Le 20 décembre, le premier satellite de télécommunications bolivien Tupac Katari, du nom du héros aymara d’une révolte indienne contre l’occupation coloniale espagnole en 1781, a été lancé depuis la base de Xichang en Chine.
Le président bolivien Evo Morales, qui a assisté avec fierté au lancement, s’est déclaré « très content, satisfait et ému », tandis qu’à La Paz, des centaines de personnes ont assisté à l’évènement devant un écran géant, installé sur la Plaza de Armas qui abrite la présidence et le Parlement bolivien. Ce satellite représente un investissement de 300 millions de dollars (226 millions d’euros), financé à 85 % par un crédit de la banque de développement chinoise.
Pour le vice-président bolivien Alvaro Garcia, cet évènement « modifiera l’histoire de notre science et de notre technologie ». Selon l’Agence spatiale bolivienne (ABE), il permettra de fournir des services de télécommunications à 30 % des quelque 10 millions de Boliviens vivant dans les zones rurales, ainsi qu’aux services d’éducation et de santé de l’État. De leur côté, les forces armées boliviennes ont indiqué que Tupac Katari sera un outil précieux dans la lutte contre les risques, les catastrophes et la gestion des situations d’urgence.
N’en déplaise aux écologistes fondamentalistes qui veulent maintenir le pays dans la misère, le président Morales a déjà exprimé le souhait de construire un nouveau satellite bolivien, destiné à l’exploration minière et pétrolière dans le pays andin.
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