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Glyphosate – Après l’émotion, enfin le temps de la réflexion

Après une diabolisation outrancière des pesticides et de toute forme d’agriculture productive, les agriculteurs de la Coordination Rurale (CR) et de l’Organisation des producteurs de grains (OPG), ont fait savoir qu’ils souhaitent que l’utilisation du glyphosate soit maintenue tout en demandant un encadrement plus strict de son utilisation.

Deux propositions pour un encadrement plus strict du glyphosate :

  • Les utilisations en végétation sur des cultures dont les récoltes sont destinées à l’alimentation humaine ou animale devront être interdites. Ceci reviendra à prohiber le glyphosate comme dessiccant, pulvérisé peu de temps avant la récolte ainsi que sur des cultures qui y seraient résistantes (cultures OGM notamment) ;
  • Les limites maximales de résidus (LMR) devront être revues à la baisse et harmonisées dans un but de protection des consommateurs. Alors que la LMR est de 0,1 mg/Kg pour la majorité des productions végétales dont les fruits et légumes, il est anormal que cette norme soit de 10 mg/Kg pour les lentilles et de 20 mg/Kg pour les fèves de soja ou encore l’avoine (flocons pour céréales), soit 100 à 200 fois plus que la norme standard. Le durcissement des LMR permettra d’imposer aux importations les mêmes normes que celles qui sont en vigueur en France ou au sein de l’UE.

La CR et l’OPG estiment que les agriculteurs français utilisent le glyphosate de manière raisonnée et qu’ils ne devraient donc pas être pointés du doigt et sanctionnés (suppression du glyphosate) pour des faits dont ils ne sont pas responsables car c’est bien dans des produits importés, OGM en particulier, que l’on retrouve des résidus, pas dans les produits français !

Glyphosate : du bon usage du principe de précaution !

Source : site de la CR, 10 janvier 2018

Pour certains, et à première vue, il suffirait d’invoquer le principe de précaution pour interdire le glyphosate purement et simplement.

Or, si on y regarde avec plus d’attention, c’est l’utilisation sur les récoltes qu’il faut interdire, ainsi que la vente des produits qui en contiennent, les limites maximales de résidus devant être revues à la baisse.

Le glyphosate n’est probablement pas cancérigène.

Le CIRC [1] est la seule agence au monde à estimer le glyphosate probablement cancérigène et la qualité de son travail est remise en cause par une enquête de l’agence de presse Reuters[2]. Le 8 décembre 2017, le Congrès américain a d’ailleurs sommé le directeur du CIRC de venir s’expliquer sur ses méthodes de travail.

Quoi qu’il en soit, cet avis du CIRC est désavoué par l’OMS[3] elle-même (sa maison mère), par l’Anses [4], l’EFSA [5] et l’ECHA [6], estimant le glyphosate probablement pas cancérigène.

Aucune agence nationale dans le monde ne considère le glyphosate comme cancérigène. Certes, toutes ces agences sont accusées de succomber aux sirènes du lobbying entrepris par les firmes, comme ce fut le cas du CIRC, travaillé par les lobbies écologiste.

En supposant cependant que le glyphosate soit réellement cancérigène, il convient alors d’examiner le degré d’exposition et le risque ainsi encouru par le consommateur.

Il n’y a pas de résidus de glyphosate dans les produits français.

La Coordination Rurale et l’OPG ont envoyé à un laboratoire 16 échantillons de céréales et oléoprotéagineux fournis par des agriculteurs français utilisant tous du glyphosate dans leurs itinéraires techniques. Aucun d’entre eux ne contenait de glyphosate (ni d’AMPA, ni de glufosinate). En revanche, les 2 échantillons de soja OGM prélevés aux ports de Lorient et Saint-Nazaire contenaient des résidus significatifs de glyphosate.

En France, le glyphosate n’est que très rarement utilisé directement sur la culture, en période de végétation.

Le glyphosate est un herbicide total : il détruit toute plante en activité chlorophyllienne, sauf dans le cas où la plante a été génétiquement modifiée pour y résister. Aux USA, au Brésil, en Argentine ou au Paraguay par exemple, le glyphosate est donc directement épandu sur les parcelles de soja et maïs OGM, pour y détruire les mauvaises herbes. Cela explique la présence de résidus dans les 32 millions de tonnes de soja importées par l’UE.

Mais en France, la culture d’OGM est interdite. Les agriculteurs dans leur immense majorité ne se servent du glyphosate qu’entre deux cultures, pour détruire les plantes adventices qui concurrenceraient la culture suivante et pour utiliser moins d’herbicides sélectifs une fois la culture en place.

Sur des cultures comme l’avoine au Canada[7], la lentille aux États-Unis ou encore le haricot rouge au Brésil, du glyphosate peut être pulvérisé deux semaines avant la récolte pour en avancer la date. La culture et les mauvaises herbes se dessèchent, anticipant ainsi la récolte et facilitant le passage de la moissonneuse. Dans certains pays de l’UE, le glyphosate est autorisé et parfois utilisé sur blé ou sur colza, avant récolte, les années humides. Dans les pays de l’Est, une utilisation sur tournesol permet d’avancer la récolte.

En France, l’utilisation avant récolte est autorisée mais limitée à certaines céréales, avec un délai avant récolte de 7 jours : blé, orge, parfois avoine, seigle, triticale ; sauf pour la production de semences, la brasserie, la malterie et parfois, la panification. Mais elle est très rarement pratiquée, ce qui explique l’absence de résidus dans les produits agricoles « made in France ».

Pour mettre un terme à ces distorsions, il faut réviser les conditions d’utilisation du glyphosate en demandant la suppression de cet usage comme dessicant avant récolte au sein de l’UE, tant que son statut toxicologique n’est pas établi avec certitude.

À ce sujet, l’association Générations Futures s’est livrée à une manœuvre dévoyée : elle a fait analyser divers produits et détecter des résidus dans certains d’entre eux mais sans préciser leur origine exacte, en laissant faussement croire que le glyphosate épandu en France entraine un risque pour la santé.

Le seul produit positif au glyphosate (0,13 mg/kg de résidus) et clairement identifié par Générations Futures comme d’origine française est une lentille verte de marque Vivien Paille (500 g.). Or, l’utilisation de cet herbicide avant récolte sur lentille est strictement interdite dans notre pays. De deux choses l’une : soit il y a erreur sur l’origine des lentilles, soit l’agriculteur a utilisé illégalement du glyphosate pour les récolter.

Les limites maximales de résidus (LMR) doivent être ramenées à 0,1 mg/kg.

La LMR constitue un seuil au-delà duquel la commercialisation du produit n’est pas autorisée. La LMR de base est de 0,1 mg/kg de produit mais, comme par hasard, les plantes bénéficiant de la LMR la plus élevée (20 mg/kg) sont le soja, le tournesol, l’orge, l’avoine et le sorgho, qui sont soit des cultures génétiquement modifiées, soit des cultures dessiquées au glyphosate. Blé, lentilles et colza sont à 10, les haricots à 2 mg/kg [8].

Certaines LMR ont été augmentées entre 2008 et 2013 : la limite maximale sur lentille par exemple, est passée de 0,1 mg/kg à 10 mg/kg, soit une multiplication par 100 (alors que le Codex Alimentarius retient un seuil de 5 mg/kg). De quoi faciliter les importations de lentilles dessiquées provenant du Canada et des États-Unis.

Une bonne application du principe de précaution devrait pousser à ramener progressivement les LMR dans tous les produits au seuil minimal de 0,1 mg/kg et à interdire les ventes à la consommation humaine et animale de produits dépassant cette norme, y compris bien sûr les tourteaux de soja. Ceci, dans les 5 ans à venir, date où sera remise en examen l’autorisation du glyphosate (si la France n’a pas interdit auparavant les 187 produits qui en contiennent).

Mais resterait le problème des LMR internationales[9], déterminées par le Codex Alimentarius (FAO/OMS), parfois plus élevées que les LMR communautaires et régulièrement augmentées au fur et à mesure de l’augmentation de l’utilisation de glyphosate à travers le monde. Le Codex tolère jusqu’à 200 mg/kg pour le tourteau de soja, un seuil multiplié par 10 depuis 1997.

En principe, un produit ne respectant pas la LMR qui lui est assignée par les annexes du règlement européen 396/2005 ne peut pas être importé en UE mais il est impossible de tout contrôler. En outre, le règlement précise qu’il est possible de demander une tolérance à l’importation, « afin de répondre aux besoins du commerce international ».

Refuser les importations de produits ne respectant pas ces LMR révisées !

Si l’UE a prolongé de 5 ans l’autorisation du glyphosate comme matière active, le gouvernement français envisage de retirer d’ici 3 ans les autorisations de mise sur le marché (AMM) des 187 produits[10] qui en contiennent (dont 68 destinés aux jardins et particuliers).

La santé publique s’en trouvera-t-elle mieux ? On peut en douter, vu l’ampleur des importations de produits glyphosatés.

Si l’on veut faire une bonne application du principe de précaution, ce sont les importations qu’il faut interdire ou dissuader par des protections tarifaires adéquates.

Le président de la République n’a malheureusement pas ce pouvoir et ce n’est visiblement pas la priorité de la Commission européenne qui s’empresse d’achever les négociations du traité de libre-échange avec le Mercosur, premier producteur mondial de soja.

Après l’interdiction, quelles alternatives ?

Le glyphosate est un herbicide efficace et peu coûteux. Les agriculteurs ne disposent actuellement d’aucune solution de remplacement. Hormis l’acide pélargonique (produit de biocontrôle), cher, aux résultats hasardeux et nettement moins efficace, il n’existe aucune autre substance alternative. Une interdiction brutale plongerait donc la profession dans une impasse.

Un récent rapport de l’Inra [11] préconise le retour au labour, le recours au gel hivernal des couverts intermédiaires, le hachage de la végétation. Ce sont des techniques qui fonctionnent mais pour lesquelles, hélas, les agriculteurs ont noté, avec leurs expériences, plus d’inconvénients que d’avantages. Ce serait donc un grand pas en arrière qui leur serait demandé et qui marquerait également l’abandon de l’agriculture de conservation (agro-écologie).

Notes :

[1] Centre International de la Recherche sur le Cancer : http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol112/mono112-10.pdf

[2] https://www.reuters.com/investigates/special-report/who-iarc-glyphosate/

[3] Organisation Mondiale de la Santé : http://www.who.int/foodsafety/jmprsummary2016.pdf?ua=1

[4] Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail : https://www.anses.fr/fr/content/avis-de-l%E2%80%99anses-sur-le-caract%C3%A8re-canc%C3%A9rog%C3%A8ne-pour-l%E2%80%99homme-du-glyphosate

[5] Autorité européenne de sécurité des aliments : https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/151112

[6] Agence européenne des produits chimiques : https://echa.europa.eu/fr/-/glyphosate-not-classified-as-a-carcinogen-by-echa

[7] http://www.roundup.ca/_uploads/documents/MON-Preharvest%20Staging%20Guide-french.pdf

[8] http://ec.europa.eu/food/plant/pesticides/eu-pesticides-database/public/?event=pesticide.residue.CurrentMRL&language=FR&pestResidueId=120 – voir le règlement 396/2005 et ses annexes modifiées : règlement 149/2008, règlement 839/2008, règlement 441/2012, règlement 293/2013.

[9] http://www.fao.org/fao-who-codexalimentarius/codex-texts/dbs/pestres/pesticide-detail/fr/?p_id=158

[10] https://ephy.anses.fr/substance/glyphosate et https://ephy.anses.fr/resultats_recherche/ppp?field_usage_list_field_type_usage_title=20100401000000000001&search_api_aggregation_2_op=%3D&search_api_aggregation_2=glyphosate&sort_by=search_api_aggregation_4&sort_order=ASC

[11] https://inra-dam-front-resources-cdn.brainsonic.com/ressources/afile/418767-54570-resource-rapport-glyphosate-inra.pdf

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