Nous étions seuls, archi-seuls, le 5 septembre 2017, à consacrer un long article au centenaire de la naissance de l’ingénieur Jean Bertin, le digne représentant de cette qualité de plus en plus rare qu’on appelait jadis le « génie français ».
Depuis une dizaine d’années, nous n’avons jamais cessé de souligner, non seulement l’importance des innovations révolutionnaires qu’il a enfantées (inversion de poussée, aérotrain, naviplane, etc.), mais son amour pour la France et la pertinence de sa démarche scientifique et économique.
Aujourd’hui, tous les grands pays émergents s’équipent en transports rapides. Rien qu’en Chine, c’est 22000 km de lignes rapides qui ont vu le jour en moins d’une décennie.
C’est dans ce domaine que la France a une carte à jouer. Pourtant, aucune des rédactions sollicitées, alors qu’elles nous abreuvent d’infos sur le projet fantasque Hyperloop d’Elon Musk, n’a voulu nous inviter pour parler de la vie et de l’œuvre titanesque de Jean Bertin.
Or, aujourd’hui, comme le rapporte le Républicain du Centre, c’est une start-up basée à Orléans qui souhaite faire naître le projet d’un aérotrain « nouvelle génération » :
SpaceTrain, une start-up qui a ouvert un bureau à Orléans, envisage de faire circuler une navette sur le rail de l’ancien aérotrain d’ici 2020. Une utopie qui pourrait bien devenir réalité.
C’est un projet un peu fou, comme en raffolent les passionnés de défis technologiques. Il est porté par une start-up parisienne, qui vient d’ouvrir un bureau à Orléans et nourrit l’ambition de donner une nouvelle vie à l’aérotrain.
Près de cinquante ans après le rêve brisé de l’ingénieur icaunais Jean Bertin, SpaceTrain projette d’utiliser les 18 kilomètres de rail existants, entre Saran et Artenay (dans le Loiret), pour faire circuler une navette en fibre de carbone bourrée d’électronique.
Car le pari d’Emeuric Gleizes, patron de SpaceTrain et des douze ingénieurs qui œuvrent depuis un an sur ce projet audacieux, est bien d’adapter le principe du coussin d’air aux technologies nouvelles.
Le temps de remettre le rail en état, les premiers essais devraient débuter en 2020. L’objectif avoué est d’atteindre la vitesse de 150 mètres/seconde, soit 540 km/h. Mais Emeuric Gleizes est persuadé que son prototype sera en mesure d’atteindre les 720 km/ h et quasiment le double, à terme !
Lire la suite de l’article sur le site du Républicain du Centre
# jean basile
• 10/10/2019 - 11:59
je trouve se projet formidable est J espère que se projet verra le jour
se nouveau aérotrain est vraiment l avenir du transport futur proche
# Sébastien Périmony
• 14/10/2019 - 16:50
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# BONIN Stéphane
• 09/12/2017 - 19:36
La priorité, se sont les LGV dont la construction peut être phasée (et donc les TGV circuler sur le réseau classique), et non de tel projet dépassé qui ne peuve être relié au réseau existant . Par pitié, écoutez les associations d’ usagers des transports, style la FNAUT ! Elles vous diront "tout le bien" qu’ elles pensent d’ un tel projet...............qui plus est qui n’ a même pas passé le premier stade des études (préliminaire, avant-projet sommaire, débat public, avant-projet détaillé puis DUP) . Un tel projet, c’ est pas avant des décennies, d’ ici là on pourra construire nombres de LGV ou moderniser des lignes classiques de grandes importances ! Ne gaspillez pas l’ argent public à un tel projet inadapté !
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# gdfontaines
• 06/12/2017 - 00:43
La poisse, faut que le feu de l’obscurantisme décroisse et vite car dans un monde où l’on brule les Fablab comme en d’autres temps on brulait les livres.. monter une start-up c’est plutôt courageux.. d’autant qu’ici, il s’agit de pire.. s’affranchir de la roue et pour les gueux c’est ronger dures crostes http://www.ledauphine.com/faits-divers/2017/11/25/incendie-de-la-casemate-la-mouvance-libertaire-revendique-hsya
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