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L’effort désespéré de Wall Street pour stopper Glass-Steagall

23, Wall Street. Siège historique de la banque J.P. Morgan Chase.
23, Wall Street. Siège historique de la banque J.P. Morgan Chase.

L’entreprise criminelle connue sous le nom des « banques trop grosses pour sombrer de Wall Street » s’est embarquée dans un effort tout azimut pour bloquer le rétablissement de la loi Glass-Steagall.

Des propositions de loi ont été déposées dans les deux chambres du Congrès américain pour rétablir la célèbre loi de 1933 qui avait séparé, de façon hermétique, les banques commerciales des banques d’investissement. Grâce à des efforts de lobbying estimés à plus de 300 millions de dollars, Wall Street avait réussi en 1999 d’en obtenir l’abrogation.

Jusqu’ici, des résolutions et propositions de vœu ont été déposées ou adoptées dans plus de 25 Etats américains, le dernier en date étant la Californie, demandant aux représentants de ces Etats siégeant au Congrès fédéral de soutenir l’adoption de Glass-Steagall. Des organisations représentant les travailleurs, les agriculteurs, et les militants pour les droits civiques ont pleinement endossé le retour d’une telle législation.

En réponse à ces manifestations de soutien en faveur de Glass-Steagall, Wall Street riposte sur quatre fronts pour en empêcher l’adoption, selon des sources haut placées à Washington. Ces rapports correspondent précisément aux indications rassemblées sur le terrain par les militants du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC).

En premier lieu, les six mégabanques de Wall Street, JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Wells Fargo, ont lancé leurs lobbyistes à l’assaut des législateurs ayant soutenu la restauration de la Loi Glass-Steagall. Des indications dans ce sens ont été recueillies dans plusieurs Etats, en l’occurrence le Delaware, le Minnesota, le Dakota du Sud et la Californie.

Deuxièmement, des membres de la Chambre des représentants et du Sénat ont été personnellement contactés par de hauts responsables des six mégabanques, et menacés de se voir retirer tout soutien à leur campagne de réélection. Les banques ont également fait comprendre qu’ils supprimeraient des milliers d’emplois dans leur Etat, à moins qu’ils renoncent à leur soutien aux propositions de Loi en question.

Troisièmement, des cadres dirigeants des banques « trop grosses pour sombrer » ont appelé personnellement les députés et sénateurs les plus impliqués ainsi que toute autre personnalité influente ayant soutenu Glass-Steagall, les menaçant de représailles.

Quatrièmement, les militants du LPAC impliqués dans une campagne auprès de la population pour faire adopter Glass-Steagall ont été la cible d’agressions physiques, de vandalisme, de harcèlement de la police et autres mesures pour contrer le soutien grandissant à la scission bancaire et à l’emprisonnement des criminels de Wall Street.

Ces agressions ont été organisées en se servant d’individus violents au niveau local. Selon une source bien informée à Washington, Wall Street et l’administration Obama ont été prises de vitesse par une lame de fond en faveur de Glass-Steagall. La dynamique vers une adoption des propositions de loi déposées au Congrès s’est accélérée bien au-delà de ce à quoi s’attendaient les responsables des banques et de l’administration Obama. Le fait que la moitié des Etats, y compris New York et la Californie, ont déposés des proposition de vœu pour le rétablissement de Glass-Steagall, montre que le niveau de soutien de la part de la population constitue une menace existentielle à la survie même des banques trop grosses pour sombrer et aux opérations criminelles de Wall Street.

Il n’est donc pas surprenant de voir ces dernières se replier sur des tactiques dignes de la mafia pour freiner la dynamique en faveur de Glass-Steagall. Ces banques ont pu bénéficier d’une bienveillance de la part de la Maison Blanche et du département de la Justice qui n’a que trop duré, se trouvant à l’abri de poursuites judiciaires au nom de la « doctrine Holder », selon laquelle les mégabanques, en particulier leurs dirigeants, se sont vu littéralement accorder un permis pour voler et tuer en toute immunité, pour la simple raison qu’elles seraient trop grosses pour sombrer.

La faillite de Detroit et les conséquences en termes de pertes en vies humaines résultant de manipulations comme celles du taux d’intérêt Libor ou des titres toxiques pour piller les budgets d’états et de municipalités déjà fragilisés, ainsi que la volonté de l’administration Obama de protéger à tout prix ces pratiques mafieuses, commencent à éprouver sérieusement la patience d’une population de plus en plus en colère.

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  • petite souris • 13/08/2013 - 20:40

    le chantage : l’arme des voyous et des terroristes ............

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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La politique de en vidéo

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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