Aujourd’hui, la région du Moyen-Orient est en pleine tourmente et traverse quelques-unes de ses heures les plus sombres. En lançant la mission martienne Al-Amal (espoir) nous transmettons un message à cette région dont la moitié des habitants sont des jeunes. Notre projet est porté par une équipe dont les membres ont moins de 35 ans, dont l’âge moyen de 27 ans et dont 34% sont des femmes. C’est en misant tous ses espoirs dans ces jeunes qu’une nation entière tente ainsi d’envoyer un message d’espérance à toute la région.
La science est pour moi la forme de collaboration la plus internationale. Elle est sans limites, sans frontières. Elle est avant tout animée par la passion de chacun à vouloir agrandir le savoir de toute l’humanité.
Ces propos sont ceux de Sarah Al Amiri, directrice de l’agence spatiale des Emirats arabes unis, présidente du Conseil des scientifiques des Emirats arabes unis et cheffe de projet adjointe au projet de la mission Mars pour le centre spatial de Dubai. Elle est également ministre d’État des Sciences avancées.
Du haut de ses 34 ans, cette jeune femme nous offre ici la réponse la plus incisive aux récentes bouffées délirantes (dignes d’un Dr. Folamour) de l’actuel dirigeant du STRATCOM américain, l’amiral Charles Richard, déclarant qu’une guerre nucléaire contre la Russie et la Chine était désormais une « réelle possibilité ».
Comme l’affirme Mme Al Amiri, et comme l’ont toujours défendu le parti politique Solidarité & Progrès et Jacques Cheminade, aucune alternative à la crise existentielle que nous traversons actuellement ne pourra voir le jour sans un programme spatial international ambitieux impliquant la jeunesse de tous les pays.
Nous ne parlons pas ici d’un programme militaire - rien n’est plus absurde que de militariser l’espace quand on peut au contraire en faire une aire de progrès partagé et de coexistence pacifique - ni d’un échappatoire infantile visant à quitter la Terre et ses « fléaux ».
Nous parlons ici d’un programme visionnaire capable de mobiliser l’humanité et sa jeunesse à la frontière des connaissances, lui permettant ainsi de créer les conditions d’un progrès continu partagé par tous.
Pourquoi évoquons-nous cela aujourd’hui ? Tout simplement parce que la possibilité nous est offerte. Tous les 26 mois, la planète Mars est au plus près de la Terre et il nous est alors possible de l’atteindre pour mieux l’étudier et la comprendre.
C’est à cette occasion que les Émirats arabes unis, la Chine et les États-Unis, ont lancé l’été dernier trois importantes missions martiennes qui arrivent tout juste à destination en ce mois de février 2021.
Histoire de nous montrer qu’il existe bien une alternative au monde fini auquel l’occupation financière et culturelle veut nous soumettre, un tour d’horizon s’impose sur ces missions pionnières qui font l’actualité.
9 février : la sonde émiratie Al-Amal (Espoir)
Le 9 février dernier, sept mois après le lancement depuis le centre spatial de Tanegashima au Japon, les Émirats arabes unis ont réussi à insérer en orbite martienne leur sonde spatiale Al-Amal (« Espoir » en arabe).
Jusqu’ici, seuls les Etats-Unis, l’Europe, l’URSS et l’Inde étaient parvenus à l’atteindre. Les Emirats arabes unis entrent donc dans l’histoire avec cette mission unique visant à fournir la première image complète du système météorologique et du climat de Mars tout au long de l’année martienne.
La sonde, munie en effet de sa caméra couleur et de ses deux spectromètres (l’un dans l’infrarouge et l’autre dans l’ultraviolet), pourra observer les changements du climat martien sur toute la surface de la planète, entre la haute et la basse atmosphère, à tout moment de la journée et pendant toutes les saisons de l’année. Chose qui n’a jamais été réalisée auparavant.
Avec le petit bonus en prime : toutes les données recueillies seront ouvertes aux scientifiques à travers le monde, contribuant ainsi à une meilleure compréhension commune de notre deuxième planète la plus proche. Un merveilleux cadeau que les Emirats arabes unis nous offrent ici !
10 février : la sonde chinoise Tianwen-1 (Question au ciel)
Le 10 février, c’est au tour de la Chine d’insérer en orbite martienne sa sonde Tianwen-1 (qui signifie « Question au ciel ») de plus de 5 tonnes avec à son bord un petit rover censé atterrir sur Mars au mois de mai.
Une première pour la Chine pour qui la Lune n’a déjà plus de secret (ou presque) et qui avance à pas de géant dans l’exploration de notre système solaire en effectuant ici, en une seule mission, ce que les Américains eux-mêmes ont mis plusieurs décennies à accomplir.
L’orbiteur chinois est conçu pour fonctionner pendant au moins une année martienne, soit deux ans terrestres, et embarque avec lui sept instruments. A l’intérieur, l’atterrisseur qui attend son heure pour poser le rover sur mars dans quelques mois. Enfin, le rover, quant à lui, devrait rouler sur la planète pendant au moins 90 jours et y effectuer une série de mesures à l’aide des six instruments dont il dispose.
18 février : l’astromobile américain Perseverance
Le 18 février, enfin, les dents vont se serrer et les cœurs s’arrêter lorsque l’énorme astromobile Perseverance, conçu par le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, entamera ses « 7 minutes de terreur » durant sa descente dans l’atmosphère martienne.
Ces fameuses 7 minutes d’un atterrissage des plus spectaculaires, censé mettre en œuvre le parachute le plus grand jamais fabriqué et dont toutes les phases s’enchaîneront de manière automatique, sans intervention humaine.
On se souvient du succès de Curiosity en 2012 ; on espère évidemment le même succès cette fois-ci. D’autant plus que la mission Mars 2020 dont Perseverance fait partie est des plus importantes. Elle est une des étapes cruciales pour garantir le retour d’échantillons de sol martien prévu pour l’année 2031 (sous réserve de financements comme toujours) ; échantillons qui devront nécessairement être analysés sur Terre afin d’y découvrir ou non une éventuelle trace de vie, les moyens n’étant pas encore au point aujourd’hui pour obtenir directement de tels résultats sur Mars.
Notre « Twingo martienne » de près d’une tonne, bardée de caméras (dont la fameuse SuperCam toulousaine déjà testée sur Curiosity), de spectromètres et autres radars extrêmement sophistiqués, aura donc pour mission d’effectuer les premières analyses chimiques sur place. Elle identifiera ainsi, au sein du cratère Jezero où elle aura atterri, les sites les plus intéressants pour effectuer ses prélèvements géologiques par carottage.
Prélèvements qu’elle laissera sur place et que les futurs programmes martiens auront pour mission de rapporter sur Terre. Le cratère martien Jezero n’a d’ailleurs pas été choisi au hasard. Il abrite un delta argileux arborant tous les signes d’une région autrefois riche en eau liquide, offrant les conditions les plus propices à une ancienne (voire peut-être actuelle) présence de vie dans le sous-sol.
Ajoutez enfin à cette passionnante mission un autre petit bonus : le déploiement du tout premier hélicoptère spatial expérimental Ingenuity (d‘à peine un kilogramme), augurant une nouvelle ère d’exploration martienne aérienne dans les temps à venir ; et vous voilà conquis !
Car oui, ces nouveaux accomplissements doivent nous rendre à nouveau optimistes et nous redonner ce sens que nous pouvons accomplir de grandes choses si nous nous en donnons les moyens.
Mais soyons clairs : nous n’obtiendrons jamais les moyens nécessaires à des missions bien plus ambitieuses tant que nous resterons emprisonnés dans ce système financier prédateur et son capitalisme vert malthusien, que les multimilliardaires de la planète poussent actuellement à travers leur « Grande Réinitialisation » (ou « Great Reset »).
N’en déplaise à ceux qui voient en Elon Musk le nouveau héros du spatial, les 1,5 milliard de dollars que ce dernier a dilapidés via sa firme Tesla dans la bulle du Bitcoin auraient certainement été plus utiles dans la recherche, l’éducation, la santé, l’énergie nucléaire (voire la fusion thermonucléaire), ou bien encore dans une mission spatiale digne de ce nom.
Sans non plus aller jusqu’à nier l’apport essentiel du secteur spatial privé dans les missions les plus ambitieuses, nous n’hésitons pas à dire qu’une telle ambition n’est possible que si la spéculation financière prédatrice disparaît définitivement des affaires du monde et si les nations deviennent pleinement souveraines et libres de coopérer ensemble pour le bien commun.
1,5 milliards d’euros, c’est d’ailleurs le coût (évalué au départ) de la mission européenne ExoMars qui n’a pas pu décoller comme prévu en 2020. Si cette dernière avait bénéficié de plus de moyens pour anticiper les problèmes techniques qui ont reporté son lancement à 2022, l’Agence spatiale européenne (ESA) aurait certainement été au rendez-vous martien, avec les autres, en ce mois de février 2021. Ce n’est malheureusement pas le cas.
Nous devrions tirer une bonne leçon de cet échec et en profiter pour changer une bonne fois pour toute notre système moribond qui nous empêche d’aller de l’avant ; retrouver l’esprit qui, dans les années soixante, avait permis les premiers grands accomplissements du spatial ; aux temps où les dirigeants des Etats avaient encore une vision et où l’austérité financière n’avait pas sa place.
C’est pour revenir à cet esprit pionnier que nous appelons nos scientifiques et nos ingénieurs, de même que tous nos concitoyens, à mener le combat sur le terrain politique, et à défendre avec nous les réformes économiques absolument nécessaires pour assurer l’avenir des secteurs de la recherche et de l’industrie spatiale en France, en Europe, et dans le reste du monde.
L’un des objectifs prioritaires de cette recherche devrait être de maîtriser la fusion thermonucléaire afin, non seulement de pouvoir produire une énergie abondante et efficace pour le monde entier, mais aussi de développer des moteurs de fusées du futur réduisant considérablement le temps de trajet entre la Terre et Mars. Ainsi, on pourrait commencer à envisager sérieusement une mission habitée.
Utopique ? N’oublions pas que l’exploration spatiale fait et fera toujours partie de notre histoire commune. Loin d’être une fuite en avant, elle est avant tout l’aspiration du genre humain dans son ensemble, la porte qui nous ouvre de nouveaux horizons et repousse les limites d’un monde fini.
Cet appel ne vient donc pas seulement de nous. Il vient de cette jeunesse qui aujourd’hui aspire à une vie meilleure. Une vie qu’elle ne pourra obtenir que si nous fixons un horizon sur le long terme et portons nos efforts vers les étoiles et au-delà.
# Bga80
• 27/02/2021 - 03:41
On rêves trop chez Solidarité et Progrès ! Regardez même Greg De Temmerman (qui travaille dans le domaine de la fusion nucléaire depuis plus de 15 ans) admet que ITER ne suffira pas et qu’il faudra de la décroissance. Allez voir ses propres explications sur cette vidéo = https://www.youtube.com/watch?v=Ky5I9zaMQYg
# Fabien
• 27/02/2021 - 11:07
Il y a trop de marcheurs obscurs qui ne rêvent plus, qui interprètent des contenus depuis leur pénombre, et y ajoutent des conclusions sombres, irréelles.
Les individus sont capables d’agir pour le bien commun à toutes les échelles. Les leaders doivent rester optimistes.
# Bga80
• 27/02/2021 - 14:44
Je suis réaliste c’est tout ! L’homme aussi intelligent soit il n’a pas inventé les énergies fossiles, on s’est juste contenté de cramer une allumette et faire cramer le bois pétrole charbon uranium pour en extraire l’énergie que l’on fait tourner sur une turbine afin d’exercer une force motrice pour produire de l’électricité c’est tout... Hormis que ces réserves sont limitées ! Ce sont les réserves disponibles d’énergies fossiles et fissiles qui nous ont offert tout notre confort de vie, le cerveau des ingénieurs a une incidence marginale dans le processus, il faut rester à sa place d’humain et arrêter de se prendre pour des dieux, halte au culte de la personnalité scientiste ! Tu ne vas pas me faire croire qu’avec ton cerveau de 500 de QI tu parvenir à faire rouler ta voiture juste en branchant le moteur à tes neurones pour remplacer le pétrole, si ?
# Fabien
• 27/02/2021 - 16:31
Il y a beaucoup de solutions pour les voitures oui. Pour ITER et la suite, il faudra du temps et des convictions.
Rêvez un peu plus, agissez, le confort est un résultat marginal dans le processus.
Bon vent !
# Bga80
• 27/02/2021 - 18:49
Ben justement ce sont les rêves qui ne ramènent que du vent et rien de concret ! Et moi je préfère le concret et non pas de la croissance infiniment onirique ^^
# Fabien
• 28/02/2021 - 09:03
Le vent c’est aussi de la force motrice pour faire tourner des turbines.
Croissance et décroissance n’est pas le sujet ici. Pour l’espace et l’inspiration à aller de l’avant, vous proposez quoi de concret ?
# Bga80
• 03/03/2021 - 15:45
De dépenser l’argent pour des choses beaucoup plus importantes sur Terre, éducation des femmes en Afrique pour faire baisser la natalité par exemple, mais aussi les famines et crises du logement. Car gaspiller de l’argent pour prendre des photos sur Mars c’est du gaspillage et foutage de gueule !
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# Bga80
• 20/02/2021 - 01:06
Il n’y aura jamais de conquête spatiale ! Imaginons que l’on puisse faire un vaisseau qui aille 1000 fois plus vite de ce que l’on sait faire maintenant et qu’on mettrait 50 ans pour pouvoir se rendre sur une planète située seulement à 10 années lumière de la Terre, ça ne se serait toujours pas suffisant ! En effet, lorsque les cosmonautres effectuent leur toute première mission dans l’espace, ils n’ont pas moins de 40 ans ! Alors si après leur première mission, ils font un voyage à 10 années lumière, ils auraient 90 ans ! Et ils ne pourraient même pas faire un seul retour sur Terre, et encore en supposant qu’ils ne soient pas mort lors du premier voyage ou qu’ils n’aient pas azheimer en cours de trajet. Bref former un cosmonautes prend beaucoup trop de temps, ils sont déjà trop âgés lorsqu’ils effectuent leur toute première mission, alors pour se rendre sur une autre planète à 5 ou 10 années lumière c’est tout simplement utopique et délirant, ça n’arrivera jamais !
# Etienne
• 21/02/2021 - 00:52
"on y arrivera jamais" ?... même pas besoin de vous demander quel âge vous avez dans votre tête.
À l’opposé, c’est toujours la jeunesse qui change le monde, réalisant soi-disant l’impossible !
# Bga80
• 21/02/2021 - 02:28
Jusqu’à présent ce qui a permis de réaliser l’impossible ce sont les énergies et principalement fossiles. Rien d’extraordinaire que de cramer une allumette et bruler du gaz ou pétrole afin d’en extraire une force motrice à travers un tuyau.... Une fois qu’il n’y aura plus de pétrole, comment comptes tu faire rouler ta voiture ? En branchant ton véhicule à ton cerveau avec 300 ou 500 voir 1000 de QI de plus que moi ? Gros LOL !
# Etienne
• 21/02/2021 - 09:57
La raison humaine est capable de créer de nouvelles ressources énergétiques (hydrogène, fusion nucléaire, etc) à condition de faire sauter le verrou financier et le pessimisme !
# Bga80
• 21/02/2021 - 12:43
Créer de nouvelles ressources ? Non ! Transformer les ressources naturelles existantes oui ! L’hydrogène n’est qu’un nouveau vecteur énergétique et non pas une nouvelle ressource énergétique, et vous brûler de manière non rentable pour produire l’hydrogène en brulant des énergies fossiles. Quant au nucléaire à fusion, c’est aussi une chimère, la fusion c’est trop complexe pour être durable. En effet imaginons qu’une centrale à fusion produit autant d’énergie que 4 centrales à fission, alors pour remplacer le parc français il faudrait 5 centrales à fusion puisque 1 centrale fusion = 4 centrales fission. OR, les français font appel à des ingénieurs provenant des 4 coins du globe avec je ne sais combien de pays qui participent au projet. Autrement dit pour faire tourner une seule centrale à fusion en France il n’y a pas assez d’ingénieurs français qui naissent dans les berceaux de nos maternités. Alors comment faire tourner 5 centrales en France dans ces conditions ? Il n’y a pas assez d’intelligences qui naissent pour les faire tourner
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# Fabien
• 20/02/2021 - 14:19
Excellent article, merci pour ce partage Sébastien.
L’astre visible Mars a donné son nom à un jour de la semaine et à un mois de l’année. Aujourd’hui les sondes nous transmettent des vidéos de la planète, et il est concevable d’y voyager.
Cette exploration n’est pas une utopie, c’est une nécessité pour donner un sens à notre ADN et espérer des progrès techniques d’envergure pour 8 milliards de personnes.
Il y a apparemment plusieurs grands projets pour investir des milliers de milliards sur la population de demain :
1- Missions sur Mars et fusion nucléaire
2- Grand reset vert malthusien
3- Guerres coronariennes
Certains se moquent de 1*
Courage à tous
*Sarkozy 2014 : « L’État a même remboursé Cheminade, dont le projet était d’organiser un -débarquement sur Mars »
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# Bga80
• 20/02/2021 - 00:59
Même en imaginant et en supposant qu’on parviendrait à fabriquer des vaisseaux pour coloniser une autre planète, ça ne concernerait pas plus de 10.000 habitants que l’on pourrait évacuer comme terriens vers une autre planète (et encore à 10.000 je suis ultra-optimiste). Autrement dit, ça ne change rien au fait que les 8 milliards d’habitants que nous sommes ainsi que nos descendants, seraient condamnés à vivre sur Terre ! Alors continuer à détruire notre planète juste pour rendre 10.000 zigotos heureux, dilapider autant de ressources naturelles pour 10.000 zigotos est largement exagéré, dépenser autant de temps de recherche juste pour quelques zigotos c’est abuser ! Les ressources naturelles et financières ainsi que les temps consacrés en recherche doivent être attribués à la Terre et ses 8 milliards d’hts ! Des 10.000 en Floride, on des Thomas Pesquet ; on en a rien à secouer !
# Bga80
• 20/02/2021 - 00:59
Tu sais depuis 1961 que 500 personnes au niveau mondial qui se sont rendus dans l’espace et encore à proximité de la Terre, combien de milliards et de ressources naturelles pour d’aussi piètres résultats ? 500 personnes en 60 ans ça ne fait que 8,3 perso en moyenne par an qui vont faire le zouave dans l’espace ! Et combien de milliards d’euros et de dollars pour aussi peu de perso ? Et combien de ressources naturelles pour seulement 500 personnes à faire le zouave quelques jours dans l’espace ? Bref il n’y aura jamais de conquête spatiale il faut pas rêver ! Et on n’acheminera jamais non plus des ressources naturelles d’autres planètes vers la Terre, ça ne sera jamais rentable, on dépensera toujours plus de ressources que l’on pourrait en avoir en retour ! Tout ça est grotesque ! Inutile, perte de temps et gaspillage de ressources naturelles et financière ! Autant dépenser ce temps et ces ressources pour pouvoir continuer de vivre dans de bonnes conditions sur Terre !
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# Jean DAVID
• 16/02/2021 - 22:47
Merci Sébastien,
L’exemple des Emirats arabes unis ou de l’agence spatiale africaine est tout à fait étonnant. Alors que l’on serait enclin à être donneur de leçon, ils sont une vrai bouffée d’oxygène par l’enthousiasme qu’ils dégagent.
Pour Elon Musk, c’est un personnage très contrasté. A sa décharge, il a quitté la silicon vallee car elle à perdu, de son point de vue, le souffle original qui a fait son succès, il a soutenu la contre attaque des petits porteurs suite au paris à la baisse des "Hedge fond" contre "Game stop" ayant lui même essuyé ce type d’attaque sur Tesla et je retrouve cet enthousiasme cité plus haut dans le développement des ses Starships. Après deux vols réussi jusqu’à crash final, en deux mois, il est déjà sur le point d’une troisième tentative à 4 million $ pièce.
Au plaisir,
Jean
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