Le tabou empêchant toute discussion sur le Glass-Steagall Act visant à couper les banques en deux au Portugal est en train de tomber.
Paulo Casaca, membre du parti socialiste portugais et ancien parlementaire européen, a rédigé le 20 janvier un article qui cite le Glass-Steagall Act comme une
« façon raisonnable, indispensable et urgente de s’opposer à la puissance incontrôlée et illimitée de l’industrie financière.
M. Casaca présente le Glass-Steagall Act comme l’une des mesures nécessaires pour « démêler » le désordre causé par
le manque de règles imposées au monde de la finance afin de l’empêcher d’agir pour son propre compte plutôt que pour le compte de l’économie qu’il est censé servir.
Cet article a été publié par l’Institut Démocratique Portugais dont la mission auto-déclarée est de servir de lieu de débat national pour l’ensemble de l’échiquier politique du pays.
Cinq jours auparavant, Esquerda.net, le site internet du parti « Bloc de gauche » (Bloco Esquerda), publiait la traduction d’un article du grec Alexis Tsipras intitulé « L’Europe que nous voulons » [1] dans lequel M. Tsipras rappelait :
nous croyons que l’Europe a besoin de sa propre loi Glass-Steagall, séparant les activités bancaires commerciales des activités d’investissement, en évitant la dangereuse intégration des risques provenant d’institutions non réglementées.
[1] Article avait d’abord été publié dans The New Europe Magazine
# petite souris
• 29/01/2014 - 21:54
Paulo Casaca ne doit pas vraiment être copain avec Cavaco Silva !
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