Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire 24 mars - Appel à voter Sébastien Périmony Lire 23 mars - Enquête Nord Stream, le mensonge de Nathalie Loiseau Lire
AccueilActualités

Le Brésil et les BRICS opposent la diplomatie permanente à la guerre perpétuelle

La Présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tribune des Nations unies.
La Présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tribune des Nations unies.
Crédit : ONU

Confirmant notre analyse sur la préférence des BRICS pour la diplomatie plutôt que le recours à la force, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a appelé, lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, les dirigeants du monde à reconnaître que « l’usage de la force est incapable d’éliminer les causes profondes des conflits ».

Comme nous le voyons avec les conflits en Palestine, en Syrie, en Irak, en Libye, au Sahel et en Ukraine, a-t-elle poursuivi, « avec chaque intervention militaire, nous n’avançons pas vers la paix mais nous assistons plutôt à une aggravation des conflits ».

Dans un entretien avec le quotidien russe pravda.ru.

Rousseff a pris la Libye comme « cas paradigmatique » de cette doctrine perverse :

Le concept de "responsabilité de protéger" (R2P) les civils a été employé par l’OTAN pour justifier une intervention militaire qui dépassait largement le mandat accordé par le Conseil de sécurité de l’ONU, afin de bombarder un pays, d’armer des milices et de promouvoir un changement de régime. Des groupes radicaux ont été armés, une chose qui a été bénéfique au terrorisme et non aux droits humains du peuple libyen qui s’est retrouvé victime d’un chaos inimaginable occasionnant des affrontements entre milices, incluant la torture, des rapts, des emprisonnements illégaux et des exécutions. (…) L’économie du pays s’est dégradée, de même que les conditions matérielles du peuple. La région a été déstabilisée par le trafic d’armes et l’activité des mercenaires vers le Sahel. Voyez comment le même phénomène est en train de se développer, à divers degrés, en Syrie et en Irak.

Face à cette doctrine « des grandes puissances » Rousseff a opposé la collaboration entre les pays membres des BRICS – Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud – « en tant que pôle de stabilisation de l’ordre mondial, complémentaire des structures anciennes » :

Ces structures, comme nous le voyons tous les jours, ne suffisent pas à contrer les menaces qui mettent à risque de vastes régions sinon la planète entière.

(...) Le fait que les BRICS soient composés de pays divers (…) n’est pas une faiblesse mais constitue le sens même du message qu’ils apportent au monde. (…) Malgré l’existence possible de différends, nous cherchons sans cesse à trouver un consensus à ces problèmes qui ne peuvent qu’être résolus ensemble. Penser différemment, en donnant toujours la priorité à une pensée binaire ou à l’affrontement, former des alliances de pays qui sont "semblables", c’est ignorer les leçons de l’histoire, surtout celles découlant des deux Guerres mondiales du siècle dernier.

Reflétant cet état d’esprit, la Présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner s’est fortement opposée à Barack Obama lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU du 24 septembre, en remettant en question l’efficacité des méthode américaines pour combattre les groupes terroristes tel que l’Etat islamique (EI) au Moyen-Orient.

Bien qu’elle ait voté en faveur de la résolution présentée par Obama, Kirchner a insisté sur le fait que la seule force militaire ne sera pas efficace. Au lieu de disparaître, ces groupes continuent à proliférer, émergeant sous des noms nouveaux, avec des méthodes de plus en plus violentes. La méthode prônée par les États-Unis ne marche pas, elle doit être révisée, a-t-elle conclu. Elle a également demandé que les pays disposant des capacités de renseignement conséquentes cherchent à déterminer qui finance les groupes comme l’État islamique et qui leur fournissent les armes et l’entraînement, qui achète leur pétrole, leur permettant ainsi d’accumuler d’énormes ressources financières.

Sur les changements constants d’alliances en Asie centrale, où les États-Unis et ses alliés occidentaux s’allient « aux combattants pour la liberté » un jour pour renverser un régime donné pour ensuite se voir obligés, dès qu’ils se retournent contre eux, de les combattre, Kirchner a tenu à affirmer qu’elle « partageait le point de vue exprimé par les ministres des Affaires étrangères russe et chinois lorsqu’ils disent : il n’y a pas de bons ou de mauvais terroristes ; ce sont tout simplement des terroristes. »

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Face au système translatlantique, les BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – ont décidé de poser les bases d’un autre monde : politique de développement économique mutuel, nouveau système monétaire international pour nourrir la croissance, économies physiques tirées par la recherche scientifique.

En savoir plus
Notre avenir est avec les BRICS
25 août 2014
Rejoignons
les BRICS
Notre avenir est avec les BRICS
Comprendre l’esprit des BRICS
23 septembre 2014
Analyses
Comprendre l’esprit des BRICS
Pourquoi l'Empire anglo-saoudien nous conduit à une guerre mondiale
5 décembre 2012
Politique
Pourquoi l’Empire anglo-saoudien nous conduit à une guerre mondiale

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard