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- Dessin satirique se moquant des dessinateurs de caricatures : "Mais, je visais uniquement LUI (le terroriste)..." (alors que sa plume a également transpercé le musulman modéré)
Le 16 octobre 2020, le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty est assassiné par arme blanche et décapité peu après être sorti de son collège. Son bourreau, Abdoullakh Anzorov, est un citoyen russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans. Avant l’attentat, ce dernier entre en communication avec deux djihadistes non identifiés en Syrie, localisés grâce à leurs adresses IP à Idleb. Cette ville est le dernier bastion djihadiste du pays.
Jamais, un tel acte de barbarie ne trouva justification ou légitimité, que ce soit au nom d’une religion, une idéologie ou toute autre croyance ou conviction. Nous sommes chacune et chacun responsable, à titre individuel, de briser la haine et les chaînes de vengeances successives qu’elle engendre et qu’une oligarchie financière s’amuse à manipuler à sa guise pour maintenir un pouvoir qui n’est que le sien.
Beaucoup de Français (pas toujours mal-intentionnés) pensent à tort que les fameuses « caricatures de Mahomet » publiées par Charlie Hebdo, ne font qu’incarner l’amour passionné du peuple français pour la liberté d’expression, un droit acquis de haute lutte par Erasme, Rabelais, Voltaire et autres Victor Hugo, contre l’oligarchie, la noblesse, le clergé et autres classes tyranniques dominantes.
Il n’en est rien. Revenons aux origines : ce type de caricatures a été publié pour commencer dans le journal danois Jyllands Posten le 30 septembre 2005. Lorsqu’il passe commande des 12 caricatures, Flemming Rose, l’éditeur des pages culturelles du quotidien, n’est nullement dans une démarche humaniste cherchant à élever le débat.
Pour situer le personnage, il faut remonter à fin 2001. A peine…