A l’initiative de Gabriele Chiurli, le Conseil régional de la Toscane en Italie, a adopté le 15 mai 2013 une motion « pour une réforme bancaire et normative suivant le Glass-Steagall Act ». A part une seule abstention, celle de Marco Tadarash du PDL, l’ensemble des forces politiques qui composent le Conseil ont voté en faveur de la motion.
Le texte rappelle d’abord que :
Avec la loi de 1933, demandée par le Président américain Franklin Delano Roosevelt, une séparation stricte fut imposée entre des banques dédiées au crédit au service des ménages d’un côté, et des banques jouant sur les marchés avec l’argent des investisseurs, de l’autre. Le but de la séparation était d’empêcher qu’un mauvais pari d’un courtier ne conduise à un défaut d’une banque traditionnelle. En fait, il s’agissait d’empêcher que l’économie réelle soit soumise aux dangers d’événements négatifs de nature purement financière. »
La motion rappelle également que la loi bancaire [italienne] de 1993 abrogeait la loi bancaire de 1936 qui introduisait le standard du Glass-Steagall en Italie. A cela s’ajoute la loi Amato de 1992 et la loi Draghi de 1998 qui ont permis aux banques d’abandonner leurs spécialisations pour devenir des banques universelles, c’est-à-dire de faire tout, y compris l’activité de banque d’affaires.
La grande faiblesse de la motion, c’est qu’elle demande au gouvernement italien d’exiger de la part de la BCE qu’elle mette une telle réforme en œuvre.
Celui qui s’est abstenu, Marco Tadarash, s’est plaint que le langage de la motion est « trop radical », car « les banques d’affaires ne sont pas méchantes ».
Le conseiller régional Mauro Romanelli, au contraire, a souligné l’importance de la motion car « des coupes et des sacrifices ont été imposés au pays par l’Europe et le système financier ».
Pour sa part, Chiurli, un ancien responsable de la Ligue du Nord, actuellement membre du Gruppo Misto (groupe des non-inscrits au Parlement italien), a rappelé que c’était précisément le Glass-Steagall Act qui avait permis aux Etats-Unis de sortir de la crise.
# petite souris
• 29/05/2013 - 00:34
des Médicis à Napoléon en passant par les Habsbourg-Lorraine ....
La Toscane terre des arts a toujours voulu être la première des provinces ....
Aujourd’hui encore !
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