L’économiste américain Lyndon LaRouche a affirmé hier que l’agitation désespérée avec laquelle de nombreux représentants des banques de Wall Street sont en train d’arpenter les couloirs de la conférence nationale annuelle des élus des états américains, qui se tient en ce moment à Atlanta et qui est le théâtre d’une lutte intense sur la nécessité d’une restauration urgente de la Loi Glass-Steagall, confirme que la menace d’une guerre thermonucléaire est imminente, dont l’élément déclencheur pourrait bien être une frappe israélienne sur l’Iran.
Le chroniqueur israélien et analyste politique respecté Ben Caspit écrivait en effet hier sur www.al-monitor.com, à propos de la visite avant hier du chef des états-majors des armées américaines le général Martin Dempsey (photo) à Tel Aviv, la troisième en Israël en deux ans :
’’Ce n’est pas la Syrie’’, m’a dit un haut responsable de la défense la semaine dernière. ’’Ce n’est pas l’Egypte non plus. Dempsey est venu pour s’assurer qu’Israël ne nous fait pas de mauvaise surprise à propos de l’Iran’’.
Caspit explique que dans son gouvernement précédent, le Premier ministre Benjamin Netanyahou n’avait pas obtenu le feu vert pour une frappe sur l’Iran de la part de son « cabinet de sécurité », alors formé de huit membre. Aujourd’hui, celui-ci ne compte plus que sept membres, dont Moshe Ya’alon, l’actuel ministre de la Défense et ancien chef d’état-major de l’armée israélienne qui avait voté contre une attaque sur l’Iran par le passé. Ya’alon serait celui qui pourrait faire basculer le curseur en faveur de frappes contre l’Iran. Il ajoute que « face à l’opposition unanime des dirigeants militaires israéliens ainsi que ceux du Mossad et du Shin Beth, Netanyahou a besoin d’une figure militaire respectée comme Ya’alon à ses côtés pour forcer l’adoption d’une telle attaque (suicidaire) ».
Le journaliste israélien avait également affirmé dans un article antérieur que l’actuelle libération de 100 prisonniers palestiniens par le gouvernement Netanyahou, rapportée depuis quelques jours avec fanfare dans tous les médias occidentaux, ferait partie d’une entente avec Barack Obama [sous le parrainage de l’ancien premier ministre britannique Tony Blair qui gère le dossier palestinien en tant qu’envoyé spécial du Quartet pour le Moyen-Orient, ndlr], en vertu de laquelle Netanyahou obtiendrait l’accord tacite d’Obama pour une attaque contre l’Iran.
Caspit considère que l’article publié le 5 août dans le Wall Street Journal sur la soi-disant capacité de l’Iran à construire une bombe au plutonium dès le début de 2014 provient probablement de fuites d’une source israélienne pour justifier une telle attaque.
Autre indication de la bataille en cours en Israël, est la visite récente (dont quatre jours de travail du 5 au 9 août) du chef d’état-major de l’armée de l’air américaine le général Mark Welsh, accueilli par le major-général Amir Eshel, le chef des forces aériennes israéliennes qui est lui aussi fortement opposé, rapporte Capsit, à toute frappe aériennes sur l’Iran.
# petite souris
• 15/08/2013 - 16:42
Dites moi l’Iran est bien un des rares pays dont la banque centrale n’est pas contrôlée par la banque Rothschild ? avec Cuba et la Corée du nord.
Il y avait aussi l’Irak, la Lybie et l’Afghanistan ............ on sait ce qui leur est arrivé !
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