Les pratiques de triage dans les soins de santé mises en œuvre par le Liverpool Care Pathway (LCP) de Tony Blair, aujourd’hui sous enquête par le gouvernement britannique, se sont à nouveau retrouvées sous le feu des projecteurs le 1er décembre, dans un article publié par le Daily Telegraph.
L’article en question cite un rapport du ministre de la Santé Jeremy Hunt concernant l’audit de 7058 dossiers médicaux archivés auprès de 178 hôpitaux associés au National Health Service (NHS), et réalisé par le Marie Curie Palliative Care Institute Liverpool et le Royal College of Physicians, suggérant que « presque la moitié des patients en fin de vie [environ 57 000 patients par an, ndlr] qui ont été inscrits au programme controversé Liverpool Care Pathway n’ont jamais été informés du fait qu’ils seraient privés de traitements médicaux capables de préserver leur vie ».
Le Liverpool Care Pathway est une procédure mise en place par le gouvernement Blair à la fin des années 1990, en théorie destinée à fournir des « soins de fin de vie de qualité » aux patients hospitalisés, sans pour autant préciser qui prenait la décision de déclarer un malade en état « fin de vie ».
Le programme appelle à suspendre le maintien des fonctions vitales (alimentation par voie intraveineuse, oxygène...) du patient, y compris s’il s’agit d’un nourrisson atteint du cancer, et à le placer sous sédatifs dès lors qu’il a été jugé comme étant en fin de vie.
Le programme a été démasqué pour avoir conduit à l’euthanasie de patients loin d’être en « fin de vie », et surtout sans leur accord ni de celui de leur famille. Il s’agit en réalité d’une politique d’euthanasie pour raison budgétaire. Les hôpitaux se sont même vus imposer des objectifs chiffrés quant au nombre de patients devant être inscrits au programme.
Toute ressemblance avec l’homicide nazie consistant, au nom de la pitié pour le malade (gnadentot), de priver de soins ceux « dont la vie ne mérite pas d’être vécue », ou avec le programme IPAB mise en place aux Etats-Unis par Barack Obama, est bien entendu nullement fortuite.
Le Président américain est en ce moment même en train de négocier, dans le contexte de la prétendue « falaise budgétaire », un pacte avec les Républicains pour autoriser une augmentation de l’imposition des Américains les plus riches en échange de coupes supplémentaires dans les programmes de santé publique à l’intention des personnes âgées et des handicapés, une situation qui montre bien les véritables motivations du couple Blair-Obama en matière de santé publique.
# petite souris
• 03/12/2012 - 19:34
Attention ! messieurs qui organisez cela ..........
Un jour assez proche, les futurs dirigeants de ce que vous avez créé, appliqueront, en bon disciples, vos méthodes, oublieront qui vous êtes ..........
..............
et vous aurez alors l’âge de ne plus être soignés !!!!!!!!!!!
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