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La campagne de Kesha Rogers donne des sueurs froides à la Maison Blanche

A trois semaines du scrutin, de nombreux journaux américains, tant au niveau local qu’au niveau national, ont les yeux braqués sur la campagne de Kesha Rogers pour le deuxième tour de la primaire démocrate pour le Sénat américain au Texas, qui aura lieu le 27 mai prochain. En mars, Rogers s’était qualifiée pour le deuxième tour en recueillant 22 % des voix, terminant deuxième sur un total de cinq candidats.

Le Texas Tribune a publié le 3 mai un excellent article, qui a été repris le jour même sur le site du New York Times. Répondant, de manière indirecte, à l’insidieuse campagne de calomnie conduite par la direction du Parti démocrate contre Rogers, l’article souligne que la candidate « se décrit elle-même comme une Démocrate dans la tradition de Franklin D. Roosevelt et de John F. Kennedy. Elle croit que le président Obama et pratiquement tous les élus démocrates au Congrès et au Texas ont trahi ces idéaux historiques. Elle fait rarement un discours sans promouvoir la destitution de M. Obama, dont on peut trouver une photo sur son site portant une moustache à la Hitler. »

Le journal poursuit en expliquant que Rogers considère que le soutien qu’elle reçoit de la part des électeurs est « un signe d’insatisfaction parmi les Démocrates du Texas à l’égard de la direction du Parti » et cite Rogers affirmant qu’Obama s’est « directement aligné sur les Républicains pour ce qui concerne son soutien aux intérêts financiers de Wall Street, ainsi que dans la dynamique actuelle conduisant le monde à une guerre thermonucléaire, et aussi parce qu’il est en train de détruire l’économie physique de ce pays. »

Contrairement aux habituelles calomnies de la presse américaine à l’égard de Lyndon LaRouche, l’article décrit simplement l’économiste comme son « mentor » et comme « un militant controversé ». Un long passage est ensuite consacré à son programme, qui inclut son projet de « mettre Wall Street en faillite en ré-instituant Glass-Steagall », de remplacer le système d’assurance-santé obligatoire mis en place par Obama et faisant le beurre des compagnies d’assurance privées par un guichet public unique (single-payer system), ainsi que le développement de la recherche sur la fusion nucléaire, au lieu de la politique d’énergies alternatives (incluant le solaire et l’éolien) « qu’elle dénonce comme faisant partie des politiques génocidaires de M. Obama et des banquiers de Wall Street ».

Le Texas Tribune conclut :

En dépit des efforts de la direction du Parti pour marginaliser Mme Rogers, elle s’est établie comme une candidate formidable, du moins parmi les Démocrates. En 2010 et 2011, elle avait gagné les élections primaires pour un siège à la Chambre des représentants, avant de perdre face à son opposant républicain dans l’élection générale. Lors de la primaire de mars dernier pour le Sénat, 110 000 parmi 510 000 démocrates l’ont choisie au lieu des quatre autres, la propulsant au second rang derrière M. Alameel, qui a remporté 47 % des voix.

Un autre quotidien important, l’American Statesman, publié à Austin, la capitale du Texas, rapportait le 2 mai le soutien officiel qu’a reçu Rogers pour sa campagne de la part de LaRouche, qui a été candidat à l’élection présidentielle à huit occasions, « dont une fois depuis sa cellule de prison ». Le quotidien a suivi Rogers dans sa campagne sur les campus universitaires d’Austin, et décrit ses discussions avec les étudiants.

Le journaliste rappelle que l’opposant de Rogers, David Alameel, qui s’est enrichi en revendant une chaîne de cliniques dentaires dont il est le fondateur, a dépensé 4,6 millions de dollars, dont la presque totalité provenant de sa fortune personnelle, sur sa propre campagne, contre 55 000 pour Rogers. Quant à savoir si elle est de droite ou de gauche, le quotidien explique qu’elle veut destituer Obama pour la même raison qu’elle avait souhaité destituer George W. Bush (et le vice-président Dick Cheney) par le passé, c’est-à-dire à cause de « ce qu’elle appelle leur capitulation à Wall Street, qu’elle désire ’’écrabouiller’’. » « Rogers croit aux vertus de l’Etat fédéral, se décrit comme s’inscrivant dans la tradition d’Alexandre Hamilton, Abraham Lincoln et Franklin D. Roosevelt. (…) Elle croit dans les grands projets ambitieux comme le programme spatial et dans le détournement de l’eau de l’Alaska vers le Sud-Ouest aride, où l’eau, dit-elle, est en train d’être gaspillée par le fractionnement [pour les gaz de schistes], une pratique qu’elle décrit comme un ’’génocide’’, autre exemple de crime passible de destitution de la part d’Obama. »

Un troisième article, publié le 5 mai en première page dans le Houston Chronicle se concentre sur l’état de panique dans lequel se trouve la direction locale du Parti démocrate, incapable de comprendre les raisons du mépris grandissant de la population américaine pour Barack Obama.

Le journal cite Rogers, qui explique qu’Obama mérite bien qu’on lui mette une moustache à la Hitler puisque sa politique en matière de santé signifie que certaines vies ne valent pas la peine d’être vécues, comme ce fut le cas dans l’Allemagne hitlérienne. [1] Rogers fait campagne, rapporte le journal, « pour rétablir la Loi Glass-Steagall, votée au cours de la Dépression, qui a permis de séparer les banques commerciales des banques d’investissement. Elle voit l’abrogation à toute fin pratique des restrictions imposées par la loi au cours des années 1990 comme une cause directe de la crise financière de 2008 - et comme étant à l’origine du “règne de la terreur génocidaire” de Wall Street. »

La campagne de Kesha Rogers donne des sueurs froides à la Maison-Blanche. Tous ces articles plutôt bienveillants pourraient bien faire basculer la balance en faveur de Rogers, étant donné que la direction du Parti démocrate souhaitait une campagne aussi discrète que possible, réservée aux bobos du Texas. Un nombre significatif de citoyens en colère pourraient bien en effet décider qu’il vaut la peine de se déplacer pour voter en faveur de la destitution d’un Président qui les a trahis de manière aussi éhontée.


[1En effet, la réforme de la santé d’Obama prévoit couper les dépenses pour les personnes plus âgées et les handicapés pour subventionner les primes que devront verser obligatoirement, sous peine d’amende, les citoyens américains aux compagnies privées d’assurance-santé.

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La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

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a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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