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Pour bloquer Glass-Steagall, Obama compte nommer Larry Summers à la tête de la Fed

Dans un article publié dans la revue New Economic Perspectives, un professeur d’économie à l’influent Middlebury College, Robert E. Prasch, rapporte les rumeurs selon lesquelles le Président Obama voudrait nommer cet « échec patent » qu’est l’ancien secrétaire au Trésor Larry Summers pour remplacer Ben Bernanke, dont le mandat expire à la fin de l’année.

Prasch rappelle que Summers a été l’un des architectes [sinon le principal], du démantèlement de Glass-Steagall en 1999, ainsi que du passage de la Loi de modernisation des marchés de matières premières (Commodity Futures Modernization Act) de l’an 2000, qui a interdit toute supervision des produits dérivés sur défauts de paiement (Credit Default Swaps). Il rappelle également certains détails (déjà oubliés par Wall Street) des scandales qui ont marqué sa brève prestation à la présidence de l’Université Harvard en 2006, où il a aliéné les femmes enseignant à cet endroit et provoqué la perte de millions de dollars qu’il a fait investir par l’Université en Russie.

Rappelons-nous, écrit-il, que des années après le krach, la plupart des familles américaines sont plus pauvres, à cause de ’’ce service rendu à la nation’’ [l’abrogation de Glass-Steagall]. Les banquiers sont, au contraire, plus riches. Il devrait être évident pourquoi les banquiers et leurs lobbyistes souhaitent élever Summers au poste de président de la Réserve fédérale. Il est moins évident pourquoi un président démocrate voudrait le voir à la Fed, ou tout autre poste ayant quoi que ce soit à voir avec la politique économique.

Le professeur fait ensuite part des raisons qui l’amènent à proposer l’ex-vice-président du Fonds fédéral de garantie des dépôts (FDIC) Thomas Hoenig (et fervent partisan du retour de Glass-Steagall) pour remplacer Bernanke. Hoenig est quelqu’un « qui comprend le problème des banques ’’trop grosses pour sombrer’’ » et la nécessité d’« instituer des règles et une supervision dures et efficaces sur les institutions financières du pays », comme « principale ligne de défense contre une répétition du désastre qui vient juste d’avoir lieu ». Il fait également remarquer que Hoenig est l’un des rares officiels à n’être jamais passé par la « porte-tambours » qui relie trop souvent les postes publics à ceux plus juteux du secteur bancaire privé.

Une autre candidate, pour l’instant soutenue par un tiers des sénateurs démocrates, est l’actuelle vice-présidente de la Fed Janet Yellin. Plus conventionnelle (et consensuelle) dans ses idées économiques, Yellin pourrait bien devenir, en raison de l’indignation générale contre Summers, la première femme à accéder à la présidence de la Fed.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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La politique de en vidéo

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Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

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Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

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Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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