Les folles politiques de renflouement des banques en faillite, par les gouvernements européens, accompagnées de mesures d’austérité féroces sur les peuples, provoquent désormais l’implosion de nations européennes.
La Catalogne
Le 11 septembre dernier, ils étaient 1,5 millions de Catalans à descendre dans les rues de Barcelone pour exiger la création d’un nouvel Etat catalan en Europe ! Les raisons de la colère ? La région la plus riche de l’Espagne, celle qui représente 200 milliards du PIB annuel du pays, est aujourd’hui en faillite, avec une dette de 41 milliards d’euros (21 % de son PIB).
La région accuse l’Etat de lui faire perdre chaque année 16 milliards d’euros (8 % de son PIB), en ne lui reversant pas assez d’impôts, et demande un « pacte fiscal », c’est-à-dire la possibilité de disposer de ses propres impôts. En raison de la décote de ses obligations par Standards & Poors et des menaces de Fitch, la Catalogne est au plus mal. Fin août elle a du demander 5 milliards d’euros pour boucler ses fins de mois.
Dans ces conditions, selon un sondage réalisé en juillet par La Vanguardia, 51,1% des Catalans voteraient « oui » aujourd’hui à l’indépendance en cas de référendum, contre seulement 36% en mars 2001.
La Grèce aussi menacée d’implosion
Le cas de la Grèce est particulièrement dangereux. Selon une analyse approfondie publiée sur son blog par Gabriel Colletis, actuellement professeur d’Économie à l’université de Toulouse et anciennement conseiller scientifique du commissariat général au Plan, obliger la Grèce à se soumettre à tous les plans d’austérité conduirait à une véritable désagrégation de ce pays.
Colletis élabore quatre possibles scénarios pour la Grèce, dont la plus probable à moyen/long terme serait le terrible « bradage des ressources humaines et naturelles ». Au-delà de la vente de biens publics, il craint que la Grèce ne soit obligée de vendre « son patrimoine naturel », c’est-à-dire ses « ressources géologiques, énergétiques, et ses ressources liées à la mer ».
Ce qui pourrait conduire même à l’émergence d’espaces « off shore », zones de libre échange où une main d’œuvre qualifiée serait employée sans réels droits sociaux dans des territoires appartenant à des groupes privés étrangers !
Colletis n’exclut pas un scénario de sortie par un « projet national de développement », quoiqu’il le trouve « jonché d’obstacles ». Surtout, il met fortement en garde contre la possibilité que des « mouvements ouvertement fascisants », comme les milices de « l’Aube dorée », déjà très présents sur le terrain, prennent prétexte de la crise et de la forte présence d’immigrés, pour provoquer un coup de force.
Bibliothèque :
— Régionalisme, sécessionnisme, fédéralisme : l’Europe de Leopold Kohr, projet d’un fascisme universel
— De Denis de Rougemont à Barroso : la nouvelle matraque pour imposer l’austérité fiscale
# petite souris
• 11/10/2012 - 15:45
Les frontières des pays ont toujours bougées au fil de l’histoire en europe .
Le jeu des alliances d’état a toujours existé.
Mais aujourd’hui cela se fera sous l’impulsion non pas d’une puissance étrangère avec ou sans idéologie à la clef
* mais au nom de l’argent roi comme les années 70 étaient sous l’influence des dieux sea, sex & sun .....
* mais au nom d’une idéologie malfaisante, nocive, destructrice presque génocidaire : le Malthusianisme
les populations seront les victimes pas les dirigeants eux seront coupables
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