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Le nouveau nom de l’Empire britannique est « l’Eurosphère »

Toute recherche sur les motivations et auteurs du traité de Lisbonne fait apparaître l’existence d’un petit noyau d’adeptes du « libéral-impérialisme » [limp], esquissé par le conseiller de politique étrangère de Tony Blair, Robert Cooper, dans son article du 7 avril 2002, dans le London Observer, « Le nouvel libéral-impérialisme »

A part Cooper, trois autres personnalités influentes sont des adeptes de cette prophétie : le président de la Commission européenne, l’ancien maoïste José Manuel Barroso ; l’idéologue en politique étrangère anglais Mark Leonard et l’académicien d’Oxford, Jan Zielonka.

Les citations qui suivent indiquent clairement la nature agressive d’une UE devenue nouvel Empire britannique :

Mark Leonard, actuellement directeur exécutif du European Council on Foreign Relations (ECFR ou Conseil européen des relations étrangères), dont Giuliano Amato fait également partie, est l’auteur du livre « Pouvoir perpétuel : pourquoi l’Europe dominera le 21eme siècle ».

Leonard a déclaré en 2005 : « La prochaine vague de la transformation européenne n’est que le début. L’UE commence à développer une vaste sphère d’influence, qui s’étend bien au-delà de ses propres frontières et pourrait être appellée « eurosphère ». Cette ceinture de quatre-vingt pays comprenant l’ancienne Union Soviétique, les Balkans occidentales, le Proche orient, l’Afrique du nord et subsaharien totalise 20 % de la population mondiale. »

Deux jours avant le rejet par la population française du Traité constitutionnel européen (TCE) en 2005, Leonard écrivait, en ironisant sur le nouveau siècle américain, un article avec comme titre : « Le projet pour un nouveau siècle européen ».

« En gardant un profil bas à l’intérieur et en travaillant par des structures internationales, l’Europe a pu déployer ses ailes sans attirer trop d’hostilité. Au fur et à mesure qu’elle devient une force dont on doit tenir compte à l’échelle planétaire, elle peut agir de la même façon. » (…) « La force de l’UE c’est que ce n’est pas un Etat. L’Europe n’a pas un seul numéro de téléphone, mais un réseau de centres de pouvoirs unis par des politiques et des objectifs communs. » (…) « L’arme secrète de l’UE, c’est le droit. La puissance militaire vous permet de renverser le régime d’Afghanistan ou d’Irak, mais l’UE transforme l’ensemble de la société polonaise, de ses politiques économiques jusqu’au traitement de ses minorités…” (…) “Le pouvoir militaire permet de vous imposer n’ importe où dans le monde, mais quand vous tournez le dos, votre force flétrit. Mais une fois noyé dans l’Eurosphère des lois et des institutions, les pays sont changés pour toujours – et ils ne veulent jamais en sortir. »

Le gourou en politique étrangère de Tony Blair, Robert Cooper, déclara en 2003 : « La réponse postmoderne, européenne, aux menaces, c’est d’étendre de plus en plus le système d’un empire co-opératif. ‘Je n’ai point d’autre moyen de défendre mes frontières que de les étendre’, disait Catherine II de Russie - et l’UE semble parfois dire la même chose. »

En 2007, José Manuel Barroso, déclara que « Ce que nous avons est le premier empire non-impériale… Nous avons vingt-sept pays qui ont décidé de travailler ensemble et mettre leur souveraineté en commun. Je pense que c’est une grande construction et que nous devons en être fier. »

Pour terminer, je vous livre la conclusion de l’article de Mark Leonard : « Il y a quelque 500 ans, les européens ont inventé la forme la forme la plus efficace d’organisation politique de l’histoire – l’Etat-nation. Les pays se trouvaient devant un choix difficile. Devenir un Etat-nation ou être pris sous la domination d’un autre état-nation. Il y a cinquante ans, les européens ont réinventé ce modèle et vers la fin du siècle, les gens se trouveront de nouveau devant un choix difficile. Joindre l’UE ou créer son propre club régional [de pays] partageant les mêmes principes de la paix, de l’interférence mutuelle et du respect de la loi. Cet effet de domino au niveau régional redéfinit le sens du pouvoir. Au fur et à mesure que ce processus se développe, je pense que le 21e siècle sera vu comme un « nouveau siècle européen ». Non pas parce que l’UE contrôlera le monde, mais parce que la façon européenne de faire les choses deviendra la façon de faire de la terre entière. »

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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