Nous présentons ICI le préambule à la proposition de projet de loi que font circuler, sous la forme d’une brochure de 25 pages, nos amis du Comité d’action politique de l’économiste américain Lyndon LaRouche (LPAC) aux Etats-Unis, visant à remplacer le système de la Réserve fédérale actuel (géré par les banques privées), par une troisième Banque des Etats-Unis, inspirée par les conceptions économiques d’Alexander Hamilton, premier secrétaire au Trésor des Etats-Unis.
Hamilton, l’un des plus puissants esprits derrière la Révolution américaine, avait découvert que le rôle d’une banque centrale n’est pas uniquement de gérer la monnaie ou la dette publique, mais surtout d’être la source d’émission de crédit productif, sous contrôle public, afin d’accroître la richesse physique de la nation. La Banque des Etats-Unis qu’il imagina avait pour objectif de faire naître et de développer les découvertes scientifiques, les grandes infrastructures, les industries de pointe et le commerce.
Les conceptions de ce « colbertiste » américain ont été à l’origine de la fondation des deux « Banques des Etats-Unis », suivant ces principes. La première Banque des Etats-Unis fut fondée en 1791, mais les ennemis d’Hamilton – le parti anglais qui voulait prendre sa revanche contre la Révolution américaine – l’ont rapidement dévoyée. La deuxième Banque des Etats-Unis fut créée sous l’administration de James Madison en 1817. Sous l’administration de John Quincy Adams, elle a rendu de grands services à l’économie productive américaine. C’est Andrew Jackson, soutenu là encore par le parti anglais totalement hostile à cette approche économique, qui a finalement réussi à obtenir sa fermeture en 1836, après 8 ans de sabotage.
Depuis, des efforts significatifs pour la rétablir ont été menés sous les présidences d’Abraham Lincoln et de Franklin Delano Roosevelt, dont l’arrière-arrière-grand-père Isaac était l’un des collaborateurs d’Hamilton. Ces efforts se sont traduits par des périodes de très forte croissance utile pour les Etats Unis, sans toutefois parvenir à rétablir un contrôle public sur le système monétaire.
En France, le système de crédit productif public hamiltonien fut appliqué dans la période dite des « Trente glorieuses », se traduisant ici par une période de croissance productive inégalée dans l’histoire de France.
Le texte de Michael Kirsch que nous présentons ici, ainsi que son ouvrage How Andrew Jackson Destroyed the United States (décembre 2012), seront des contributions importantes à l’effort mené des deux côtés de l’Atlantique pour rétablir des Banques de la Nation, au service de la croissance des peuples.
# petite souris
• 10/03/2013 - 12:11
Comme quoi, il existe une transmission des valeurs et des idées....
Ce sont bien toujours les mêmes familles et leurs descendants qui en assurent la divulgation à part certaines exceptions
Les logiques sont toujours les mêmes, les causes produisent toujours les mêmes effets
Ce qui change aujourd’hui c’est la mondialisation
Ce sera donc beaucoup plus difficile ou catastrophique de faire changer les choses
Le combat pour le bien commun est compréhensible par tous, il est donc possible et partout dans le monde
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"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux." Benjamin Franklin
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