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La banque Monte dei Paschi dans la tourmente : de la bulle des tulipes à celle des dérivés

Siège de la banque Monte dei Paschi di Siena. Depuis des siècles, la banque a réussi à dissimuler derrière les murs solides de ses bâtisses des bilans sans substance.

Par Claudio Celani

La crise de Monte dei Paschi di Siena (MPS), la plus ancienne banque en activité du monde, met de nouveau en lumière les comportements criminels de certains banquiers, régulateurs et gouvernements, visant à maquiller la situation d’insolvabilité caractérisée de certaines grandes institutions financières. La nécessité d’établir urgemment une séparation bancaire de type Glass-Steagall s’est brutalement invitée au cœur de la campagne électorale italienne.

La banque MPS est en faillite. Après avoir subi des pertes de 4,7 milliards d’euros en 2011, puis de 1,66 milliards dans les neuf premiers mois de l’année 2012, elle a dû quémander un second renflouement de 3,9 milliards d’euros au gouvernement, après en avoir reçu 1,9 milliards en 2009. A l’époque, la Banque d’Italie (la banque nationale) avait donné son feu vert pour le renflouement, et l’on s’attend à ce que le gouvernement Monti ouvre tout grand le robinet des liquidités, même s’il doit en payer le prix fort dans les sondages.

En réalité, cette demande de renflouement intervient au beau milieu de plusieurs scandales montrant que MPS a subi des pertes dans des paris sur des dérivés, pertes qu’elle a cachées par de nouveaux paris et des manipulations comptables. Plus précisément, deux procureurs enquêtent sur deux contrats de dérivés, impliquant des pertes sur des paris faits avec la Deutsche Bank et Nomura, nommés respectivement « Projet Santorini » et « Alexandria ». Les pertes encourues dans ces paris ont augmenté mais, en les reportant sur l’exercice futur, les dirigeants de MPS ont réussi à les dissimuler dans les bilans. Cela pourrait bien n’être que le sommet de l’iceberg.

Draghi et Goldman Sachs

Les déboires de MPS commencent en 2007, lorsqu’elle achète la banque Antonveneta pour 10,3 milliards, devenant ainsi le troisième établissement bancaire italien. Le cas Antonveneta est l’un des plus rocambolesques de l’histoire italienne récente. Banque commerciale au service des entreprises et des familles de la région très productive du nord-est de l’Italie, Antonveneta avait d’abord été vendue pour 3 milliards à ABN, suite à une âpre opposition de la part d’Antonio Fazio, le président de la Banque d’Italie. Accusé de fréquenter des personnalités du crime organisé, Fazio est forcé de démissionner avant d’être condamné en justice. Il est remplacé par Mario Draghi. Peu après, ABN revend Antonveneta pour environ 6 milliards à Santander, qui la cède à son tour à MPS pour quelque 10 milliards.

Le dirigeant de MPS, Giuseppe Mussari, savait qu’Antonveneta ne valait réellement qu’un tiers de cette somme. Pourquoi a-t-il décidé de l’acheter, compte tenu du fait que MPS n’avait pas assez d’argent ? Goldman Sachs pourrait bien avoir la réponse.

En réalité, Goldman Sachs (avec Citigroup et Merrill Lynch) était le « coordinateur global » de l’achat d’Antonveneta par Montepaschi. Mais il faut savoir que la banque américaine avait déjà conseillé ABN lors de son achat d’Antonveneta… Goldman Sachs connaissait donc bien la véritable valeur de la banque.

Le dirigeant des opérations européennes de Goldman Sachs à l’époque d’ABN-Antonveneta était un certain Mario Draghi, le même Draghi qui, en décembre 2006, remplaçait Antonio Fazio à la Banque d’Italie, après que Fazio eut échoué dans sa tentative d’empêcher le marché. Draghi était le banquier central et le responsable de la supervision lorsque MPS a manipulé ses comptes afin de cacher ses pertes dans les dérivés.

Aujourd’hui, aussi bien Draghi que son successeur, Antonio Visco, ainsi que l’ancien employé de Goldman Sachs et actuel Premier ministre Mario Monti, sont accusés d’être complices de MPS.

Glass-Steagall au cœur des élections

Le 23 janvier, l’ancien ministre de l’Economie Giulio Tremonti, qui est candidat au Sénat italien avec sa propre liste, a accusé Monti d’avoir été au courant des ennuis de MPS et de les avoir cachés au Parlement. Monti a obtenu le renflouement de MPS par un vote de confiance, affirme Tremonti. De plus, le prêt du gouvernement pourra être remboursé non pas en argent comptant, mais « avec d’autres instruments financiers », autrement dit des titres toxiques !

Ainsi, le scandale MPS est désormais au cœur de la campagne électorale. Les 24 et 25 février, les Italiens voteront pour un nouveau parlement – et un nouveau gouvernement. Le Parti démocrate (gauche) est actuellement en tête dans les sondages avec 36 %, suivi par l’alliance Berlusconi-Lega avec 24 % (bien que Berlusconi prétende obtenir 32 %) et par la propre liste de Monti à 16 %.

La crise de MPS est tout doucement en train de mettre le Glass-Steagall au premier plan. La présidente de Movisol (mouvement de LaRouche en Italie), Liliana Gorini, n’a cessé d’expliquer pourquoi Glass-Steagall était la seule solution. De même, l’ancien ministre de l’Economie Giulio Tremonti a de nouveau appelé à une séparation bancaire de type Glass-Steagall, dans une interview sur la chaîne de télévision privée La7. « On devrait interdire d’utiliser l’épargne des gens pour spéculer, comme c’était le cas sous Roosevelt... La vieille loi bancaire italienne, similaire, interdisait la spéculation à partir de l’épargne. Clinton, aux Etats-Unis, et Draghi, en Italie, ont abrogé cette loi, à peu près au même moment. »

MPS et la bulle des tulipes

Ce jeu n’est pas une expérience nouvelle pour Monte dei Paschi di Siena. La banque, créée vingt ans avant que Christophe Colomb ne découvre l’Amérique, se consacre au départ à l’agriculture et à l’élevage (« paschi » signifie pâturage). Mais elle devient rapidement une banque d’investissement internationale et joue un rôle-clé dans la tristement célèbre « bulle des tulipes » d’Amsterdam, au début du XVIIe siècle. En fait, c’est à cette occasion que MPS invente les produits dérivés.

En 1593, Monte dei Paschi est alors la première banque d’Europe, opérant sur le marché d’échanges de biens d’Amsterdam. Elle finance le marchand hollandais Johannes Van Bommel, qui importe des bulbes de tulipes depuis la Turquie. Les tulipes deviennent rapidement une sorte d’objet fétiche pour la classe dirigeante (un peu comme les IPhone aujourd’hui) et leur prix s’envole. Cette manie se répandant à travers le continent, des comptoirs d’échange s’ouvrent dans chaque ville, où l’on peut acheter des titres de tulipes, sous licence MPS.

En 1630, le prix du bulbe de « Semper Augustus » atteint l’équivalent de 25 000 de nos euros d’aujourd’hui. La même année, un certain Messer Cucinotti, comptable plénipotentiaire de MPS à Amsterdam, a une idée brillante : les dérivés financiers.

MPS émet des contrats d’assurance sur les titres de tulipes et les assure dans une filiale à Londres, qui vend les profits potentiels en six mois. Ceux qui rachètent ces actifs les revendent à nouveau, à un prix plus élevé, et ainsi de suite (…) A un moment donné, certains aristocrates en mal d’argent commencent à vendre leurs titres, déclenchant une réaction en chaîne. En février 1637, la panique frappe les marchés, provoquant le plus grand effondrement financier des temps modernes. Les familles cèdent leurs propriétés et leurs terres à MPS ; et celles-ci n’étant plus cultivées, il s’ensuit la famine. MPS reçoit l’aide du Vatican, qui qualifie de « diaboliques » les contrats passés par les aristocrates avec MPS et confisque les propriétés offertes en collatéraux. MPS s’empare ainsi de propriétés immenses à travers toute l’Europe.

Les choses n’ont pas beaucoup changé de nos jours. MPS a les mêmes statuts qu’en 1472. La banque est toujours sous le contrôle des mêmes familles, à la Fondation MPS, elle-même sous le contrôle des autorités et notables locaux. Le pouvoir politique à Sienne étant historiquement « de gauche », les banquiers ont exercé une forte influence sur le Parti communiste italien (PCI), avant de l’exercer sur le Parti démocrate.

Au cœur de ce milieu, on trouve deux personnalités : l’ancien Premier ministre Giuliano Amato et son allié Franco Bassanini, ancien ministre et membre du Parlement. Amato et Bassanini ont été les sponsors de Giuseppe Mussari, le dirigeant de MPS ayant lancé l’opération Antonveneta et l’orgie de dérivés qui s’en est suivie. Amato et Bassanini sont tous deux membres d’une oligarchie supranationale pro-britannique, engagée dans un projet post-westphalien (baptisé « Euro ») de destruction des Etats-nations.

C’est à Giuliano Amato, un membre de la Société fabienne, que l’on doit l’élaboration du Traité de Lisbonne, de facto l’actuelle constitution de l’UE. Il a été mandaté pour cette mission suite au rejet de la constitution originale par les votes français et hollandais et, comme il l’a expliqué lors d’une interview en 2011, il s’est contenté de présenter le même texte sous un autre nom.

A l’époque où il était Premier ministre, Amato joua un rôle-clé, avec Mario Draghi, dans l’enclenchement du processus de privatisation et de vente du secteur financier et industriel italien ; ce processus fut ensuite connu sous le nom de « complot du Britannia », suite à la célèbre rencontre à bord du yacht royal britannique du même nom ; il joua également un rôle-clé dans l’élaboration de la loi de 1995 établissant le système de banque universelle en Italie. En 2002, Amato créait le Colloque italo-britannique, une conférence se tenant chaque année à Pontignano, à Sienne, sponsorisée par MPS.

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  • Eric • 05/02/2013 - 20:51

    Giuliano Amato est un monstre, mais il n’est pas né monstrueux. Nul ne naît monstrueux. C’est le système monétaire qui rend les gens plus ou moins monstrueux (en fonction du milieu social au sein duquel ils naissent). Le retour de la loi Glass-Steagall ne changera rien à cet état de choses.

    Répondre à ce message

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Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

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