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En installant les Patriot, la Turquie aggrave le danger d’une IIIe guerre mondiale

La Turquie s’attend à ce que l’OTAN prenne une décision la semaine prochaine concernant sa demande pour le déploiement de missiles Patriot (et peut-être même des avions AWACS, même si cette possibilité n’a pas encore été rapportée par la presse occidentale) le long de sa frontière avec la Syrie.

« Nous avons demandé à l’OTAN des missiles Patriot, en raison de la situation critique qui s’est développée le long de notre frontière avec la Syrie. Notre objectif est la protection de la plus grande partie de notre territoire possible », a déclaré le ministre turque de la Défense Ismet Yilmaz à la presse le 24 novembre à Ankara.

Le Secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a ajouté que si la demande était approuvée, le déploiement « contribuerait à faire reculer la crise le long de la frontière sud-est de l’OTAN ».

Sauf que la notion de stabilité avancée par Rasmussen ne convainc pas grand monde en Russie, en Iran ou en Syrie. « Un déploiement de missiles de ce type en Turquie sera dangereux pour les avions militaires syriens – c’est évident », a déclaré l’analyste Konstantin Sivkov à Voice of Russia, dans une entrevue le 24 novembre.

« Ce qui est moins évident, c’est que la Turquie se prépare à une guerre avec la Syrie. Si une attaque sur la Syrie à partir du territoire turque devait avoir lieu, ce sera plus probablement une attaque des forces de l’OTAN et non pas de l’armée turque. » Ce qui menacerait d’amplifier la guerre. « Le Moyen Orient se prépare à une bataille à grande échelle ayant très probablement des répercussions sur la partie russe du Caucase, et ceci aura en conséquence un impact sur l’ensemble de la Russie », a ajouté Sivkov.

L’Iran a lancé un avertissement similaire. « L’installation d’un tel système dans la région aura des effets négatifs et intensifiera les problèmes dans la région », a déclaré le président du parlement iranien Ali Larijani, qui revenait tout juste à Téhéran d’un voyage en Syrie, au Liban et en Turquie. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Mehmanparast a ajouté que le déploiement « non seulement n’aidera pas la situation en Syrie, mais rendra en réalité la situation plus difficile et compliquée ».

La Syrie a qualifié pour sa part le déploiement de « provocation ». Dans une déclaration publiée le 23 novembre, le ministère syrien des Affaires étrangères a estimé « qu’il n’y a aucune raison de paniquer car la Syrie respecte la souveraineté et l’intégrité du territoire turque et les intérêts du peuple turque ». Un responsable a déclaré à la télévision : « La Syrie condamne avec insistance la dernière provocation du gouvernement turc. La Syrie tient [le Premier ministre turc Recep Tayyip] Erdogan responsable de la militarisation de la situation à la frontière entre la Syrie et la Turquie, ainsi que de l’accroissement de la tension et des ravages au détriment des peuples turc et syrien. »

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré à la chaîne CNN en Turquie le 24 que personne ne devrait s’inquiéter de l’usage de Patriot, car « ces systèmes sont purement défensifs et ne seront pas actifs à moins qu’il n’y ait une menace directe à la sécurité de notre pays ». « Notre objectif est de protéger les frontières de la Turquie le plus possible en temps de crise. Les Patriot seront renvoyé lorsque les risques à la sécurité de la Turquie disparaîtront. »

Dans les faits, le déploiement de ces armes est un pas supplémentaire visant à créer les conditions d’une troisième guerre mondiale. L’OTAN a également décidé de consolider deux de ses forces terrestres — aujourd’hui basées en Allemagne et en Espagne — en une seule force de frappe terrestre basée en... Turquie.

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  • Elie • 27/11/2012 - 16:16

    La Turquie est dans son droit. Ce n’est pas elle l’agresseur et elle a le droit de se doter d’armes de défense. Si le fait de se doter d’armes de défenses a pour résultat de se faire montrer du doigt comme étant celui qui risque de provoquer la guerre alors c’est le monde à l’envers.....

    Répondre à ce message

  • petite souris • 27/11/2012 - 14:04

    Qui sera le nouveau Mustafa Kemal ????
    Où se trouve-t-il ?
    .........
    Il existe forcément
    La Paix a besoin de lui maintenant !

    Répondre à ce message

  • michel49 • 27/11/2012 - 09:51

    Pour memoire la crise des missiles de 1962 s’est terminée par le retrait des missiles US de Turquie...

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
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Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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