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L’Argentine refuse de céder à la tentative d’extorsion des rapaces de la finance

Crédit : fotopedia.com

La Cour suprême des Etats-Unis a refusé le 16 juin d’examiner l’appel de l’Argentine contre sa condamnation, par une cour inférieure de l’Etat de New York, à rembourser 1,3 milliard de dollars aux « fonds vautours » (vulture funds) NML Capital et Aurelius Capital, en dépit du fait que ce paiement risque de provoquer un défaut de paiement sur l’ensemble de la dette souveraine. Ces deux fonds comptent parmi ceux qui avaient racheté pour une bouchée de pain la dette argentine au lendemain de sa cessation de paiement en 2001, dans l’espoir de réaliser des profits ultérieurs monstrueux.

Contrairement à 93 % des créanciers de l’Argentine, ces fonds ont refusé de participer aux plans de restructuration de la dette en 2005 et 2010. [1] NML, par exemple, a acheté 48,7 millions de dollars de titres en défaut, mais la justice américaine a condamné l’Argentine à lui rembourser 832 millions de dollars ! Non content de cette décision déjà scandaleuse, NML, qui appartient au milliardaire républicain Paul Singer, prétend que l’Argentine lui doit 2,7 milliards de dollars supplémentaires ! Le rapace a exigé que Chevron Corp., une compagnie pétrolière américaine travaillant en collaboration avec la société nationale des pétroles YPF en Argentine, lui communique certaines informations lui permettant de localiser les avoirs d’YPF. NML a entrepris la même démarche auprès d’ExxonMobil, Dow Chemical et Apache Corp.

Ainsi, les rapaces de la finance se rabattent sur la justice américaine pour pouvoir saisir des actifs argentins aux Etats-Unis en guise de paiement, tout en demandant la collaboration d’entreprises américaines faisant affaire avec l’Argentine.

La présidente Cristina Fernandez de Kirchner avait pour sa part déclaré dans un discours télévisé, le jour même où la Cour suprême annonçait sa décision, qu’« aucun président d’une nation souveraine ne peut soumettre son pays et son peuple à l’extorsion ».

Cette décision ne l’a pas surprise : « Je m’y attendais (…) parce qu’il ne s’agit pas d’un problème économique ou financier, ni même juridique. » La Cour suprême a défendu « une forme de domination globale des produits financiers dérivés qui entend mettre les nations à genoux ». Si ce modèle économique international continue à sévir, a-t-elle prévenu, des « tragédies inimaginables se produiront ». ce modèle est alimenté par « le sang, la faim et l’exclusion de millions de jeunes dans le monde qui sont sans emploi, sans accès à l’éducation ».

Son gouvernement a renégocié sa dette de façon responsable, a remboursé ses créanciers et continuera à le faire, mais il ne cédera pas aux fonds vautours a-t-il prévenu. Ces fonds sont domiciliés dans des paradis fiscaux, avait-t-il fait remarquer à une autre occasion.

Le lendemain, le ministre des Finances argentin Axel Kiciloff a annoncé l’intention du gouvernement de soustraire à la compétence américaine les versements aux détenteurs d’obligations ayant participé à la restructuration de la dette en 2005 et en 2010. Le processus sera transféré à Buenos Aires, où les versements se poursuivront dans les mêmes conditions, avec les mêmes montants et les mêmes devises.

Entre-temps, le gouvernement cherche d’autres options pour poursuivre son développement économique. Depuis des années, Cristina Fernandez a développé des relations économiques, scientifiques et commerciales à la fois avec la Russie et la Chine, ainsi qu’avec les autres pays des BRICS. Ils se sont avérés des partenaires plus fiables que les Etats-Unis ou l’Europe de l’Ouest. A l’invitation personnelle de Vladimir Poutine, Fernandez assistera au sommet des BRICS le 15 juillet à Fortaleza, au Brésil, et accueillera ensuite le président chinois en Argentine pour une visite d’Etat.

L’économiste américain Lyndon LaRouche a fait remarquer hier de son côté que les attaques des rapaces de la finance contre l’Argentine sont une preuve que la politique de renflouement interne (bail-in) exigée par les britanniques entre désormais dans sa phase active. Wall Street est sur le point de faire faillite, et l’Argentine ne doit en aucun cas capituler.

Dans sa déclaration de ce jour, Jacques Cheminade a prononcé son soutien à l’Argentine contre cette attaque des fonds vautours :

Je soutiens le combat de Cristina Kirchner, en espérant qu’il devienne essentiel pour que tombe l’oligarchie criminelle de la City et de Wall Street. La France doit choisir son camp.


[1Si les 1,3 milliard de dollars accordés à ces deux fonds étaient étendus proportionnellement aux 7 % des détenteurs ayant refusé les plans de restructuration, l’Argentine se verrait obligée de verser un total de 15 milliards de dollars. Les autres créditeurs (les 93% restant) pourraient alors exiger une renégociation de la dette, qui passerait ainsi à 95 milliards de dollars. Soulignons que la Banque centrale argentine ne dispose à l’heure actuelle que de 28,5 milliards en devises américaines.

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  • petite souris • 27/06/2014 - 13:34

    la liberté n’a pas de prix et se gagne un petit peu chaque jour en refusant l’innacceptable ..........
    Quel exemple !
    Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. Jaurès

    Répondre à ce message

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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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