Bruce Fein, constitutionaliste américain de renom, a adressé la lettre suivante à la rédaction du Financial Times, attaquant les violations répétées du droit international par Israël et les Etats-Unis.
Objet : Israël s’attaque à un convoi syrien alors que la peur augmente
Le 4 février 2013 – Les Etats-Unis et Israël dansent aujourd’hui sur les décombres d’un droit international déchiré par leurs conceptions respectives et illimitées de guerre préventive. La semaine dernière, Israël a lancé un raid aérien contre un convoi de camions en Syrie, soupçonné de transporter de missiles anti-aériens SA-17 vers le Liban, sans le moindre murmure d’opposition de la part des Etats-Unis.
Les Etats-Unis prétendent avoir l’autorité de perpétrer des assassinats par drones tueurs dans n’importe quel pays où les terroristes internationaux ou leurs associés sont soupçonnés de demeurer, y compris en Somalie, au Yémen, au Pakistan, et en Afghanistan. Ces deux nations défendent avec arrogance l’idée que la sécurité nationale (une préoccupation qui leur serait unique) leur donne le droit d’exterminer toute personne soupçonnée d’être liée à une activité qui pourrait à tout moment inconnu dans le futur soutenir une attaque de l’ennemi, comme par exemple, un scientifique nucléaire iranien.
Il ne faut pas une grande imagination pour deviner quelle serait la réaction des Etats-Unis à l’attaque perpétrée par un drone tueur russe contre un Tchétchène soupçonné de terrorisme habitant New York ; ou comment Israël répondrait à l’assassinat par le Hamas d’un scientifique israélien participant à son programme anti-missiles Iron Dome.
Après avoir atteint son apogée à Nuremberg, le droit international a plongé du ciel comme Lucifer, vers une doctrine du droit de la force que rien ne distingue d’un état hobbesien de nature. Les Etats-Unis et Israël en sont des coupables majeurs.
Avec mes sincères salutations,
Bruce Fein, sous-procureur général adjoint sous le président Reagan,
auteur du livre : L’Empire américain avant sa chute.
# Elie
• 09/02/2013 - 14:55
On viole le droit international pour lutter contre des organisations qui s’assoient dessus et qui considèrent elles même le droit international comme du papier toilette.
A une certaine époque (fin des années 40), des policiers ont chassé la mafia qui faisait main basse sur Los Angeles en utilisant les même méthodes que la mafia.
On ne peut pas combattre des nuages de criquets avec des tapettes à mouches...
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