Tout événement grave ou décès dû à un vaccin est un accident de trop, mais les avantages de la vaccination dépassent de loin les risques et l’on observerait un bien plus grand nombre de cas de maladies et de décès sans les vaccins.
Source OMS
Épidémie de rougeole, retour de la gale, du scorbut, de la tuberculose !
Ces maladies du passé font un retour en force en France. Des maladies exotiques s’ajoutent au cortège comme la dengue, le chikungunya, la bilharziose, la maladie de west nile et bientôt, peut-être, le zika, la peste ou le choléra qui sont endémiques dans d’autres régions du monde.
Ces maladies que l’on croyait présentes seulement dans des régions lointaines ou n’existant que dans les livres d’histoire de la médecine, sont de retour.
Éduquer et responsabiliser la population
Ici se mêlent la montée de la précarité dans notre pays et le manque d’information sur la réalité des conséquences graves des maladies et des bienfaits des campagnes de vaccination. Il est beaucoup plus probable de souffrir gravement d’une maladie à prévention vaccinale que du vaccin. Les campagnes de vaccinations sur plusieurs générations font qu’une grande part de la population n’a jamais été confrontée à l’une de ces maladies et encore moins à une flambée épidémique.
Contrairement à la croyance populaire, une « bonne hygiène de vie personnelle » et « une nourriture saine » ne suffisent pas à elles seules pour lutter contre les maladies infectieuses.
De plus, si l’hygiène publique, l’assainissement, la qualité de l’eau freinent la propagation de ces virus et bactéries à caractère épidémique, pour vraiment les arrêter, il faut maintenir des taux suffisants de vaccination, autrement dit « l’immunité collective », sinon les maladies évitées par la vaccination reviendront.
Par exemple, la poliomyélite peut entraîner une paralysie, la rougeole une encéphalite et la cécité, et certaines maladies peuvent même provoquer la mort. La tuberculose fait aussi partie de ces maladies qu’on croyait quasiment disparues en France. Pourtant, chaque année des personnes tombent malades, majoritairement en Guyane et à Mayotte, mais pas seulement.
L’Île-de-France est également touchée et le risque est réel d’une infection grave chez des personnes immunodéprimées par l’âge ou par un traitement. Les personnes sans domicile fixe sont les cibles principales de ces maladies et on dénombre en moyenne 167 cas pour 100 000 habitants chez les gens de la rue.
Malheureusement, la flambée épidémique de rougeole de 2017 est bien révélatrice d’une faible couverture vaccinale. En effet, jusqu’en 2016, le nombre de cas de rougeole tendait à diminuer régulièrement. Cependant, pas moins de 2 741 cas ont été enregistrés par Santé Publique France entre le 6 novembre 2017 et le 29 juillet 2018.
C’est sans évoquer d’autres maladies dangereusement handicapantes et souvent mortelles qui peuvent et doivent être éradiquées impitoyablement.
Pour conclure : Les 2 raisons essentielles pour se faire vacciner sont de se protéger et de protéger ceux qui nous entourent.
La réussite des programmes de vaccination dépend de la coopération de chaque personne pour garantir le bien-être de tous. Nous ne devons pas nous reposer sur ceux qui nous entourent pour arrêter la propagation de la maladie ; nous aussi, nous devons faire tout ce que nous pouvons.
Un message, un commentaire ?