Six nouveaux députés, tous des démocrates, ont ajouté leur voix hier à l’effort national pour faire adopter une loi réinstituant Glass-Steagall, amenant à 52 le nombre officiel de co-signataires de la proposition H.R. 129, introduite par les députés Marcy Kaptur et Walter Jones dès l’entrée en fonction du nouveau Congrès en janvier dernier.
Afin d’accroître la pression sur le Congrès Fédéral, le Comité d’action politique de l’économiste américain Lyndon LaRouche (LPAC) a contacté les élus des législatures d’Etat pour faire voter des résolutions appelant à l’adoption immédiate de la proposition de loi H.R. 129, toujours bloquée, sous la pression de l’administration Obama, à la Commission des finances de la Chambre des représentants.
Mardi matin, c’est le parlement de l’Etat du Maine ou plus exactement la Chambre des représentants, qui a voté à l’unanimité une « Résolution conjointe appelant le Congrès des Etats-Unis a réinstituer la Loi Glass-Steagall », après qu’ait eu lieu un vote à l’unanimité au Sénat de ce même Etat quelques jours plus tôt.
Le Maine est le deuxième Etat a avoir adopté, dans les deux chambres une résolution appelant à réinstituer Glass-Steagall. Le premier est le Dakota du Sud, où les deux chambres avaient voté les 26 et 28 février un texte similaire.
Des propositions de résolution ont été introduites officiellement dans les chambres de 13 autres Etats, le Minnesota et la Caroline du Nord s’étant ajoutés hier à la liste.
L’essor pris par la campagne au cours des derniers jours s’explique, d’après les militants du LPAC sur le terrain, par le choc causé par la confiscation des dépôts sur les comptes bancaires à Chypre le mois dernier. Ainsi, beaucoup d’Américains ont soudainement pris conscience que l’alternative à Glass-Steagall est soit la spoliation des comptes des épargnants, soit l’hyperinflation (ce qui revient au même résultat), soit l’austérité, ou plutôt les trois à la fois.
Les élus locaux, autant démocrates que républicains, multiplient les lettres à leurs collègues, citant explicitement la crise chypriote, dans une volonté manifeste d’arriver vite à l’objectif final : le vote de la Loi Glass-Steagall par le Congrès des Etats-Unis.
Certains de ces élus se sont même joints à des équipes de militants du LPAC, réservant leur journée entière pour aller rencontrer leurs homologues des Etats voisins !
Les mesures d’austérité annoncées par l’administration Obama ont également contribué à sortir un nombre croissant de citoyens américains de leur torpeur, qui sont devenus capables (enfin !) de comprendre le lien entre les coupes dans les traitements pour les cancéreux ou les pensions des retraités, et le hold-up de l’épargne par des banques d’investissements engagées à corps perdu dans la spéculation financière.
Nombreux sont ceux également qui prennent enfin conscience de l’existence d’une politique visant à éliminer des segments entiers des populations, non seulement dans les pays du tiers monde comme cela a été le cas jusqu’à présent, mais également dans les pays occidentaux.
# petite souris
• 11/04/2013 - 22:03
la colère monte ....aux stètes
..... en europe elle n’existe que chez les peuples !
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