Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilActualités

La Coordination pour la souveraineté de la Syrie sur l’appel de Genève

Pour un dialogue patriotique et de paix, conforme aux intérêts objectifs du peuple

Communiqué du 11 février 2013

La Syrie, reflétant les sentiments profonds de tous les peuples arabes, n’a jamais renoncé à s’opposer à la politique expansionniste menée par Tel Aviv en Palestine, au Liban, en Syrie et ailleurs. Tout au long de l’actuelle crise syrienne, les dirigeants sionistes ont voulu manifester une retenue apparente qui témoigne qu’ils savent pertinemment que tout engagement visible de leur part dans cette crise délégitimerait le côté qu’ils appuient. À plusieurs reprises, il a pu néanmoins être constaté que des groupes armés rebelles soutenus par les monarchies absolutistes arabes et par les pays de l’OTAN et utilisant le camouflage de la religion ou de la démocratie mais visant à démanteler l’unité de la Syrie, bénéficiaient du soutien de l’entité israélienne. Celle-ci vient de sortir de sa réserve apparente en bombardant la Syrie, au mépris du droit international et du cessez-le-feu qu’elle a signé à la suite de la guerre de 1973. Violation du droit international que nous condamnons fermement.

Cet acte témoigne de l’évolution de la situation en Syrie. Il intervient au moment où la rébellion armée qui pour l’essentiel a été supplantée par une agression extérieure entretenue et financée par une ingérence étrangère occidentaliste soutenue par des takfiristes* domestiqués par l’OTAN donne manifestement des signes d’essoufflement.

Elle s’épuise face à la résistance de l’armée syrienne activement soutenue par les comités populaires qui se sont formés dans l’ensemble du pays. Une régression très perceptible de l’intensité des activités des mercenaires et de leurs collabos syriens va de pair avec la multiplication d’actes de terrorisme d’un degré de sauvagerie inconnu jusque là. Ainsi, La chasse israélienne tente de freiner autant que faire se peut le renforcement de la puissance défensive de l’Etat syrien.

Dès lors, il ne peut s’agir d’une coïncidence fortuite. Les ennemis de la Syrie unifiée et indépendante sentent qu’ils sont en train de perdre du terrain et dans un rapport de force évoluant en leur défaveur, les puissances de l’OTAN engagées en Syrie semblent accepter désormais l’idée de négociations visant à mettre un terme à la crise, grâce au rôle d’intermédiaire que jouent la Russie et l’Iran.

C’est dans ce contexte que nous avons appris que se sont réunis à Genève des représentants d’une partie de l’opposition qui s’étaient prononcés contre une intervention militaire étrangère. Ces opposants semblent, ce qui est positif, refuser l’utilisation de la violence et le développement d’une rébellion armée contre le gouvernement syrien.

Pour autant, ils n’ont pas osé jusqu’ici participer au processus de réformes politiques mis en place au cours des deux dernières années et qui a amené, sur les bancs du parlement de Damas, des élus provenant d’autres formations issues elles-aussi de l’opposition.

La rencontre de Genève a accouché d’un texte équivoque mais qui semble témoigner que, pour ses auteurs, la voie des négociations, sans condition, pour la formation d’un équilibre politique garantissant l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Syrie, semble désormais une perspective acquise et que toutes les forces politiques syriennes devraient pouvoir y participer.

Tout en constatant que les formulations ambiguës de ce texte qui fait injustement porter au gouvernement syrien l’entière responsabilité de la crise syrienne en gommant entièrement les ingérences et les agressions extérieures, témoigne aussi du désir des participants, et sans doute des puissances qui les soutiennent, de sauver la face d’une opposition qui n’a pas su s’engager à temps dans la voie des négociations et condamner les fauteurs de guerre civile et leurs soutiens étrangers.

D’où certaines formulations qui peuvent laisser croire que le peuple syrien aurait des revendications appelant l’intervention et le soutien de forces arabes et internationales extérieures, afin de lui octroyer une « modernité » qui n’aurait pas déjà touché la Syrie et qui serait la propriété exclusive des puissances qui ont précisément conduit la Syrie à plonger dans la violence et la barbarie.

Enfin, ce document n’aborde pas concrètement la question de la cessation des violences car il ignore le problème des responsabilités de ces violences. Ce document témoigne pourtant à sa façon d’une volonté de rechercher un compromis avec le gouvernement syrien, ce qui représente une avancée.

Ce sera en définitive aux Syriens et à eux seuls de décider comment trancher entre ce document, d’autres propositions éventuelles provenant de toutes les autres forces politiques existant en Syrie et la proposition très élaborée qui vient d’être faite par le président Bachar el Assad qui, beaucoup plus concrètement, prévoit dans le détail un processus de négociations, un mécanisme de compromis avec toutes les forces d’opposition, sans exclusive de nature politique, sociale, ethnique ou religieuse, un cessez-le-feu et les modalités de son contrôle, la formation d’un gouvernement représentatif de toutes les composantes de la société, la convocation d’une assemblée constituante suivie d’un référendum et d’élections parlementaires permettant de rendre effective les décisions prises en direction de la démocratisation du pays au cours des mois précédent
.
Dans ce contexte d’exacerbation des violences armées et d’un début de négociations devant aboutir à un compromis acceptable pour toutes les parties soutenant le renforcement de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la Syrie, il est étonnant de constater que, au moment même où les USA et la Russie engagent des conversations sur la Syrie, la Suisse, avec l’appui de Paris, a refusé des visas d’entrée à une cinquantaine de citoyens syriens d’opposition. Ils ont été empêchés de participer à la conférence qui a produit ce texte qui a donc été rédigé en l’absence d’une partie notable de Syriens qui peuvent prétendre représenter une fraction des opposants de l’intérieur. Nous ne pouvons dès lors que dénoncer cette nouvelle ingérence dans les affaires intérieures syriennes, qui ne vise plus seulement les autorités légales de ce pays, mais tente de définir également quels seraient les bons opposants et les mauvais.

Double mépris donc manifesté à l’égard du droit des Syriens à leur autodétermination. On voudrait punir un peu plus longtemps ce pays pour la résistance, la cohésion et la souveraineté qu’il a manifestées depuis son indépendance et plus particulièrement au cours des deux années écoulées en retardant ainsi l’issue pacifique du conflit qu’on ne s’y serait pas pris autrement.

Nous ne pouvons donc que manifester notre attachement à la paix en Syrie qui passe par le respect de sa souveraineté et de son unité, sans ingérences extérieures, notre soutien à un pays victime d’une agression extérieure et de l’occupation d’une partie de son territoire depuis 1967, notre espoir que les différentes organisations ou structures de la société syrienne qui ont témoigné de leur refus de cautionner toute ingérence et toute violence menaçant la Syrie trouvent le chemin du rapprochement et que l’opinion publique des pays adhérents à l’OTAN puisse enfin briser le mur du silence qui l’empêche de connaître l’état des réformes déjà engagées en Syrie depuis deux ans et les derniers engagements et propositions détaillées qui viennent d’être énoncées par son président pour permettre la réalisation de la paix dans son pays.

Enfin, nous sommes conscients que la Syrie constitue aujourd’hui, comme très souvent au cours de son histoire, un baromètre de la paix et de l’état du monde et, dans ce contexte, nous souhaitons que ce pays reprenne la place qui lui revient dans l’espace méditerranéen auquel il appartient et qui a donné au monde l’écriture et le savoir sans lesquels la culture française n’aurait pas pu naître et se développer.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Eric • 11/02/2013 - 20:30

    La Syrie est en passe de devenir un gouvernement faussement représentatif et ressemblera donc bientôt aux pays occidentaux d’un point de vue politique. Il est vrai qu’il n’est guère possible de passer directement de la dictature à la démocratie.

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
guerre
14 janvier 2013
Actualités
Naissance de la Coordination pour la souveraineté de la Syrie

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard