Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire 24 mars - Appel à voter Sébastien Périmony Lire
AccueilActualités

La chute imminente du prince Bandar

Christopher Dickey, responsable du bureau de Paris du magazine Newsweek, a écrit dans le numéro du 16 novembre du site Daily Beast un article signalant la chute possible du très ténébreux grand patron des services de renseignements saoudien, le prince Bandar bin Sultan.

Comparant Bandar à Gatsby le magnifique, le dandy suicidaire de la nouvelle de F. Scott Fitzgerald sur la décadence des années 1920, Dickey décrit Bandar comme un maître-espion désespéré, en perte de vitesse, cumulant ces derniers temps les échecs. Soulignant la frustration des Saoudiens à l’égard d’Obama, Dickey résume :

Le plus grand problème de Bandar toutefois pourrait bien être... Bandar. Il a risqué les ressources et le prestige du Royaume d’Arabie saoudite à plusieurs reprises au cours des dernières années, avec peu de résultats... Le roi Abdullah bin Abdulaziz, âgé d’au moins 90 ans, a consacré sa vie et dépensé des milliards de dollars pour promouvoir la stabilité dans la région. Mais il ne reçoit pas ce qu’il attendait en retour.

Dickey met en lumière le rôle de Bandar dans la déstabilisation du Liban comme principal exemple de ses échecs. Bandar était l’allié numéro un d’Israël lorsque l’invasion du Liban eut lieu en 2006. Israël s’est retrouvé avec un œil au beurre noir lorsque le Hezbollah a tenu tête aux Forces armées israéliennes. « La vision qu’avait Bandar du Liban à l’époque était tordue qu’il a promu pendent un temps Samir Geagea, l’ancien chef semi-mystique de la milice phalangiste, comme prochain président du pays. »

Aujourd’hui, poursuit-il, Bandar est l’architecte d’une alliance avec Israël contre tout accord entre le P5+1 et l’Iran, ajoutant que l’Arabie saoudite consolide son partenariat avec le Pakistan, cherchant à se placer sous la « défense stratégique » pakistanaise (son bouclier nucléaire) si l’Iran devait acquérir la bombe, et poussant les pakistanais à entraîner sa dernière trouvaille, une « armée islamique » en Syrie pour évincer al-Assad.

L’an dernier, selon des sources saoudiennes qui ont travaillé étroitement avec Bandar, il avait dit au roi Abdullah qu’il pourrait résoudre la situation syrienne en quelques mois seulement. Le précédent chef du renseignement saoudien, le prince Muqrin, n’avait pas obtenu beaucoup de succès. Mais Bandar, au final, n’aura pas été plus efficace.

Dickey termine sa description de « Bandar Gatsby » en faisant remarquer que le chef du renseignement saoudien souffre constamment de maux physiques, résultat d’un krach d’avion lorsqu’il était pilote, ainsi que d’autres maux. Il ne peut donc consacrer les 18 heures quotidiennes que son emploi requiert. Un proche collaborateur saoudien le décrit comme « frustré, enragé et anxieux de montrer au monde ses capacités à réussir l’impossible ». Le même collègue avertit toutefois que le fait d’être en colère « n’est pas très recommandé lorsqu’on est en charge du renseignement. ».

Dans le même ordre d’idées, le journal en langue arabe Al Quds al Arabi, domicilié à Londres, rapporte que les relations entre Bandar et les Etats-Unis se sont détériorées à tel point qu’il a récemment boycotté la réunion du secrétaire d’Etat américain John Kerry à Riyad, et Voice of Russia rapporte que le visa à entrées multiples de Bandar aux Etats-Unis a été révoqué.

Même si Dickey évoque en passant le rôle des saoudiens dans les attaques du 11 septembre 2001, (mentionnant que 15 des 19 terroristes étaient de nationalité saoudienne), il oublie de mentionner les 28 pages du rapport du Congrès décrivant les contacts personnels de Bandar avec les terroristes [toujours sous embargo malgré les promesses d’Obama de les rendre publiques], ni sa loyauté infaillible à l’égard des Britanniques, bien antérieure aux accords Al Yamamah de 1985.

Pour l’homme politique américain Lyndon LaRouche, la chute de Bandar pourrait briser l’emprise de la couronne britannique sur le royaume saoudien, et ceci ne serait pas du tout une mauvaise chose.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • petite souris • 21/11/2013 - 19:41

    bonne nouvelle
    Le problème de certains est assez simple :
    Ils veulent se faire passer pour des gens utiles indispensables etc.....
    Alors ils jouent aux messieurs des basses oeuvres pour le compte des grands
    Enfin ils essayent
    Mais comme ils ne pensent qu’à eux et veulent aller vite
    Ils se transforment en sales méchants cons
    Ils n’analysent pas la situation
    Ils savent !
    Ils ont un plan ! eux !
    Alors ils agissent en petits cons qu’ils sont ......................
    et ils échouent
    cela finit par se savoir

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

La City et Wall-Street fomentent la guerre pour éviter la refonte des institutions financières. Il nous faut changer la donne afin d’empêcher que la situation dégénère en catastrophe nucléaire.

En savoir plus
guerre
8 novembre 2013
Actualités
L’Arabie Saoudite disposera de la bombe atomique pakistanaise
911
25 septembre 2012
Brèves
Le réquisitoire contre l’Arabie Saoudite par l’ancien chef de la Commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre
Empire Brit.
18 juin 2007
Articles variés
BAE : le scandale qui fera chuter la City et la Couronne britannique
Pourquoi l'Empire anglo-saoudien nous conduit à une guerre mondiale
5 décembre 2012
Politique
Pourquoi l’Empire anglo-saoudien nous conduit à une guerre mondiale

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard